Lundi 26 mai 2025

Lever un peu en cata à 8h00, nous avons rendez-vous à 10h00 et devons encore prendre le petit déjeuner et faire les valises ; nous arrivons à l’heure chez la dermatologue qui, elle non plus, n’a pas su se lever ; elle arrive avec 30 minutes de retard ; elle contrôle la plaie et refait le pansement ; tout va bien, on peut partir ! Nous prenons un taxi pour retourner à l’hôtel et récupérer nos bagages, l’hôtel était très bien. Nous allons à pied à la gare qui se trouve à 5 minutes. Le train arrive à l’heure; Il est très rapide :160 kms/heure ! 50 minutes plus tard, nous arrivons, également à l’heure, à Rabat, nous prenons possession de notre appartement qui est à 2 minutes de la gare. Repos dans l’après-midi puis lessive

Mardi 27 mai 2025

C’est un peu la grasse matinée, lever 8h30 ; nous prenons le petit déjeuner à l’appartement ; nous avions décidé de faire les musées aujourd’hui mais ils sont presque tous fermés le mardi ! Nous prenons un taxi pour les Jardins Andalous, également fermés !

Donc nous visitons le site archéologique Rabat Tachfine découvert accidentellement en 2001, lors de l’aménagement d’un parking ; ce sont des restes qui appartiennent à des bâtiments datant d’époques différentes, il y a quatre ensembles différents : une enceinte, un fortin (qasr ou ribat), une porte monumentale et un entrepôt.

Ensuite, visite de l’ancien palais de justice qui sert actuellement de salle d’exposition ; l’artiste qui expose actuellement peint des toiles qu’un enfant de quatre ans ferait aussi bien !

Nous déambulons dans la Kasbah Oudayas, un vieil homme nous sert de guide, il ne sert pas à grand-chose mais il est content de gagner quelques dirhams.

C’est très touristique mais c’est joli, la vue sur Salé est superbe.

Pour finir, nous allons dans la Médina, en partie couverte ; beaucoup de marchands en tous genres ;

nous y trouvons également le Fondouk (Caravansérail) Ben Aissa qui appartient au Habous (bien inaliénable), a été édifié au XVIIIème siècle ; il porte le nom du célèbre corsaire Abdellah Ben Aïcha qui fut nommé en 1695 ambassadeur à la Cour de France auprès de Louis XIV. Il vécut à la médina de Rabat jusqu’à son décès en 1712.

Comme nous avons une petite faim, nous finissons notre visite de la Médina pour trouver un bon restaurant de poisson. Retour en taxi pour une bonne sieste.

Mercredi 28 mai 2025

Encore une belle journée qui s’annonce ! Après une machine à laver, nous commandons un chauffeur InDrive (c’est comme un Uber) ; nous nous faisons déposer à la Mosquée Assounna

qui n’est pas loin du Musée d’Art Moderne Mohammed VI (l’entrée coûte 6€) ; à l’extérieur, on reconnaît une statue de Botero ;

dans l’entrée, deux immenses suspensions en tissu ; le musée est divisé en trois salles ;

la première rassemble l’œuvre d’un artiste africain qui a peint les portraits de nombreux chef d’états africains ; on y trouve le Nigéria, le Togo, l’Ethiopie, la Guinée, le Ghana, le Congo, la RDC, le Rwanda et Madagascar.

La seconde salle regroupe l’œuvre de Tahar Ben Jalloun, « De l’écriture à la peinture », Tahar Ben Jelloun est un écrivain, poète et peintre franco-marocain, né le 1ᵉʳ décembre 1947 à Fès. Auteur de nouvelles, romans, poèmes et essais, il est lauréat du prix Goncourt pour son roman « La Nuit Sacrée » ;

la troisième exposition se trouve au sous sol : la « salle Mohammed Melehi » qui regroupe différents artistes.

Nous allons ensuite déjeuner au restaurant avant d’aller, à pied, visiter la Cathédrale Saint Pierre,

construite pendant le protectorat français au Maroc entre 1919 & 1921.

Nous prenons un taxi pour rejoindre le Mausolée Mohammed V ; le chauffeur est plutôt désagréable et se trompe en nous ramenant au musée Mohammed VI. Le Mausolée se trouve en hauteur avec la vue sur le Théâtre Royal et la tour Mohammed VI.

