Lundi 29 mars 2011
Journée détente à Vilacamba ; nous parcourons le jardin de l’hôtel, très fleuri ;
Drôle d'araignée
dommage, il ne fait pas beau. Puis, nous discutons avec nos voisins allemands qui viennent du nord (Amérique du Nord, Centrale et Colombie) ; ils sont une mine de renseignements et nous les intéressons car ils vont vers le sud.
Dans l’après-midi, passe un camping-car, de jeunes français, Sébastien et Nadia, avec Clément, leur fils de 6 ans, là encore, nous discutons longuement et apprenons que nous pouvons faire remplir les bouteilles de gaz à Cuenca, bonne nouvelle ! Le soir, nous dînons au resto de l’hôtel et, sur le chemin du retour, nous pouvons admirer un magnifique ciel étoilé.
Mardi 30 mars 2011
De retour à Loja, nous trouvons un kiosque où nous pouvons nous assurer ; cela prendra une heure car, de toute évidence, c’était la 1ère fois qu’elle faisait ça !
Puis, nous nous rendons au Parc Podocarpus, 8 kms de piste après l’entrée, pentes assez raides ; le camping-car refuse de grimper la dernière montée, nous stationnons sur un petit terre-plein dans un virage.
Nous finissons les derniers 500 mètres à pied et arrivons au refuge ; qu’est-ce que nous aurions été bien installés !
Nous parcourons les 2 boucles à travers une forêt luxuriante, admirons de très jolies fleurs mais n’avons vu presqu’aucun animal, seuls quelques oiseaux et papillons, ce n’est pas la bonne saison.
Dominique décide d’aller jusqu’au mirador 2 ; je renonce vite et retourne vers le refuge ; peu de temps après, arrive Sébastien ; ils sont bloqués dans la montée, juste en-dessous de nous, et barre la route avec leur véhicule.
Personne pour les dépanner à part nous ; nous attendons donc le retour de Dominique qui revient crevé de sa marche, vers 18 H, à la tombée de la nuit. A l’aide de sangles et des barres de traction, centimètre par centimètre, Dominique parvient à dégager le camping-car de la falaise, au bout de plus d’heure, dans le noir ; les pneus et les embrayages ont chauffé ! Puis, il a fallu faire descendre, lentement, le camping-car de Sébastien jusqu’à une petite plateforme ; après cela, apéro pour tout le monde !
A l'apéro, Clément ne résiste pas
http://lesdassouilles.clanteam.com/
Jeudi 31 mars 2011
La nuit a été réparatrice ! Nous disons au revoir à Sébastien, Nadia et Clément qui vont visiter le parc ; nous partons vers Cuenca. La route est en assez bon état, les paysages sont magnifiques, faits de vallées et d’ «alpages » ;
nous croisons un couple de cyclistes hollandais, partis depuis 2 ans du Canada. Nous déjeunons à Saraguero où la plupart des habitants portent le costume traditionnel, comme dans tout le pays d’ailleurs.
Costume traditionnel des Sagueros
Nous arrivons à Cuenca sous une pluie battante, trouvons les Cabanas Yanuncay qui accueillent des camping-cars et …nous nous plantons en beauté dans l’herbe détrempée ! Aussitôt, un autrichien en fourgon 4X4 se propose de nous sortir de là demain matin ! Je porte le linge à la laverie, à pied (500m.), et reviens trempée comme une soupe ! Pour couronner le tout, le grand lanterneau fuit, comme chaque fois qu’il tombe des trombes d’eau ; ça nous rappelle le Sud du Chili ! Mais, ce n’est pas grave !!! Demain est un autre jour !!!
Vendredi 1er avril 2011
Ce matin, opération « désembourbement » du camping-car à l’aide de Wolfgang et son fourgon 4X4 : ce fut chose faite en un peu plus d’une heure mais le terrain est labouré ! Un grand merci à Wolfgang et Guy !
Mauvaise nouvelle : le GPS est bloqué : rien à faire, il va falloir s’en passer ; pas facile ici où les noms des rues ne sont pas toujours écrits, où les directions ne sont pas souvent indiquées ou erronées ! Et notre carte est très succincte !
Par contre, le remplissage de la bouteille de gaz se fait rapidement : 1,5 $ (1,2 euros) pour 10 kg, bonne nouvelle !
La route est souvent en cours de reconstruction ; de plus, il tombe à nouveau des trombes d’eau (on n’est pas loin de l’Amazonie pour rien !), nous avons même de l’orage.
Dernier voyage ?
Ce n’est pas facile de s’arrêter car, en prévision des chutes d’eau et de pierres, les routes sont bordées de caniveaux grands comme des fossés ! Nous décidons d’aller directement à Quito, nous reviendrons vers l’Amazonie au retour. Dans l’après-midi, le temps est changeant : pluie, brouillard et soleil ; il faut dire qu’en Equateur, on n’est quasiment jamais en-dessous de 2500m. Nous arrivons à Riobamba où nous avons l’adresse d’un parking dans un hôtel mais, sans GPS, ce n’est pas facile.
