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Bivouacs Mexique 2017 pour Tom Tom
Jeudi 23 février 2017
6h30 : réveil en même temps que le groupe du camion frigo ! Nous sommes à 70 kms de la côte. Le petit déjeuner est correct : café, petit pain + le même plat qu’hier, que nous n’avons pas pris.
nous avons vu un banc important de dauphins, des fous de Bassan, des frégates…
Frégates
Le pilote monte à bord ; puis, un remorqueur vient pour aider le ferry à entrer dans le port de Mazatlan et à se mettre à quai, ce qui est fait vers 9h30 ;
Après seulement un contrôle des papiers du véhicule et rien d’autre, nous sortons du port vers 10h ! Ce week-end, c’est le carnaval et ça dure 5 jours ! Après de grosses courses de produits frais, nous prenons la direction de Tepic, par la nationale, belle route, davantage de végétation.
Déjeuner dans une petite rue, derrière la station ; il fait très chaud, 33° ! L’après-midi, nous continuons sur la route 15, qui traverse des zones cultivées : thé ou café (?), tomates… beaucoup de main d’œuvre pour les cueillettes.
A Escuinapa, nous bifurquons sur une piste qui mène au Pacifique et à un hôtel camping, assez chouette, face à l’océan.
Nous faisons la connaissance d’Adèle, une française du Saskatchewan (Canada).
Vendredi 24 février 2017
Ce matin, beau temps, 20°. Nous devons changer d’emplacement car un iguane squatte le tuyau des vidanges !
Nous avons de nouveaux voisins, québécois, Annie et Christian, torréfacteur de café à Montréal, qui visitent les plantations de café de l’Amérique Centrale.
La route du café! - Lenoir & Lacroix
Comprendre, découvrir et rencontrer les artisans des terroirs café , via un regard critique des aspects historiques et sociologiques de leurs développements. La démarche du projet Lors d'un par...
Nous discutons pas mal à l’apéro, pris dehors sous un magnifique ciel étoilé.
Samedi 25 février 2017
Ce matin, l’atmosphère est humide, beaucoup d’embruns mais du soleil.
Nous passons la matinée à nos travaux de peinture ; tout est terminé pour midi ! Résultat satisfaisant, c’est vraiment plus clair ! Nicole et François ne reconnaîtraient pas leur Roadtrek !
Après-midi : piscine pour Domi, repos et bla-bla avec Adèle, puis avec Annie et Christian.
Dimanche 26 février 2017
A 6h30, un banc de brume flotte sur le camping ; pas de vent, donc des mouches !
Après avoir dit au revoir à Annie et Christian (Adèle dort encore), nous quittons le camping.
Nous croisons un gros troupeau de vaches et de zébus, encadré par des « vaqueros » à cheval ;
nous traversons des zones marécageuses peuplées de toutes sortes d’oiseaux dont des jaribus ; plus loin, nous verrons une spatule rose !
Au changement de province, de Sinaloa, nous entrons dans Nayarit, il y a un gros contrôle de police et de marchandises qui ne concerne que les camions. A présent, la végétation est plus dense : arbres, cultures de maïs, bananes, riz …Nous longeons aussi des montagnes. Il fait très chaud : 35° et c’est l’hiver ! Déjeuner sur le parking d’une station, à l’ombre des camions.
Traversée de Santiago Ixcuintla, très jolie ville mexicaine avec ses rues pavées, ses maisons multicolores…
Nous arrivons à San Blas, autre petite ville charmante ; nous nous arrêtons au camping « Los Cocos », bien ombragé par les cocotiers, les emplacements sont de la pelouse, la wifi correcte, en principe !
Dans la soirée, la température descend enfin à 23° !
Lundi 27 février 2017
Le camping était bien mais beaucoup de moucherons si petits qu’ils passent à travers les moustiquaires et très agressifs ! Après un petit tour dans la ville, nous quittons San Blas ;
la route traverse la mangrove, sympa ; puis, la forêt devient tropicale, dense, luxuriante.
