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Lundi 1er décembre 2014

      La pluie a chassé tout le monde ou presque !

Nous payons la note et prenons un taxi jusqu'au Terminal Norte ; là, nous achetons 2 allers simples pour Santa Fe de Antioqua, le bus est climatisé. Nous traversons des paysages de montagnes et de forêts, passons dans un très long tunnel qui descend assez bien et qui raccourcit beaucoup le trajet ; après plusieurs arrêts dont San Geronimo, nous arrivons à Santa Fe de Antioqua vers 10h30. 

Un tuk-tuk (moto-taxi) nous emmène à l'hôtel Guaracu où nous laissons nos bagages (nous aurons la chambre à 15h).

        Tout de suite, la ville, de style colonial, nous séduit. Nous nous promenons dans les rues étroites et pavées, visitons le Musée Juan del Corral, où a été signé l'Acte d'Indépendance d'Antioqua. 

Nous déjeunons dans une panaderia (boulangerie-resto), un feuilleté fourré de jambon, de fromage et...d'ananas ! Surprenant mais très bon, une grosse glace comme dessert, tout ça pour moins de 3 euros pour nous deux !

        Il commence à faire très chaud, nous ne sommes plus qu'à 560 m. Enfin, nous avons la chambre, climatisée ; nous avons choisi la formule « pension complète » ; l'hôtel nous plaît beaucoup : personnel très sympathique, repas copieux et variés (buffet à volonté), piscine et, surtout, calme !!!

        Vers 18h, nous allons visiter L'église Santa Barbara, ouverte car il y a une messe ; c'est la plus ancienne, elle est jolie et relativement sobre ; c'est la seule ouverte la semaine ; l'église Jesus  Nazareno est en rénovation.

Mardi 2 décembre 2014

      Enfin une nuit sans bruits ! Et une douche chaude ! Petit déjeuner-buffet à volonté, très bon, même le café qui, souvent en Colombie, est « tinto », c'est-à-dire très clair et ultra-léger.

        Ce matin, nous partons au Terminal des bus pour consulter les horaires de retour ; puis, nous prenons un tuk-tuk pour visiter, à 5 kms, le Puente del Occidente qui enjambe le Rio Cauca : 291 m. de long, 8,7 m. de large, 225 T. ; ce pont suspendu, mis en service en 1895, a demandé 8 ans de travaux, possède 2x84 câbles et 93 traverses qui, à l'origine étaient en bois ; il est réservé aux véhicules légers et aux piétons ; ouvrage impressionnant. 

        Retour à l'hôtel ; Dominique profite une dernière fois de la piscine et, après un déjeuner copieux, nous rentrons à Medellin ; le bus est complet, certains voyageurs restent debout ou s'assoient sur le capot-moteur ; nous arrivons vers 16 h.

Nous avons réservé une chambre dans un Bed and Breakfast, dans le quartier El Poblado, très différent du premier quartier, plus calme et plus huppé. En entrant dans la chambre, nous dérangeons un gecko qui détale ! La fenêtre donne sur un jardin fleuri qui attire les colibris. Le soir, on pourrait voir des chauve-souris.

        Nous dînons dans une authentique pizzeria italienne, à quelques mètres de là ; en dessert, une excellente glace-maison. Après une promenade digestive dans le quartier, nous revenons à l'hôtel Tamarindo.

Mercredi 3 décembre 2014

      La nuit a été très calme ; dans le jardin, il y a des feeders, donc des colibris, attirés par l'eau sucrée.

Nous laissons nos bagages à la réception pour visiter cette partie de la ville ; nous nous rendons à pied à El Castillo, château gothique médiéval du XIXème, construction assez insolite entourée de jardins à la française ; le propriétaire, marié à une allemande, y a rassemblé de beaux objets (meubles, vaisselle, lustres, poteries), essentiellement d'origine européenne : France, Italie, Allemagne.