Il y a des gardes à cheval à l’entrée ; sur l’esplanade, on trouve des colonnes et, d’un côté, le Mausolée

à l’entrée, il y a un garde de chaque côté et, à l’intérieur, un garde à chaque coin ; le sarcophage se trouve dans la partie inférieure du mausolée. Nous repartons en InDrive jusqu’à chez nous.

Jeudi 29 mai 2025

Lever 7h30, nous filons prendre le petit déjeuner à la gare ; dehors la température a bien augmenté, 33° ! L’orage de la nuit n’a rien rafraîchi ! A l’appartement, nous préparons les bagages. C’est une journée de voyage, notre train pour Fès n’est qu’à 13h21 et nous devons libérer les lieux à midi ; on déjeune au MacDo de la gare ; le train arrive avec 20 minutes de retard, nos places sont déjà occupées, nous ne sommes pas ensemble mais l’un derrière l’autre, pas de risque de dispute ! Le train roule à bonne allure, 160 km/h jusqu’à Kenitra puis, 140 après ; nous sommes en première classe, les sièges sont confortables. Plus nous allons vers l’est, plus il fait chaud, c’est prévu 38° à notre arrivée à Fès et pour plusieurs jours ! Arrivés à Fès, nous regagnons notre hôtel à 5 minutes à pied ; la chambre est agréable et propre même si elle est un peu vieillotte, et la clim fonctionne !

Nous allons dîner dans un resto chic : Saint Pierre pour Odette, entrecôte (qui n’est en fait que du faux filet) pour moi ; il tombe quelques gouttes.

Vendredi 30 mai 2025

La nuit a été calme ; vers 1 heure du matin, on a pu fermer la climatisation. L’hôtel ne propose pas de petit déjeuner, nous allons au coin de la rue ; un cireur de chaussures passe, 0,50€, j’en profite, elles en avaient bien besoin.

Après nos ablutions, nous prenons un taxi ; ils ont un compteur mais ne veulent pas s’en servir ! On conclut à 20 dirhams (2€) pour nous emmener jusqu’à la Médina  appelée Fès el Bali,

Nous trouvons ou plutôt un guide (Hassan) nous trouve, nous le prenons pour 300 dirhams (30€) pour 3h30 de visite ; c’est pas plus cher que de prendre 2 places dans un groupe ; c’est cher mais, au moins, pour la première journée, on verra le principal. La Médina de Fès  fut fondée au IXe siècle ; Fès a connu sa période faste aux XIIIe et XIVe siècles, sous la dynastie mérinide, quand elle supplanta Marrakech comme capitale du royaume. Le tissu urbain et les monuments essentiels de la médina remontent à cette période : médersa, fondouks, palais et demeures, mosquées, fontaines, etc. En dépit du transfert du siège de la capitale à Rabat, en 1912, elle garde son statut de capitale culturelle et spirituelle du pays et est inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 1981.

On y découvre différents quartiers, le plus connu étant celui des tanneurs. Les tanneries de Fès, n'ont pas changé depuis l'époque médiévale du Maroc ; l’odeur nous semble moins forte que lors de nos précédentes visites. Les peaux sont tout d’abord trempées dans un mélange d’urine de vache, de chaux vive, d’eau et de sel. Ce mélange caustique contribue à décomposer la résistance du cuir, détacher l’excès de graisse et de chair, et des poils qui sont restés dessus. Les peaux y sont trempées pendant deux à trois jours, après quoi les tanneurs suppriment, à la main, les excès de poils et de graisse en vue de préparer les cuirs pour la teinture. Les peaux sont ensuite trempées dans un autre ensemble de cuves contenant un mélange d’eau et d’excréments de pigeons. L’excrément de pigeon contient de l’ammoniaque qui agit comme agent adoucissant qui permet aux cuirs de devenir malléables afin qu’ils puissent absorber le colorant. Le tanneur utilise ses pieds nus pour malaxer les peaux jusqu’à trois heures durant pour obtenir la souplesse souhaitée. Les peaux sont ensuite placées dans des fosses de teinture contenant des colorants végétaux naturels, tels que la fleur de pavot (rouge), l’indigo (bleu), le henné (orange), le bois de cèdre (brun), la menthe (vert), et le safran (jaune). D’autres matériaux utilisés pour la teinture comportent de la poudre de grenade, qui est frottée sur les peaux pour les rendre plus lâches, et de l’huile d’olive, qui les rendra brillantes.

