Mardi 23 et mercredi 24 novembre 2010
Après quelques courses, nous revenons au camping et nous réfléchissons à la suite de notre séjour : quelques jours à Buenos Aires ou non ? Peut-être car Paula, que nous avons au téléphone, y serait le 30.
Le mercredi, nous prenons la « lancha », sorte de bateau-bus en bois verni, pour le centre de Tigre, très joli :
nous nous rendons à pied au Puerto de Frutos transformé en centre artisanal ; de là, nous allons au Musée d’Art, très beau bâtiment le long du fleuve ;
Petit métier pour étudiant, promeneur de chiens
il fait très chaud mais c’est toujours à pied que nous retournons à l’embarcadère prendre la lancha de 18h30 pour le camping où nous attendent Beatriz et les chiens.
La lancha !
Je paie le camping, récupère la clé 3G et Beatriz veut nous prendre en photo pour son livre d’or où j’écris un mot, c’est la tradition ; elle nous présente Fabricio, un californien voyageant depuis plusieurs années en Combi WW avec lequel nous échangeons pas mal de renseignements.
Jeudi 25 novembre 2010
Nous reprenons la route, direction Lobos où se trouve notre 2° adresse de remisage. A la sortie de Tigre, nous voyons un panneau « Buenos Aires, Boulogne-sur-mer », surprenant !
Camping de Los Lobos
En fin de matinée, nous arrivons à Laguna de los Lobos, au Nuevo Camping ; nous sommes séduits par le site, très grand, situé prés d’un petit lac ; la gérante nous montre le hangar, verrouillé et sous alarme, où sont déjà remisés quelques camping-cars et petits bateaux ; pour 450 pesos par mois (90 euros), cela nous convient. En quittant le hangar situé en face du camping, nous apercevons un petit varan moucheté noir et blanc. Au camping, il y a quelques touristes, trois poids lourds 4X4 français et allemands, un fourgon allemand et nous.
Ambroise, notre camping-car ne sera pas tout seul
Du vendredi 26 novembre au 1er décembre 2010
Il fait toujours très chaud. En allant à Lobos, nous apercevons un tatou (peludo) qui s’apprêtait à traverser.
Les journées passent tranquillement à jouer aux cartes, à discuter avec nos voisins : Véronique qui voyage seule avec son chien dans un poids lourd Scania,
Le petit camion de Véro
Max et Heidi, des suisses en poids lourd également, ainsi que Martin, allemand, et Lynn, anglaise avec qui nous échangeons en anglais ; il y a aussi un couple d’allemands en fourgon qui parlent anglais ; et les argentins qui passent le week-end et sont très intéressés par tous ces véhicules et nous posent des questions, alors, il faut s’appliquer en espagnol. Ces échanges sont très intéressants et instructifs ; c’est ça aussi les voyages, des rencontres différentes qui viennent s’ajouter aux images merveilleuses que nous avons déjà emmagasinées. Parfois, nous nous rendons compte que, malgré l’immensité de ces pays, nous avons rencontré les mêmes personnes, aux mêmes endroits, à des périodes différentes !
Le lundi, nous avons mis au point le remisage du camping-car et notre transfert à l’aéroport, distant d’une centaine de kms : c’est le fils de la gérante qui nous conduit en voiture ; pour le retour, il suffira de lui envoyer un e-mail pour lui donner tous les renseignements sur le vol et il viendra nous chercher ; tous les avis sur ce procédé ont été positifs, nous sommes rassurés. Il nous reste à préparer le véhicule et nos valises.
Le mardi, nous recevons un mail d’Air Europa : notre vol est retardé, 19h30 au lieu de 13h45 ! Nous prenons nos dispositions, la correspondance avec notre train tombe à l’eau.
Jeudi 2 décembre 2010
Après une journée très chaude (32°), ce matin : pluie ! Quelle poisse ! Grâce à Véronique et son lave-linge (qui sèche aussi), je fais les dernières lessives ; vers 11h, le soleil revient et tout sèche en une heure ; pendant ce temps, nous déjeunons tous les trois au restaurant du camping ; puis, après les derniers rangements, nous bouclons nos petites valises, nous remisons le camping-car et, derniers au revoir avant de partir à l’aéroport de Buenos Aires, Ezeiza, avec le fils des gérants.
Bien à l'abri à Laguna de Los Lobos
Une heure plus tard, celui-ci nous dépose devant la porte des départs et l’attente commence. Vers 16h, le vol est annoncé et nous faisons la queue pour les formalités : enregistrement (nous n’avons que des bagages à main), police et douane : tout est ok, même pour la Vache qui rit ! Nous décollerons avec 1 heure de retard.
Airbus A330-200
Vendredi 3 décembre 2010
La nuit ne fut pas trop pénible, nous avons pu dormir un peu.
Après un petit déjeuner tardif et frugal, nous atterrissons à Madrid à 12h15 au lieu de 11h45 mais nous avons nos cartes d’embarquement, le numéro de la porte d’embarquement et le vol est annoncé sur le tableau d’affichage. Nous devons refaire toutes les formalités, police et douane, c’est la pagaille la plus complète, si bien que nous arrivons trop tard pour la correspondance avec Roissy ;
après nous avoir fait croire que les avions pour Roissy n’avaient pas décollé, Air Europa nous met sur un vol pour Orly où nous arrivons vers 16h45 ; de là, Orlybus pour Paris et RER archibondé pour la Gare du Nord ; là, première galère pour trouver un train au tarif exorbitant de 110 euros l’aller, deuxième galère, les trains sont retardés ou annulés en raison du gel et de la neige ! Enfin, le nôtre part avec « seulement » une demi-heure de retard mais il roule au ralenti et nous arrivons à Lille à 21h30 au lieu de 21h ! Et Isabelle est là pour nous ramener à la maison, il fait -6° ! Un grand merci à notre voisine pour tout !