Lundi 17 février 2020
Après le déjeuner, nous plions bagages et repartons à l’assaut des grandes et longues côtes, pas toujours goudronnées ! Quelques arrêts pour refroidir le moteur, le mode 4x4 une fois sur des passages en gravier, tout cela pendant 12 kms !
Même route qu’à l’aller ; donc, check point mais pas de contrôle pour nous, le militaire étant le même qu’à l’aller !
Puis, c’est la grande descente, au ralenti pour épargner les freins, une autre petite montée et dernière descente vers Al Mughsayl ; plein d’eau aux sanitaires de la plage, déserte, et bivouac idéale.
Mardi 18 février 2020
La nuit a été perturbée par des moustiques ! Nous quittons la plage vers 8h20, il fait 25° ! Nous commençons la remontée vers le nord et donc, c’est le chemin du retour !
A Salalah, dans la banlieue, opération « remplissage des bouteilles de gaz » ! 1ère adresse : pas possible ; 2ème adresse : seulement la Butane ; 3ème adresse : pas de GPL ; tant pis, on se contentera d’une seule bouteille ; puis, nous traversons des quartiers pittoresques, composées de boutiques de tout ce qui peut se réparer, sympa !
Maintenant, les courses ! Nous ne trouvons pas l’entrée du Carrefour ; nous allons donc en face, chez Lulu, où nous complétons les provisions pour plusieurs jours.
Nous quittons Salalah, direction le nord et déjeunons sur le parking du Parc du Wadi Dawkah, où se trouve une plantation de Frankincense Trees (arbres à encens).
Après Thumrayt, nous quittons le Massif du Dhofar et, maintenant, c’est très plat, sableux et caillouteux, à perte de vue ! Sauf des fermes qui utilisent d’immenses rampes d’arrosage en continu !
A Ubar (ou Shir), 100 kms aller-retour, visite du Parc Archéologique, pas transcendant mais sympa ; beaucoup de touristes étrangers amenés en 4X4.
La route est longue, très longue ! Droite, très droite ! Monotone, très monotone ! Avant la tombée de la nuit (18h45), nous quittons la route pour bivouaquer sur l’ancienne route, parallèle à la nouvelle.
Mine de rien, nous avons parcouru 439 kms !
Mercredi 19 février 2020
Nous nous levons dans le brouillard !
Les distances sont longues et nous faisons le plein de gasoil chaque fois que nous voyons une station !
Pour aller voir les gangas, sortes de perdrix rouges, nous quittons la route pour une piste, sans savoir si c’est la bonne, la visibilité étant très réduite !
Arrivés à l’Oasis de Muntasar, le brouillard se dissipe enfin ! Là, il y a encore un peu d’eau (source chaude souterraine ?) ; l’oasis est si étendue que l’on ne verra aucun ganga, seulement un canard que nous dérangeons visiblement !
Retour sur la route normale ; puis, sur l’ancienne, pour le déjeuner.
L’après-midi, il fait 30° ! La route est toute droite ou presque, sans rien à voir, que du désert ! A 300 kms de Nizma, nous voici sur une autoroute toute neuve, envahie par le sable, par endroits.
Nous nous arrêtons, pour la nuit, en retrait d’un grand parking aménagé.
Jeudi 20 février 2020
Encore du brouillard ce matin ! La nuit a été calme, le parking est resté désert ! Nous reprenons la route, le soleil n’apparaîtra que vers 9h.
A 80 kms de Nizma, la végétation réapparaît et donc, nous revoyons des chèvres et des dromadaires ! Nous apercevons aussi des montagnes.
A At Manah, nous visitons l’ancienne ville fortifiée, en adobe, restaurée à l’identique ; le gardien nous offre le café, accompagné de dattes trempées dans de la crème d’arachide, le tout très nourrissant ! Puis, il visite avec nous et commente ; très intéressant !
Déjeuner « léger » (because les dattes !) et nous filons à Jabrin pour visiter le Château qui domine toute la plaine ; c’est l’une des forteresses les mieux conservées du pays ; du haut des remparts, vue sur la cour centrale ; ce château se compose aussi de celliers à dattes, d’un système d’irrigation faisant office de climatisation (le « falaj »), de magnifiques plafonds peints de motifs floraux, de chambres funéraires aux voûtes sculptées.
Bivouac sur le parking.
Vendredi 21 février 2020
Ce matin, le ciel est un peu nuageux.
Nous nous rendons à Bahla ; nous faisons un tour au souk et au marché aux bestiaux où nous assistons à la vente « au plus offrant », plutôt réservé aux hommes.
Puis, quelques courses, sauf le téléphone (Omantel est fermé le vendredi). Enfin, nous visitons le Fort de Bahla, entouré de remparts, immense ; il daterait d’il y a 600 ans ! Hélas, aucun panneau explicatif, ni brochure ! Nous nous promenons, c’est tout ! Dommage !
Ensuite, nous nous rendons à Al Hoota : là, visite (très cher !) de la grotte, sympa, et du musée ; le train ne fonctionne pas !
Déjeuner sur le parking ; puis, nous repartons, traversons une zone de jardins irrigués par des « falaj » (ou aflaj), sortes de canaux étroits.
Retour en arrière ; nous longeons le Wadi Ghul, quasi à sec ; nous roulons dedans mais, à peine 1km plus loin, nous restons bloqués dans un lit de galets d’où nous avons du mal à sortir !
Demi-tour et même route, cette fois vers Misfat, où nous arrivons après une montée dont Oman a le secret, donc très raide ! Nous sommes à
Samedi 22 février 2020
Avant de reprendre la route, nous visitons Misfat, charmant village de potiers, aux maisons de pierre accrochées à la montagne.