Arrêt-photo sur un énième parking-décharge, où traînait un « bébé » mort (une poupée) : vue sur l’Océan et la forêt.
Beaucoup de circulation à l’approche de Puerto Vallarta ; nous sommes à présent dans la province de Jalisto ; grosses courses dans un Walmart et déjeuner sur le parking : 34° dehors, 34° dedans !
Nous quittons Puerto Vallarta après avoir traversé cette jolie ville proprette et nous gagnons une heure (-7 heures avec la France).
La route longe la côte et offre de magnifiques paysages mais beaucoup, beaucoup de « topes », ralentisseurs redoutables si on ne les voit pas à temps ! Puis, nous entrons dans les terres et retrouvons les forêts tropicales ; enfin, nous bifurquons sur une petite route truffée de trous jusqu’à l’hôtel-camping « El Rinconcito », au bord du Pacifique.
Ici, tout le monde est sympa, patrons et clients, plages agréables, beau coucher de soleil.
Mardi 28 février 2017
Au lever, la journée promet d’être belle et chaude !
Nous nous promenons sur la plage, immense et propre mais le sable est plutôt mou et la marche est fatigante ;
nous apprenons qu’à proximité du camping, une association récupère les œufs des tortues olives, les enterre à l’abri des prédateurs et, tous les soirs, relâche les bébés arrivés à terme ; les volontaires sont les bienvenus !
Nous décidons de rester un jour de plus pour assister à ça. Vers 17 heures, nous nous rendons au centre, aidons à déterrer les tortues qui viennent d’éclore, à trier les œufs non éclos ;
puis, vers 18 h, heure à laquelle il y a moins de prédateurs, nous en relâchons une trentaine (sur 200 environ) qui galèrent pour rejoindre l’océan, les vagues les rejetant sur la plage ; la responsable mettra les autres à l’eau un peu plus tard ; expérience très sympa !
Mercredi 1er mars 2017
Nous quittons « El Rinconcito »,
direction Tomatlán, par une piste cahotique mais roulable à petite vitesse, avec des passages de tôle ondulée, sur 37 kms ; nous longeons une vaste lagune abritant beaucoup d’oiseaux. Nous avons la surprise de voir un « mule deer », sorte de chevreuil.
Puis, après un petit village, c’est une route grossièrement pavée, ce qui n’est pas mieux !
Le GPS nous fait emprunter une piste étroite qui longe des canaux d’irrigation, avant de retrouver le goudron et la route 200, en partie neuve avec quelques tronçons non finis ; pas encore de « topes » non plus !
Nous bifurquons vers Punta Perula et trouvons un camping avec vue directe sur la plage et le Pacifique. Il est 14 h quand nous déjeunons ; il fait 33° !
L’après-midi, nous parcourons la ville (pas grand-chose à voir) et retour par la plage ; ici, on peut se baigner. Dominique revisse les vis qui n’ont pas supporté les 57 kms de piste de la matinée.
Jeudi 2 mars 2017
Quelques bricolages avant de quitter ce paysage de carte postale, vers 10h. Nous reprenons la Ruta 200 et suivons plus ou moins la côte (Costalegre). Petit détour pour Playa Grande, par une piste correcte.
Dans un village, nous rachetons de la peinture, même couleur mais brillante pour un entretien plus facile. Nous longeons à nouveau la côte, vers La Manzanilla, très fréquentée par les américains et les canadiens, piste étroite.
Nous continuons jusqu’à Melaque où nous trouvons un hôtel-camping sympa, très propre et géré par un québécois. Peinture pour Domi (eh oui ! Il était en manque !), lessive pour moi (corvée incontournable !).
Après ces travaux « forcés », nous marchons dans la petite ville, jusqu’à la plage où des planchistes s’exercent à passer les rouleaux sans tomber et sans perdre leurs planches ; après un magnifique coucher de soleil, nous rentrons au camping ; il fait encore 28° à 19h30 !