Mercredi 11 septembre 2024

Notre taxi nous prend à 09:00, après le petit déjeuner, pour Khiva ; le chauffeur est un jeune sympa qui parle bien anglais, il nous cite tous ses films français préférés, Fantômas, Taxi, etc.…. !

A 11:30, nous arrivons à l’hôtel, grande chambre spacieuse ; une navette nous emmène au Centre Historique ; le prix de l’entrée pour deux jours est assez élevé pour le pays, nous n’irons que demain,

nous en profitons pour déjeuner. Nous allons jusqu’à la gare pour réserver un train pour Boukhara mais, pas de chance, il n’y en a pas le dimanche, nous prendrons le taxi, 65€ pour 450 kilomètres !

Nous  passons au supermarché pour quelques bricoles et trouvons un marchand de glaces ! Retour à l’hôtel, le chauffeur essaie de nous la faire à l’envers en nous demandant à l’arrivée 35000 Sum au lieu des 8000 Sum habituellement ; du coup, je lui en donne 7000, cela lui apprendra peut-être l’honnêteté, pas content le monsieur ! Fin d’après-midi au calme à faire le blog.

Jeudi 12 septembre 2024

Odette n’est pas en forme, elle tousse depuis 2 jours ; vers 9h00, nous prenons notre petit déjeuner et parlons avec un couple de français et leurs 2 enfants qui font le tour du monde, ils arrivent de Dubaï et repartirons pour la Malaisie. Nous retournons dans la chambre où Odette s’endort et ne se réveille qu’à midi ! Il y a une suspicion de Covid ! Nous prenons la navette pour rejoindre le Centre Historique ;

mission du jour : un bon restaurant, c’est chose faite avec le Ayvon, nous prenons tous les deux une pièce de bœuf et, en plus, quelques frites ; la viande est extra ! Odette ne finit pas son assiette ; grand cœur, je me dévoue !!!

Après ce festin, nous faisons le tour de la ville historique, c’est vraiment très beau ; nous trouvons un glacier, ouf !

Retour à l’hôtel en taxi pour une petite sieste. Après-midi tranquille, soirée vidéo et blog.

Vendredi 13 septembre 2024

Lever 8h30, beau soleil 22°. Petit déjeuner copieux, nous discutons avec la famille française et échangeons des infos.

Vers 11h00, nous partons en balade avec la navette, du côté de la vieille ville ; là, nous retenons, pour 15h00, une guide qui parle français. Retour en taxi à l’hôtel.

A 14h15, nous reprenons la navette, notre guide arrive à 15h00 pile !

La visite commence par la Madrasah (https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dersa) Muhammad Amin Khan, elle a été construite de 1851 à 1854, sous le règne de Mohammed Amin Khan. C'est alors la médersa la plus grande d'Asie centrale, car elle pouvait accueillir deux cent soixante étudiants dans un bâtiment de 72 mètres sur 60 mètres et une cour carrée de 38 mètres de côté1. Les anciennes cellules d'étudiants sont pour la plupart conçues avec deux chambres. Celles en façade donnent chacune sur un balcon en loggia. La médersa abritait également la haute cour de justice du khanat de Khiva ; elle est devenue un hôtel de luxe (Hôtel Khiva), pouvant recevoir une centaine de touristes, et accueille aussi une agence de tourisme.

Juste à coté se trouve le minaret Kalta Minor, (https://fr.wikipedia.org/wiki/Kalta_Minor) Le minaret a été construit sur ordre du souverain du khanat de Khiva, Mohammed Amin Khan qui avait l'intention d'en faire le minaret le plus élevé d'Orient. Son diamètre à la base est de 14,2 mètres. Il devait s'élever entre 70 mètres et 80 mètres de hauteur, avec une forme fuselée, le diamètre diminuant au fur et à mesure. Cependant, les travaux doivent cesser, alors que le minaret atteint 29 mètres de hauteur. Selon l'historien de Khiva, Agakhi, la construction a dû s'interrompre à cause de la mort du khan Mohammed Amin en 1855. La légende affirme que l'émir de Boukhara, ayant appris que le khan de Khiva faisait construire un minaret de telles proportions, voulait aussi en faire construire un tout aussi unique à Boukhara. Il aurait donc commandé au maître d'œuvre de Khiva de se rendre à Boukhara après la construction du premier minaret. Mais le khan de Khiva aurait eu vent de l'affaire et ordonna de faire tuer le maître d'œuvre dès que le minaret aurait été terminé. L'architecte, ayant été mis au courant, s'enfuit aussitôt, en laissant les travaux inachevés. En réalité, les travaux s'interrompent car le minaret se serait effondré s'il avait été encore élevé.