        De retour à l'hôtel, nous récupérons nos bagages et prenons un taxi pour le quartier San Diego ; là, un « rabatteur » nous trouve un autre taxi que nous partagerons avec 2 autres personnes, histoire de ne payer que la moitié de la course ! 

        Nous décollons à 19h. et atterrissons une heure plus tard à Carthagènes ; à la descente de l'avion, nous ressentons tout de suite l'humidité ambiante (nos lunettes se couvrent de buée!). Après la récupération des bagages, nous prenons un taxi ; ici, pas de compteurs, les prix sont fixés à un guichet spécial, avec un ticket de caisse.

        A l'hôtel, l'accueil est très sympa (nous payons d'avance), la chambre spacieuse, climatisée, équipée d'un frigo, au 9ème étage. De plus, nous avons une belle vue sur le Fort San Filipe. Nous dînons dans une sorte de snack, une plancha avec viande, saucisse, banane plantain, pomme de terre en robe des champs, salade et un grand verre de pepsi , copieux et bon, pour moins de 10 euros pour nous deux !

        Retour dans la fraîcheur de notre chambre ; ce soir, match de foot Colombie-Argentine ! Tout le monde suit le match dans la rue, des écrans sont installés dans les cafés et restos ; match nul, pas trop de manifestations exubérantes.

Jeudi 4 décembre 2014

      Nous sommes réveillés par l'orage et la pluie, mais il fait quand même 26° à 7h !

Petit déjeuner-buffet copieux. Sur les conseils de l'employée de la réception, je vais porter du linge dans une lavanderia et reviens, sans me perdre dans le dédale des petites rues!

        Nous profitons du frigo pour acheter quelques provisions : eau, yaourts, de quoi pique-niquer dans la chambre. Déjeuner à l'hôtel ; puis, balade dans le Quartier Getsemani, coloré, typique, très fréquenté. La chaleur humide nous incite à rentrer ; nous dînerons dans la chambre.

Vendredi 5 décembre 2014

        Ce matin, il fait gris mais déjà 27°.

Nous décidons de faire le circuit dans le Centre Historique, au départ de la Tour de L'Horloge ; nous parcourons de petites rues pavées, étroites, bordées de maisons aux balcons fleuris, qui mènent à des places ombragées. Nous visitons la Cathédrale, en rénovation, le Musée de l'Or, gratuit, pas très grand mais qui donne bien une idée des civilisations antérieures, dont les Sinú ;

nous visitons aussi la plus ancienne des églises (XVIème siècle), Santo Domingo, dont la particularité est l'emplacement du clocher, à droite ; au Couvent San Pedro de Claver, nous entrons, par erreur, par la sortie (l'église), visitons et sortons par l'entrée...payante ! Nous longeons les remparts.

        Retour à l'hôtel, au frais ; nous pique-niquons dans la chambre, non par souci d'économie mais parce que les portions sont plus que généreuses dans ce pays, nous ne sommes pas habitués.

        Le soir, nous dînons au Pikoriko, le petit resto du 1er soir, qui deviendra notre cantine. C'est le week-end, il y a beaucoup de monde dans les rues.

Samedi 6 décembre 2014

      Nous changeons de quartier, longeons la Mer des Caraïbes jusqu'à la Chapelle et la Casa de Rafael Núñez ; la chapelle est très sobre et jolie ; dans le choeur, les tombeaux des époux Núñez ; 

la maison est de style colonial. Rafael Núñez est l'auteur de l'hymne national et l'un des rédacteurs de la Constitution de 1886 ; il fut réélu 4 fois à la présidence de la République.

Puis, nous parcourons les fortifications Santa Catarina et San Lucas, visitons les puits. 

        Dans l'après-midi, nous repartons à pied (et par 30° et 80% d'humidité, on a du mérite!) vers Bocagrande, en longeant la mer ; les plages sont bondées. Nous revoyons le fourgon chilien aperçu à Barichara ; en fait, les proprios sont français, Delphine et Adil ; nous discutons un bon moment, réalisons que nous avions en commun d'autres français rencontrés à Iguaçu en 2011 !