Nous visiterons également la Madrasa Cherratin, première réalisation culturelle et scientifique sous la dynastie alaouite, cette madrasa était autrefois un centre d'hébergement pour les étudiants de pays lointains à la recherche de science et de connaissances.

Petite visite au Funduq Ash-Shamma'in (Caravansérail). Le bâtiment est généralement daté du XIIIe siècle, bien que certaines sources attribuent sa fondation à la période almoravide (11e-XIIe siècles). Il a subit plusieurs incendies dont le dernier en 1974. Il a été récemment restauré en 2016 et rouvert en 2018 en tant que centres d'artisanat traditionnel dans la médina de Fès. Depuis la restauration, les éléments de boiserie originaux du Funduq Shamma'in sont exposés dans la cour.  

Nous verrons également d’autres quartiers comme ceux de l’alimentation, du filage  de l'agave, aussi appelé "soie de cactus" ou "sabra", une pratique artisanale au Maroc qui consiste à extraire des fibres de l'agave pour créer un tissu utilisé dans divers produits. Ces fibres, extraites des feuilles de l'agave, sont ensuite préparées, séchées et filées à la main ou avec un métier à tisser.

Nous n’irons pas jusqu’au bout de la visite, car nous fatiguons, nous avons encore 2 jours à passer ici ; on prend un taxi pour rentrer à l’hôtel. Ce soir resto poissons.

Samedi 31 mai 2025

Il fait déjà chaud au lever ; ils annoncent 38° pour la journée, on décide de ne rien faire, nous sortons uniquement pour le petit déjeuner et allons au restaurant le soir.

Dimanche 01 juin 2025

Nous constatons qu’il fait plus frais ce matin, c’est même agréable ; nous décidons d’aller visiter Meknès ; nous arrivons, malgré notre lever tardif, à prendre le train de 9h40 ; comme d’habitude, nos places sont déjà occupées ! Ce n’est pas grave, nous prenons les deux places qui restent ; arrive une dame qui a la place que j’occupe ! Pas de problème ! La dame qui occupe ma place lui propose, comme elle est seule, de récupérer la place qu’elle aurait dû occuper dans l’autre compartiment, vous suivez ? C’est compliqué mais tout s’arrange !!! 35 minutes plus tard, nous arrivons à la gare de Meknès ;

on prend un taxi qui met le compteur et, pour 1€20, nous conduit à la médina, devant la porte Bab El Mansour appelée également la porte du Renégat ; c’est la porte la plus importante de la ville, elle est située face à la célèbre Place Lahdim.

On prend ensuite une calèche au prix officiel, 18€ pour 45 minutes de balade ( on culpabilise un peu pour le cheval !) ; nous faisons le tour des remparts avec arrêt devant la Porte Moulay Ismail derrière laquelle se trouve le golf ; petit arrêt devant le mausolée du même Moulay Ismail que nous visiterons plus tard ;

autre arrêt devant le bassin Souani où l’on trouve la sculpture Guarab qui représente un porteur d’eau.

Une fois le tour des remparts terminé, nous allons visiter le mausolée Moulay Ismail, on retrouve souvent son nom à Meknès ; le personnage est né vers 1645 et meurt le 22 mars 1727 à Meknès ; Il est le fils d’une esclave noire et de Moulay Chérif Ben Ali, considéré comme le premier souverain de la dynastie Alaouite. Son destin ne le prédestine pas à diriger le Maroc. Et pourtant… Moulay Ismaïl, qui fut gouverneur de Meknès, puis calife feudataire et vice-roi de Fès, accède au trône après la mort de son demi-frère, Moulay Rachid, en avril 1672. Durant ses 55 ans de règne, il réussit à unifier son royaume malgré les nombreuses rebellions dont il est victime, à l’embellir et à en étendre le territoire. À force de batailles et de sacrifices humains, il parvient à évincer les étrangers des places fortes, n’hésitant pas à utiliser ceux faits prisonniers comme monnaie d’échange ou pour construire les imposants remparts et le palais Dar El Makhzen de Meknès. En plus de ses quatre femmes, il dispose d’un harem constitué de 500 concubines ; des compagnes qui lui donnèrent plus de 700 enfants ! Certaines sources affirmant même qu’il en aurait eu plus de 1 000 !