Riobamba
Nous arrêtons un taxi qui nous emmènera ; en ville, il y a des embouteillages monstres et le taxi nous laisse à proximité car la rue est barrée ; le parking de l’Hôtel Whimper est accessible pour notre véhicule (5$ par 24h) ; c’est très central. Explication du monde fou dans les rues : pendant tout le mois d’avril, Riobamba fête l’Indépendance.
Après le dîner, Dominique fait une dernière tentative pour débloquer le GPS ; je sors la notice, en anglais, et je lui traduis le moyen de le débloquer ; et ça marche ! Dominique revit !!!
Crassula, de belle taille, pour Vianney
Samedi 2 avril 2011
Après les péripéties de ces derniers jours, nous prenons une journée pour récupérer ; alors que nous sortions, un Equatorien, Nelson, nous interpelle : de sa fenêtre, il a vu notre nom sur le véhicule et il nous aborde très chaleureusement, un livre à la main, l’histoire des montres Tissot, et sa montre, Tissot elle aussi ; il connaît très bien Besançon ! Il est tellement content qu’il nous offre des sous-verres artisanaux, rencontre inattendue et très agréable.
Nelson
Puis, nous visitons la ville à pied et déjeunons du cochon grillé au Mercado de la Merced.
Dans l’après-midi, Dominique remonte les meubles, une fois de plus ; ils n’apprécient pas la tôle ondulée des pistes. J’en profite pour faire un grand nettoyage des placards concernés et du reste du camping-car, cellule et cabine, ce n’était pas du luxe !
Ce soir, nous dînons dans la rue ; pour 3,5$ (2,80euros) boisson comprise, un plat de riz, oignons, haricots, frites, le tout recouvert d’une immense côte de porc, très bon et très copieux, nous n’avons pas su finir le plat que nous avions pris pour 2 !
Dimanche 3 avril 2011
Nous quittons Riobamba pour Quito ; c’est tout droit pour sortir de la ville, presque déserte à cette heure matinale.
Premier péage, nous en aurons 2 autres en moins de 200 kms, tous à 1$. Nous voulions nous poser à l’entrée du Parc Cotopaxi mais, entre les averses et les travaux, nous l’avons ratée ; nous atteignons Quito en fin de matinée ; pas trop de circulation pour une capitale qui s’étend sur plus de 30 kms ! Mais la conduite est assez stressante entre les bus et les taxis qui foncent, les énormes dos d’ânes et les plaques d’égouts manquantes, fréquents dans ce pays.
Restrictions de circulation à Quito, aux heures de pointe, en fonction du dernier chiffre de votre plaque d'immatriculation.
Nous arrivons enfin au parking dont nous avions l’adresse, fermé le dimanche, mais les proprios nous ouvrent ; c’est un peu cher (10$ par 24h) mais très central et sécurisé.
Lundi 4 avril 2011
Aujourd’hui, nous prospectons afin de trouver le bon plan pour les Galápagos ; nous avons quelques pistes. Finalement, nous concluons avec Lastminute.net à qui nous avions envoyé un mail après avoir consulté leur site : une mini-croisière de 5 jours/4nuits à bord d’un yacht de 16 passagers, avec la nuit d’hôtel gratuite la veille, à Quito et transfert à l’aéroport, départ vendredi 8, retour mardi 12 ; le tarif correspondait à notre budget, -50% en last minute !
Dans l’après-midi, nous retournons à l’agence pour prendre nos billets etc… ; nous revenons au camping-car juste avant qu’un gros orage n’éclate ! La foudre est même tombée très, très prés ! Le soir, nous recevons un mail de l’agence : problème avec le bateau, nous devons les recontacter au plus vite !!!
Mardi 5 avril 2011
Un peu anxieux, nous nous rendons à l’agence dès l’ouverture ; après discussion, nous tombons d’accord : nous changeons de bateau et passons, de ce fait, en classe Luxury, avec un jour de plus, un autre itinéraire plus complet et un peu plus cher mais c’est raisonnable ; donc, nous donnons notre accord, d’autant plus que nous gardons tous les autres avantages ; nous partons jeudi mais passerons la nuit de mercredi à l’hôtel, comme prévu.
Nous profitons de cette fin de matinée pour visiter le Quito colonial et, pour cela, prenons un taxi (à pied, ça fait vraiment loin !). Nous visitons le couvent,
le musée et une partie de l’église Saint-François d’Assise ;
puis, nous flânons dans les rues et déjeunons à la terrasse d’un petit restaurant à côté duquel se trouve un curieux magasin d’artisanat fait de petites salles reliées par des couloirs.
Kamasutra équatorien !!!
Nous marchons jusqu’à l’église (fermée) Saint-Dominique et reprenons un taxi pour rentrer dans le Quito moderne.
Après notre grosse averse quotidienne, nous allons faire quelques courses ; ce soir, nous « dégustons » un carpaccio de saumon…au fromage ! Surprenant, rien à voir avec nos carpaccios européens ! Ce soir, nous réservons nos trains pour juin !