         Nous rentrons en taxi, il fait décidément trop chaud pour faire la retour à pied. Devant l'hôtel, un podium a été installé, avec sono etc... ça promet ! Quand nous sortons le soir pour le dîner, tout a été rangé ! Mais, il y a un match de foot à la télé, que tout le monde regarde, installé dans la rue.

Leur camion est à vendre, immatriculé au Chili ; si vous êtes intéressé :                        aadil.34@hotmail.fr

Dimanche 7 décembre 2014

      Nous visitons le Musée de l'Inquisition (instruments de tortures) et de l'Histoire de Cartagena ; intéressant, sans plus. 

Enfin, nous trouvons une carte postale que nous postons dans une boîte à l'entrée du magasin, le patron m'affirmant qu'elle serait envoyée !!!

        Le reste de la journée se passe tranquillement ; beaucoup de monde dans les rues, c'est dimanche. D'après l'ordinateur, le bateau qui doit emmener nos véhicules en Europe est arrivé à Manzanillo (Panama), ce soir.

Lundi 8 décembre 2014

      Jour J -1 !

Le Tulega a déjà repris la mer, avec une journée d'avance ; Helix et ses copains de route sont à bord ! (enfin, on l'espère!!!)

        Nous allons faire nos derniers achats et, ainsi, éliminer nos pesos colombiens qui ne se changent pas. Le calme des rues presque désertes nous étonne ; pas mal d'édifices sont fermés ; que pasa ? C'est férié, pour la Bénédiction des Cierges ; voilà pourquoi, ces derniers temps, tous les petits marchands de rues vendaient des bougies multicolores !

        L'après-midi, opération bagages ; il faut prévoir jusqu'à Paris (3 avions), répartir les poids. Le soir, dernière parilla (ou plancha) au Pikorico. Il fait beaucoup moins chaud, un petit vent rafraîchit l'atmosphère.

Mardi 9 décembre 2014

       Lever 6h30, 27°, soleil et ciel bleu ! C'est le grand jour : on quitte la Colombie et l'Amérique du Sud, à la fois tristounets et contents de rentrer ! Les bagages sont bouclés ; un taxi nous amène à l'aéroport ; là, la demoiselle du guichet nous propose le vol d'avant pour Bogota, OK. Pour embarquer, il faut sortir et marcher sur le tarmac : dernière bouffée de chaleur humide, qui ne nous manquera pas !

         Une heure plus tard, nous voici à Bogota, le ciel est très gris et orageux, il ne fait plus que 14° ; nous liquidons nos pesos colombiens (qui ne se changent pas) en achetant de quoi déjeuner ; nous sortons nos polaires qui n'ont pas servi depuis plus de 2 mois ! Il faut dire que Bogota se trouve à 2640 m., 3ème capitale la plus haute du monde après La Paz et Quito.

         Nous embarquons à l'heure, 14h, sous une pluie battante ; heureusement, l'accès à l'avion se fait par un satellite ! A 15h., nous décollons; adieu (ou au revoir) la Colombie et l'Amérique du Sud !!!

         Arrivée à Madrid vers 7h, heure locale, il ferait 1° !!! Malgré les distances assez importantes entre le Terminal 4S où nous atterrissons, le Terminal 4 où nous récupérons les bagages et le Terminal 1 où un bus nous emmène, nous avons tout juste le temps d'enregistrer le sac à dos et nous pour Paris avec EasyJet ; par contre, à l'embarquement, comme il n'y avait plus de place dans les casiers à bagages, un employé très désagréable met tous les bagages-cabines en soute.

         A Roissy, nous récupérons tout et nous retirons, à la borne SNCF, nos billets de train réservés sur Internet depuis l'Equateur. Michel nous attendait à Lille-Europe pour nous ramener chez nous vers 15h., contents d'être de retour, un peu déphasés quand même, car nous n'avons pratiquement pas dormi depuis 36 heures ! Dur, dur !!!