Après la visite, nous allons au musée national de la musique « Dar Eljamil » ; c’est une résidence palatiale construite en 1882, de type andalou, ll contient une collection impressionnante d'instruments de musique présentés avec les costumes des musiciens,

la visite est instructive. Pour finir notre minitour de Meknès, nous allons nous perdre dans la médina qui ressemble à beaucoup d’autres ;

la fatigue commençant à se faire sentir, nous décidons de reprendre le train de 14h49 pour Fès, après une halte rafraichissement. De retour, on fait une petite sieste et nous nous occupons du blog. Ce soir, on retourne au resto de poissons du premier jour.

Lundi 02 juin 2025

La température a bien baissé, il fait même un peu frais, le ciel est couvert. Nous décidons de retourner dans la médina sans but précis, sans guide et en marchant à notre rythme.

Nous visiterons le Fondouk Staouiniyine (caravansérail) ; fréquenté jadis par des commerçants tétouanais, Foundouk Staouniyine est l’un des plus anciens centres commerciaux de Fès qui, actuellement, regroupe des artisans tisseurs, D’une surface utile de 437 m², le Fondouk Staouniyine comprend 5 ateliers de finition-vente, 14 espaces d’exposition vente, une librairie, un espace dédié à la tapisserie, un café restaurant, un atelier de formation et des espaces communs..

Nous remontons ensuite la médina en partant de la mosquée El Bestounia jusqu’à la porte Bad Guisa ; plus nous allons vers le nord de la médina, plus les rues se vident des touristes et commerçants.

Retour en taxi pour l’hôtel, nous passerons l’après- midi à nous reposer.

Mardi 03 juin 2025

Lever 7h40, nuageux ; aujourd’hui, nous retournons à Tanger ; notre premier train est à 10h40, la gare est à 5 minutes à pied, départ à l’heure ; on blablate avec nos voisines, une marocaine vivant au USA et une allemande qui voyage en sac à dos ;

nous changeons de train à Kénitra, pour un TGV direct jusqu’à Tanger./ 50 minutes  plus tard, nous arrivons. Nous rejoignons l’appartement que nous avons loué dans le même immeuble que la dernière fois. Nous allons récupérer, dans un Western Union, l’argent pour payer le dentiste.

Dîner dans notre restaurant préféré de poissons « Pesca del Dia », Lotte grillée pour nous deux. Retour à l’appartement en passant par le petit marchand de glaces.

Mercredi 04 juin 2025

Temps couvert ce matin, petit déjeuner au bistrot d’en face « Le Jardin » ; nous avons rendez-vous à 10h00 chez le dentiste, qui est à l’heure ; nous en ressortons à 12h30 ! Nous grignotons à l’hôtel puis, repos avant d’aller dîner à notre resto de viande « La Grillardière »

Jeudi 05 juin 2025

Rien de spécial, je profite du dentiste pour me faire faire un petit détartrage, après- midi à ne rien faire ou presque Balade sur la plage ; dîner : poissons.

Vendredi 06 juin 2025

Odette a rendez-vous chez le dentiste à 10h00 pour une dernière séance ; il et ponctuel et nous ressortons à 12h00 ! Nous prenons un taxi inDrive pour nous rendre à la « Grotte d’Hercule » l’entrée est cher pour ce qu’il y a à voir, une simple grotte avec une ouverture sur la mer, 8€ par personne pour 2 minutes de visite ! Une petite glace en sortant et retour en taxi inDrive à l’appartement.

Nous voulions dîner dans notre resto de poissons mais c’est l’Aïd-al-Adha, le resto ferme à notre arrivée, nous retournons à notre resto viande. Nous rentrons et préparons les bagages ; demain, lever à 2h45 pour rejoindre l’aéroport !

Samedi 07 juin 2025

 Lever comme prévu à 2h45 ; Omar, notre taxi, nous prend à 3h30, comme prévu. Pas d’attente pour l’enregistrement et les formalités de douane et de police ; nous prenons notre petit déjeuner dans la salle d’embarquement. L’avion, qui devait partir avec 15 minutes de retard, part avec 5 minutes d’avance !

Arrivés à Charleroi, nous appelons la navette du parking qui arrive dans les 5 minutes. Beaucoup de monde sur l’autoroute, nous avons même un gros bouchon dans les travaux dû à une vingtaine de cigognes sur le bord de la route, tout le monde ralentit pour voir ça ! Nous nous arrêtons au Buffalo de Petite Forêt pour déjeuner. Quelques courses au Carrefour de notre village et le voyage se termine à 14h30.