On visite Koukhna Ark : à gauche de l’entrée, un petit bâtiment est le Zindon, la prison sur la place principale ; c’est là qu’on enfermait les condamnés avant leur exécution, elle est transformée en un petit musée où vous pouvez admirer avec quelle cruauté ils étaient punis : pour une femme adultère, on la mettait dans un sac avec des chats enragés et était battu à coup de bâton ; pour les autres condamnés, soit ils étaient jetés du minaret ou enterrer vivants ou empalés, et bien d’autres supplices.

Dans la cour, la Mosquée d’été, à ciel ouvert est ornée de carreaux bleus et blancs,

Face à l’entrée de l’Ark, se trouve la salle du trône où l’on  voit la reproduction du trône qui se trouve en Russie.

Après quoi, nous nous arrêtons chez un menuisier qui travaille le bois à l’ancienne, il fabrique des piliers en bois et quelques petits objets pour les touristes comme des lutrins, nous en achèterons un.

Nous prenons ensuite la direction de Tach Khaouli et du harem, Odette ne me lâche pas ! Pas de chance, les concubines sont en vacances. Le harem, première partie à être construite, est disposé autour d'une cour rectangulaire avec cinq loges soutenues chacune d'un pilier de bois sculpté. Quatre loges étaient dévolues aux quatre épouses légitimes du khan et la cinquième, la plus grande, au khan.

Les appartements sont tous conçus selon la même architecture : une haute loge (ou loggia) ouverte en direction du nord-ouest, pour l'été et une pièce attenante pour les mois d'hiver. L'ensemble est décoré de majoliques bleues et blanches, œuvre d'Abdoullah Djinn. Les plafonds en bois sont décorés de motifs jaunes et rouges.

Arz Khaouli La Cour de Justice, ou encore en persan Arzkhaneh, était le lieu où le khan tranchait les litiges et rendait justice. Cette partie se trouve dans le quart sud-ouest du palais. Elle est deux fois plus grande que l'Ichrat Khaouli. Les murs sont eux aussi décorés de revêtements de faïence. Deux escaliers latéraux permettent l’accès à la plateforme surélevée de l’iwan (ou loggia) au fond duquel se trouvent trois portes. Une plateforme destinée à installer une yourte est disposée dans la cour, dans le prolongement de la colonne de la loggia, en parfaite symétrie.

Nous poursuivons notre visite en allant visiter la Mosquée Juma, l’ancienne mosquée transformée en musée pouvait accueillir 5000 fidèles, elle est constituée de 218 colonnes dont les plus vieilles ont plus de mille ans.

Nous finirons notre visite par le Mausolée de Pahlavon Mahmud, le premier mausolée en briques crues érigé au-dessus de la pierre tombale de Pahlavan Mahmoud au XVIIe siècle. C'était un petit bâtiment à une chambre, surmonté d’un dôme qui s’effondra avec le temps. Plus tard, sous le règne d’Allakuli-khan, en 1835, une nouvelle structure en briques brûlées fut construite sur les ruines de l'ancien bâtiment, que nous pouvons voir à ce jour. Aujourd'hui, le bâtiment comprend une salle de prière qui sert également d’antichambre au mausolée et le mausolée lui-même. En 1810, une petite porte sculptée décorée d’élégants ornements et des détails en ivoire fut ajoutée au mausolée comme un accés supplémentaire. Après l’annexe d’un grand khanqah, l’ensemble se transforma finalement en nécropole des dirigeants du khanat de Khiva. Aujourd'hui, khanqah représente la structure centrale de l'ensemble.

18h00, nous disons au revoir à notre guide que je recommande (Ayden +998935249523)

Pour finir cette journée, nous allons dîner dans notre restaurant préféré et nous nous baladons dans la ville, de nuit, avant notre retour à l’hôtel.

Samedi 14 septembre 2024

Lever 7h40, 17°, matinée blog ; on entame notre 3^ème semaine. Aujourd’hui, pas grand-chose, nous prenons un taxi pour faire un tour au bazar qui est sans prétention, mais cela nous occupe pour notre dernier jour à Khiva.

De retour à l’hôtel, nous préparons le blog ; puis, nous faisons une bonne sieste. Le soir, nous retournons dans la vieille ville pour y dîner, nous choisissons la Terrasse qui permet d’avoir une belle vue sur la ville illuminée mais dîner moyen ;

nous terminons la journée par une balade nocturne, accompagnée d’une petite glace. Retour à l’hôtel pour cette dernière soirée avant notre départ, demain matin, en taxi, pour Boukhara.