Jeudi 12 novembre 2010
Ce matin, nous reprenons la route pour San Antonio de Arredondo où habitent Christian et Marie-Claude qui nous attendent.
Nous nous arrêtons à Alta Gracia pour visiter l’Estancia Alta Gracia, ancienne mission jésuite des XVII et XVIIIème siècle, très intéressante.
Après un rapide passage à San Carlos Paz, nous arrivons au Campo Alegre, chez Christian et Marie-Claude, adresse recommandée par des amis ; ils habitent un endroit très agréable qu’ils ont entièrement créé : chambres et table d’hôte, casita, piscine et wifi, nous disposons d’une douche avec eau chaude et WC ultra-propre, le tout pour 40 $ par personne.
(03541) 15568703/15607324
S : 31°39' 53.10 O : 64°31' 47.20
Là, nous voyons notre premier colibri, le plus petit des oiseaux, et des perruches vertes et bleues, des vanneaux huppés, des tyrans des savanes et bien d’autres oiseaux.
Samedi 13 novembre 2010
Ce matin, nous partons à Cordoba, 2ème ville d’Argentine, pour le marché, Mercado Norte, endroit fabuleux où l’on trouve tous les produits à des prix très intéressants. Nous déjeunons, léger, sur place et retournons au campo ; il fait très chaud mais, là-bas, il y a de l’air et la piscine ! Ce soir, Christian nous prépare un « lechon », petit cochon de lait en asado, un régal !!! Nous faisons la connaissance de Walter, français résidant en Argentine, très sympathique ; la soirée fut très gaie et s’est terminée tard !
Fier de lui, le patron !
Dimanche 14 novembre 2010
En fin de matinée, nous partons à San Clemente par une piste médiocre ; nous atteignons bientôt cette petite localité située au bord d’un rio ; le niveau de l’eau est assez bas et, ici, tout le monde attend la pluie avec impatience car il fait trop sec ; d’ailleurs, il y a un petit espoir avec les nuages qui arrivent. De retour au campo vers 14h30, nous « pique-niquons » avec les restes, personne n’a très faim.
Vers San Clemente
Dans l’après-midi, nous allons chez Walter, à San Carlos Paz, tout proche ; ensuite, il nous invite à dîner dans un restaurant de tapas ; en sortant, nous constatons qu’il a plu un peu mais pas suffisamment pour la région.
Une belle soirée qui se termine devant la lunette
Lundi 15 novembre 2010
Nous devions repartir ce matin mais les circonstances ont fait que nous sommes restés pour le déjeuner et, finalement, l’après-midi. Nous reprendrons la route demain. Soirée DVD, une fois n’est pas coutume.
Mardi 16 novembre 2010
Il a plu un peu cette nuit et nous aurons de la pluie toute la matinée, jusqu’à ce que nous entrions dans la Province de La Rioja mais la température augmente sensiblement ; les paysages changent aussi, beaucoup de cactées, très hautes et fleuries. Nous nous dirigeons vers les Parcs Nationaux de la Talampaya et Ischigualasto (Vallée de la lune) ; nous entrons dans ce dernier et donc repassons dans la Province de San Juan ;
Le long de la route, nous pouvons voir un couple de maras, ce sont les 3ème plus gros rongeurs ; nous campons à l’entrée et, à proximité du camping-car, un autre couple de maras nous observe.
Mercredi 17 novembre 2010
Ce matin, nos 2 maras étaient toujours là, ainsi que des renards gris (zorros) ;
nous avons rendez-vous à 9h pour la visite du parc qui se fait en convoi avec un guardaparque ; ce parc est extrêmement riche en fossiles et ce mode de visite est pour éviter le pillage.
Chacun des arrêts nous permet de découvrir et d’admirer des paysages fantastiques, « lunaires », des roches aux formes étranges et aux couleurs rouges, vertes, beiges et roses ; le tour dure 3 heures pour 40 kms, il est complété par un petit musée où l’on peut voir toute une collection de fossiles et des animaux préhistoriques reconstitués.
Nous décidons de rester là, nous avons l’électricité, l’eau et la wifi. Nous visitons le petit musée. En fin d’après-midi arrivent des français, Danielle et Louis, qui voyagent avec un van ; nous sympathisons et prenons l’apéro, ils amènent des toasts de pâté de France, nous avions oublié que ça existait ! Dans la soirée, 2 « vrais » camping-cars argentins prennent place à côté de nous ; les guanacos et les renards sont là.
Jeudi 18 novembre 2010
Après de longues discussions avec Danielle et Louis et des échanges de livres en français, nous nous mettons enfin en route pour le Parc National de Talampaya où nous arrivons vers midi ; renseignements pris : pas de départ avant 15h, nous avons le temps de déjeuner ; il fait beau et chaud, 30°.
