Vendredi 20 septembre 2024

Journée de repos, plutôt consacrée au blog ; nous faisons quand même une petite promenade jusqu’au bazar, nous croisons 2 véhicules allemands.

Restaurant gastronomique le soir, pas très agréable, enfumé par la Chicha de notre voisin et la table qui ne trouve pas son équilibre.

Samedi 21 septembre 2024

Aujourd’hui, nous nous payons une journée dans les montagnes du Tadjikistan. Lever 6h00, une première voiture nous prend à 7h45, belle voiture et, pour une fois, un chauffeur qui ne joue pas les Fangio, c’est moins stressant ; il nous emmène jusqu’à la frontière et nous reprendra dans l’après-midi

nous devons traverser la frontière à pied, les formalités sont rapides et, moins d’un quart d’heure plus tard, nous sommes au Tadjikistan ;

un nouveau chauffeur nous attend avec son Rave 4, il parle bien anglais.

Nous ferons un premier arrêt à un check point pour nous enregistrer

et, après 30 kilomètres, nous empruntons une piste en assez bon état ; à 11h45,

nous atteignons le premier lac « Mijgon » ; nous nous arrêtons 5 minutes pour les photos ;

nous arrivons ensuite au 2^ème lac « Soya », arrêt 5 minutes pour les photos,

et c’est reparti pour le 3^ème lac « Hushyor », arrêt 5 minutes pour les photos,

la route monte de plus en plus, 4^ème lac « Nofin », 5 minutes pour les photos,

la route monte toujours et nous atteignons le 5^ème lac, « Khurdak », le plus petit, 5 minutes pour les photos ;

ça monte toujours, nous avons passé les 2000 mètres quand nous arrivons au 6^ème lac « Marghuzor », c’est le plus grand ;

nous finissons par le 7^ème lac « Hazorchashma », c’est le plus haut 2400 mètres d’altitude. Notre chauffeur nous demande de ne pas trop nous éloigner, nous sommes assez surpris car, normalement, nous aurions pu faire une randonnée de 5 kilomètres et 2 heures ; on mange sur le pouce et, 30 minutes plus tard, il a déjà remis le moteur en route alors que l’on n’a pas fini de manger, on sent très fort que l’on doit se presser !

Il consent, dans la descente, à s’arrêter pour prendre quelques photos, nous nous sentons un peu bousculés ; nous sommes de retour à la frontière vers 14h30

Le passage côté Tadjikistan ne se passe pas comme à l’aller, il y a une queue immense et il faut jouer des coudes et rouspéter sur les mamies qui essaient de passer devant vous ! une spécialité féminine mais tout ça se passe dans la bonne humeur et des fous rires. Nous mettrons plus d’une heure pour passer ce contrôle ! Côté Ouzbèk, c’est ultra rapide, moins de 5 minutes !

Notre chauffeur du matin nous récupère et nous ramène à l’hôtel pour 16h30 ; repos jusqu’au repas du soir dans un restaurant chic,

Odette commande du saumon et moi une côte à l’os seul problème en Ouzbékistan c’est que, si vous commandez 2 plats différents, vous êtes à peu près sûr que l’un des deux aura fini son plat avant que l’autre n’arrive ! Si vous commandez une viande et des frites à part, les frites arrivent tout de suite et, quand la viande arrive, les frites sont froides ! Sinon, la viande était très bonne et le saumon également.

De retour, nous avons la bonne surprise d’assister à un son et lumière au Registan, c’est superbe !  

Finalement, mis à part le fait que notre chauffeur nous bousculait, nous avons apprécié cette journée pour ses beaux paysages.

Dimanche 22 septembre 2024

Aujourd’hui, grasse matinée ; je charge les photos et après, nous regardons ce que nous pourrions faire pour cette dernière journée à Samarkand. Nous décidons d’aller visiter le Musée d’Afrasiab ainsi que l’Observatoire d’Ulug Beg, 2 visites pas trop fatigantes pour nous. Nous commençons par le Musée d’Afrasiab, construit après une découverte archéologique majeure de Samarkand, Le bâtiment a été construit en l'honneur du 2 500^ème anniversaire de la fondation de la ville de Samarkand, sous la direction de l'architecte Shmavon Azatian,

en 1970. Le musée raconte l'histoire de la fondation de la ville de Samarkand et de son développement ultérieur au cours des siècles. Il présente également de nombreux artefacts provenant des fouilles sur le site d'Afrassiab, à Samarkand et dans les environs. Parmi ceux-ci : des restes d'anciennes épées, des ossuaires, des couteaux, des flèches, des pièces de monnaie, des céramiques, d'anciens manuscrits et livres, des statuettes et des objets d'utilité quotidienne.

Au rez-de-chaussée, une pièce, aménagée en 2017, présente les fresques de la salle des ambassadeurs, découvertes en 1965. Une salle de cinéma relate ces découvertes en plusieurs langues dont le français

Après quoi, nous sautons dans un taxi pour rejoindre l’Observatoire d’Ulug Beg, situé pas très loin. Nous accédons à l’Observatoire en passant devant la statue d’Ulug Beg et en montant un escalier ; le bâtiment renfermant le musée se trouve à gauche des caisses.

La construction de l'Observatoire commence en 1424 pour finir en 1429 ; Ulugh Beg y travailla et enseigna avec quelques soixante-dix mathématiciens et astronomes, aboutissant à la publication des tables sultaniennes, dont la précision resta inégalée pendant deux siècles. Malgré cela, l'Observatoire est détruit par des fanatiques religieux en 1449 et n'a été redécouvert qu'en 1908, par l'archéologue ouzbek-russe de Samarkand, Vassily Lavrentyevich Vyatkin ; grâce à des documents décrivant son emplacement,

il retrouve l'un des instruments astronomiques les plus importants de l'Observatoire : un grand arc utilisé pour déterminer midi exact. Une tranchée d'environ deux mètres de large a été creusée dans une colline le long de la ligne méridienne où l'arc était tracé. Aujourd'hui, une base circulaire montre un croquis de la structure d'origine et l'entrée de la partie souterraine restante du sextant Fakhri, à ce jour couverte. Le sextant mesurait onze mètres de long et trois étages de haut, mais a été construit sous terre pour le protéger des tremblements de terre. Gradué sur toute sa longueur, c'était le plus grand cadran de l'époque, avec un rayon de 40,4 m.

Après cette intéressante visite, nous retournons dans notre quartier pour prendre une collation et retour à l’hôtel pour la sieste. Repas agréable et, de nouveau, nous avons droit à un son et lumière en dégustant une petite glace.