A Bahla, enfin un Omantel ouvert où nous pouvons recharger le téléphone et Internet ; et nous voici reconnectés, les messages en attente pleuvent !
A la sortie de Bahla, nous prenons l’autoroute, direction Mascate (ou Muscat), et traversons une zone montagneuse ; le ciel est plutôt brumeux.
Nous arrivons dans les faubourgs de Mascate vers 12h30 et trouvons la laverie automatique quoique ce soit le responsable de la boutique qui s’occupe des machines ! En fait, c’est la pause-déjeuner et le travail reprend vers 16h !
Déjeuner en face, il fait 38° ! Pas d’ombre !
Puis, nous allons visiter l’Opéra, où nous pouvons stationner à quelques mètres de l’entrée, le long du trottoir.
La visite est guidée et commentée en anglais mais notre guide parle si vite que j’ai du mal à faire de la traduction simultanée pour Dominique ! Extérieur et intérieur à la fois sobres et grandioses : boiseries, lustres, plafonds, sols ; la scène, le plafond, les balcons sont amovibles et escamotables selon les représentations.
Retour à la laverie, les machines sont en route ; nous ne récupèrerons le linge lavé et séché que vers 18h15 ; la nuit commence à tomber et, heureusement, nous n’allons pas loin pour bivouaquer, la plage d’il y a 2 semaines, à 11 kms de Mascate.
Dimanche 23 février 2020
Ce matin encore, il fait beau : 24°
Nous longeons l’aéroport et de belles résidences (dont celle du Roi du Qatar).
Après de grosses courses à Carrefour, nous prenons la direction de la plage d’As Sawadi où nous étions, il y a 2 semaines, plutôt déserte.
Déjeuner et après-midi « blog-photos- et autres », tranquilos !
Lundi 24 février 2020
A 8h30, il fait déjà 25° !
Au village, les chèvres se régalent de nos déchets de salade, c’est quand même meilleur que les plastiques et cartons !
Nous suivons la côte mais, comme il y a beaucoup de villages, il y a beaucoup de ralentisseurs ! Nous optons pour l’autoroute !
Arrivée vers 10h sur la plage d’Al Khaburah ; déjeuner et blog.
L’après-midi, nous reprenons l’autoroute jusqu’à Sohar ; puis, nous quittons la côte jusqu’à Al Buraimi, la frontière omanaise ; c’est vraiment le chemin du retour !
A la station, nous liquidons nos Rials en gasoil, yaourts, pepsi, shampoing… il est content le vendeur !!!
Al Buraimi, nous sortons d’Oman : formalités : 15 minutes. Puis, direction les Emirats, 46 kms plus loin ; mais c’est la frontière pour les locaux !
Nous, c’est à Al Aïn, à nouveau 46 kms ! Là, visite de curiosité de la Police ; passage à l’Emigration pour les passeports (prise de photos) ; bureau de douane pour le carnet de passage en douane ; ensuite, nous sommes bloqués devant la barrière que le douanier refuse d’ouvrir, il faut passer au scanner sauf que le camping-car ne passe pas, trop haut !
C’est là que Dominique s’énerve et eng….e le bonhomme, moitié en français, moitié en « anglais de cuisine » ; du coup, il nous trouve un douanier qui finalise les formalités et complète le précieux carnet de passage en douane (que l’on a failli oublié !) ; enfin, la barrière se lève, nous sommes officiellement aux Emirats ! Il est 18h45, il fait nuit ; nous nous arrêtons en retrait de la route, c’est bruyant mais tant pis !
Mardi 25 février 2020
Au réveil, nous réalisons que nous sommes près d’un village, le long d’une piste très fréquentée par des troupeaux de dromadaires, en tenue « d’apparat », pour se rendre au célèbre Marché aux Dromadaires d’Al Aïn, super ! Il en arrive de tous côtés ! Mais, qui dit « dromadaires » dit « mouches » !
Détour pour le Djebel Hafeet, montagne calcaire « déchiquetée »,
Puis, nous reprenons l’autoroute ; il fait de plus en plus chaud, 34° à l’ombre, à midi !
L’après-midi, toujours sur l’autoroute, un pneu arrière éclate ! Nous roulions à 90 kms/h mais il faisait très chaud, environ 38° ! Dominique change la roue, qui n’est pas le même modèle ; un dépanneur s’arrête mais c’est fini !
Le problème sera de trouver un autre pneu, ici ! Nous continuons, tout en croisant les doigts ! Un convoi militaire nous double : 8 bus, des camions de matériels, une voiture de médecins, une ambulance, une dépanneuse !
Arrivée au bivouac vers 18h40, la nuit tombe, la plage est sympa ; nous sommes à une douzaine de kms de la frontière saoudienne.
Mercredi 26 février 2020
Ce matin, le vent est fort, le sable rentre, nous fermons les fenêtres !
Nous devons absolument trouver un marchand de pneus ! C’est la police qui nous escorte !
Bien sûr, nous ne trouvons pas le modèle idéal pour un camping-car bien chargé mais nous en achetons 2 qui feront l’affaire (du moins, nous l’espérons !), pour 85 euros, montés ; Assi, un client, nous sert d’interprète, vraiment sympa !
A 11h, Ch’ti Helix a 2 “bottines” neuves à l’avant ; nous récupérons les 2 anciens usagés, en secours, l’un aura sa place sur le toit ! Et, pendant que nous sommes dans le secteur « automobiles », nous faisons faire la vidange du moteur ; c’est un peu compliqué car le bouchon touche presque le silencieux ; finalement, le mécano réussit à dévisser le bouchon et se trouve aspergé d’huile !
Ensuite, nous essayons de dépenser le reste de nos Dirhams avant la frontière ; le vent a forci et éteint le frigo !
Arrivée à la frontière vers 14 heures 30