Nous sommes seuls pour faire la visite du canyon de Talampaya dans un minibus climatisé ; nous arrivons à bien comprendre la guide qui fait l’effort de parler lentement ;
Ici, l'echo vous revient 4 fois
les différents endroits où nous nous arrêtons nous font découvrir des paysages fantastiques, des roches aux formes et aux couleurs diverses, le canyon est impressionnant par sa hauteur et ses parois abruptes ;
la piste est tracée dans le lit du rio Talampaya, à sec la plupart du temps. La visite dure 2 heures ; de retour au camping-car, nous reprenons la route pour avoir la clim., il fait 35°.
Cariamas, Nandous et Maras recherchent l'ombre
Nous arrivons à Villa San Augustin de Valle Fertil et nous installons au camping municipal où nous essuyons un bel orage, suivi d’autres dans la soirée ; l’avantage est que la température baisse un peu.
Vendredi 19 novembre 2010
Après quelques courses urgentes, le gasoil et le téléphone en France (avec une carte prépayée, ce n’est pas cher du tout), nous prenons la direction de San Juan. Nous nous arrêtons à Difunta Correa :
un véritable culte, en principe non religieux, est vouée à cette femme : des milliers d’offrandes en tous genres et d’ex-votos lui sont dédiés,
autant de prières et de remerciements ; la légende veut que Correa, partie avec son nouveau-né à la recherche de son mari, est morte de faim, de soif et d’épuisement ; quelques jours plus tard, son corps fut retrouvé et son bébé en train de téter, un miracle donc. Nous avions eu un contrôle sanitaire juste avant d’arriver, pour les fruits que nous n’avions pas.
Comme il fait très chaud, 39° à l’ombre, nous décidons de retourner bivouaquer dans le Parc Sierra de las Quijadas ; il a dû pleuvoir depuis la dernière fois car la piste est abimée. A 23h, une voiture arrive : des argentins viennent camper prés de nous, ils installent leur tente.
Samedi 20 novembre 2010
Journée farniente. Pas mal de touristes viennent visiter le parc et s’arrêtent tous sur le parking pour utiliser les toilettes publiques.
Recule encore un peu pour le cadrage !
L’après-midi, nous allons refaire la balade que nous avions faite, il y a 2 semaines. Il fait lourd et, dans la soirée, le ciel devient menaçant ; 4 jeunes argentins viennent planter leur tente, juste avant que l’orage n’éclate, violent, le tonnerre résonne dans le canyon ; ensuite, il fait moins chaud.
Plantes parasites
Dimanche 21 novembre 2010
Ce matin, le soleil et le ciel bleu sont de retour. Nous regagnons l’entrée pour payer mais le gardien n’est pas là, le guardaparque nous ouvre la barrière ; nous prenons la direction de San Luis, dans la province du même nom ; là, nous trouvons un supermarché ouvert et la banque HSBC. Nous continuons sur la Route 7 et passons de la Province de San Luis à celle de Cordoba, puis de Santa Fe ; nous traversons des zones marécageuses, paradis des oiseaux :
cigognes, flamants roses, hérons blancs, ibis noirs et toutes sortes de canards ; nous nous arrêtons dans une station YPF pour la nuit, à quelques kilomètres de la Province de Buenos Aires ; nous sommes à 370 kms de Tigre et autant de la ville de Buenos Aires. Nous avons la wifi et Dominique met une partie du blog en ligne, nous avons beaucoup de retard !
Lundi 22 novembre 2010
Cette nuit il a plu et il pleut un peu ce matin ; nous téléphonons à mamie avec Skype et partons en direction de la capitale.
A Carmen de Arroco, nous déjeunons sur un parking ; à la sortie, on ne sait pas pourquoi, on est dévié pour rejoindre la Route 8 ; cette route transversale est en très mauvais état, trous parfois énormes et goudron déformé ; nous voyons une dizaine de cuis marron, en fait des cochons d’Inde.
La route 8 est belle mais moins roulante ; nous avons une autoroute à partir de Pilar et nous retrouvons une circulation intense à laquelle nous n’étions plus habitués.
A Tigre, banlieue chic de Buenos Aires, nous arrivons au camping L'hirondelle, au bord du rio Lujan, au bout de Ugarte ; c’est un endroit pas facile à trouver où il est possible de remiser le camping-car mais nous avons d’autres adresses ; l’accueil est très chaleureux, l’endroit tout petit et très fréquenté. L'embarcadère pour Tigre et Buenos-Aires se fait au camping
S : 34° 23'43.83 W : 58° 36'39.79
Le 2 décembre, nous reprenons l'avion pour Paris, il n'y aura probablement pas de mise à jour avant.