Samedi 23 septembre 2023
La nuit a été assez calme malgré un « gloglo » en voiture à 2h du matin !
Départ 8h20, en espérant ne rencontrer personne sur ce chemin étroit et chaotique !
Nous voulions voir le Pont Eiffel (seulement ferroviaire) mais la vue était très restreinte, donc un peu déçus.
Nous longeons de nombreuses vignes et vergers et croisons des bennes remplies de raisins ou de fruits ! Chaque village possède un puits.
Les forêts commencent à adopter leurs couleurs automnales, c’est très joli !
Puis, nous prenons une petite route en mauvais état qui nous mène aux monastères Hancu :
Le monastère a été construit par Mihail Hancu, grand intendant, lorsque sa fille a exprimé le désir de devenir nonne. Le monastère abritait une communauté de femmes. Celle-ci a duré jusqu'au milieu du XVIIIe siècle et l'invasion tatare.
Après l'arrivée de l'armée russe sous Rumeantev (1770-1772), le monastère a été restauré par des moines et est devenu une communauté exclusivement masculine.
Deux nouvelles églises en pierre ont été construites (remplaçant une ancienne église en bois); la première en 1835 était dédiée à sainte Pious Parascheva ; la seconde en 1845 était consacrée à la Dormination* de la Mère de Dieu.
Sous le communisme, le site du monastère a été nationalisé en 1944 et la communauté religieuse dissoute en 1965.
En 1978, les bâtiments ont été convertis en sanatorium.
À la suite de l'effondrement de l'Union Soviétique, le monastère a été rouvert en 1990, avec des moines résidents pendant deux ans.
En 1992, il a retrouvé sa vocation initiale de monastère pour femmes et abrite aujourd'hui une grande communauté de moniales.
Le site du monastère comprend aujourd'hui une maison de retraite ainsi que la résidence officielle de l'évêque local.
*Dans le catholicisme actuel, le terme « dormition » ne désigne que la mort de la Vierge
puis Capriana, très intéressants :
Le monastère connu aujourd’hui comme « Le monastère de Căpriana » fut construit dans une clairière, non loin de la source de la rivière le Visnevat. Les premiers documents qui évoquent l’existence d’un monastère dans les forêts séculaires de la région de Lapusna furent émis quelques décennies après la fondation en 1359 du Pays Moldave.
Par un document datant de 1429, Alexandre le Bon donnait le monastère de Visnevat (le nom de l’époque) à son épouse, la princesse Marena. Ceci a incité plusieurs chercheurs à croire que le monastère fut fondé par Alexandre le Bon, toutefois, ce fait n’est pas certain, car le document en question ne semble pas indiquer que le prince ait donné au monastère ses possessions. Par contre, ceci fait penser que le monastère était une propriété princière, d’où le droit du prince de faire ce don. La gestion du monastère était effectuée par le prieur Ciprian dont le nom pourrait être à l’origine du nom actuel du monastère. A l’époque, le monastère ne comprenait qu’une église en bois et les cellules des 50 moines. Le fief du monastère comprenait un rucher, un moulin et quelques villages. Alexandre le Bon fut le premier à émettre un document sur le statut du monastère, élargissant ses opportunités de développement. Il disposa également de la reconstruction de l’église en bois. Une pièce unique de l’héritage laissé par Marena, l’épouse d’Alexandre le Bon, est une pièce brodée d’habits ecclésiastiques confectionnée pendant la période 1427-1431. C’est la plus ancienne broderie de ce genre qui existe de nos jours.
Nous arrivons au monastère de Curchi vers midi, on avale un sandwich avant de commencer la visite.
Ensuite, nous reprenons la route, direction plein sud.
Vers 19h, nous trouvons un parking pour la nuit, à quelques kms de la frontière roumaine ; il est 19h.
Dimanche 24 septembre 2023
Lever 7h15 ; beaucoup de gens viennent sur ce parking, souvent à pied, où il y a un point d’eau ; ils remplissent un maximum de bidons et de bouteilles !
Après avoir refait le plein de gasoil (bien moins cher qu’en Roumanie 1€28), nous voici à la douane moldave où nous attendons tous très longtemps ; puis, un mec va parler au douanier et nous pouvons tous passer après un rapide coup d’œil dans la cellule, de la porte !
La douane roumaine : 7mn après un coup d’œil dans la cellule et une soute !
Du côté moldave, une file interminable de camions attend de passer en Moldavie !
Plus loin, nous longeons et traversons le Danube, avec un ferry (durée : 2mn !)
Petite halte pour visiter un monastère sans vraiment d'intérêt,
Enfin, à nous la route ! Nous longeons le Delta du Danube.
Après un déjeuner sur un parking, le long d’une route très fréquentée, nous arrivons à Tulcea ; après quelques courses au Lidl, nous arrivons au Camping Dan où se trouvent quelques camping-cars.
Là, nous retenons un Tour en bateau dans le delta du Danube pour mardi
Après-midi relax et soirée-vidéos… de voyageurs !
Lundi 25 septembre 2023
18° à 7h20, il fait assez beau, un peu de vent, juste ce qu’il faut pour sécher le linge (lavé à la main !).
Journée tranquille : blog, lecture, apéro…
Demain, nous nous levons tôt pour aller voir le Delta du Danube !
Mardi 26 septembre 2023
Lever : 5h30 ! 16° ! Il fait encore nuit !
6h30 : Dan vient nous chercher et 10 mn plus tard, nous sommes sur son bateau ; le jour se lève ! Beau lever de soleil sur le Danube !
Nous accédons à un premier lac par un chenal, passons ainsi de lac en lac, rencontrons quelques pêcheurs
et, surtout, nous pouvons observer énormément d’oiseaux : hérons cendrés, aigrettes, cygnes, pélicans communs, diverses sortes de canards, des cormorans… On en a plein les mirettes ! Promenade très agréable.
Après 4 heures de navigation, retour au port, puis au camping ; ce fut vraiment une belle matinée !
Déjeuner, sieste et…tri des photos !!!
Mercredi 27 septembre 2023
Lever 7h, 16°, assez beau !
Nous quittons le camping vers 8h35, après les services et payé ; Nina et Dan sont vraiment sympas !
Nous prenons une route de campagne, direction Constenta ; nous longeons plus ou moins la Mer Noire.
Les routes sont parfois très abimées, rafistolées ! Les paysages, assez monotones : des champs, plus ou moins récoltés, à perte de vue !
Puis, nous prenons la direction de la Bulgarie par l’A4 ; arrêt-déjeuner sur le 1er parking.
13h40 : Nous « remontons » une immense file de camions, environ 3 kms en attente pour vider probablement du blé en provenance de l’Ukraine vers le port de Constanta ! Courage les gars !
Après des courses au Lidl pour liquider nos Lei roumains, nous filons vers la frontière : sortie de Roumanie très rapide ; entrée en Bulgarie : nous roulons dans un bassin de désinfection (couleur indéterminée !!!) ! Rien d’autre car personne aux guichets !
En route pour le bivouac, après 2 kms de piste qui doit être impraticable après la pluie !
Vers 15h45, nous voici au bord de la Mer Noire, assez agitée ; nous sommes en hauteur, le vent souffle !