Nous avons bien profité de ces 3 mois passés chez nous : chouettes vacances avec nos petits-fils dans le Cotentin, rencontres chaleureuses avec nos amis et la famille, bricolage à la maison, achat d’un petit camion 4X4 plus adapté à notre façon de voyager et à aménager en camping-car… nous voici prêts à vivre cette 3ème et dernière période avec notre camping-car car nous prenons le bateau avec lui en novembre.
Lundi 12 septembre 2011
Aujourd’hui, c’est le départ ! Notre voisine nous conduit à la gare de Phalempin ; Ter jusqu’ à Lille-Flandres où un TGV nous emmène à Roissy ; là, changement de Terminal avec le Val. Arrivés au bureau de la TAM, problème : ils ne veulent pas nous enregistrer car nous n’avons pas de retour (normal, c’était un retour !) Heureusement, notre réservation de bateau fait l’affaire ! Ouf !
Derniers coups de téléphone puis formalités de police, de sécurité des bagages à main.
L’avion décolle à l’heure : 22h20 ; nous voici partis pour 12 heures de vol !
Mardi 13 septembre 2011
Le vol est long et un peu pénible car nous avons froid. Nous atterrissons à Sao Paulo pour une escale de 3h30. Redécollage à 8h35 pour atterrir à Buenos Aires à 11h. Le temps de faire les formalités, de récupérer les bagages et de les passer au scanner, Lucas était là pour nous ramener au camping où est entreposé notre camping-car.
Mauvaise surprise : la pompe à eau ne veut pas se mettre en route donc pas d’eau ; mais nous en avons une de rechange ! Dominique effectue la réparation après le déjeuner et une bonne sieste ; quand tout rentre dans l’ordre, il est 19h. Nous sommes vannés et une bonne vraie nuit de sommeil sera nécessaire avant d’aborder les autres problèmes.
Mercredi 14 septembre 2011
Nous avons bien récupéré. Le soleil brille mais le vent est assez fort.
Pendant que j’aménage la capucine pour Christian qui arrive demain, Dominique démonte le grand lanterneau en vue de le consolider (il avait lâché la veille de notre départ) ; comme il monte sur le toit, il en profite pour nettoyer le panneau solaire encrassé par la poussière du volcan chilien. Mission accomplie.
Mais, histoire de nous occuper, le frigo, qui ne marchait qu’au gaz, le refuse à présent ! Finalement, il remarche au 220, on ne sait pas pourquoi !
Une journée bien remplie, un retour mouvementé !
Jeudi 15 septembre 2011
Couchés tôt, levés tôt, décalage horaire oblige.
Nous quittons Laguna de Lobos de bonne heure, sous le soleil, faisons quelques courses à Lobos et en route pour Buenos Aires afin de récupérer le chauffage Webasto toujours pas réparé ; Lucio nous conduit chez Friba, explique notre problème et nous dit au revoir. Un technicien nous amène le Webasto et nous explique pourquoi ils ne l’ont pas réparé ; ni lui, ni Lucio ne nous ont fait payer !
Nous allons à Ezeiza mais nous recevons un message de Christian, son avion a du retard ; à l’aéroport, pas de renseignements supplémentaires. Nous allons déjeuner un peu plus loin ; de retour à Ezeiza, nous apprenons que l’avion arrive dans trois quarts d’heure, à l’autre aéroport…à 40 kms !!! Nous devons traverser Buenos Aires, trouvons à nous garer juste en face de l’aéroport et Christian est là !
Nous arrivons au camping de Tigre vers 17h ; ce soir, parilla de costillas (barbecue de « ribs » de bœuf)
Vendredi 16 septembre 2011
Nous avons tous bien dormi, prêts à prendre la route après avoir fait des courses pour plusieurs jours, à Carrefour; Dominique a réussi à rebrancher le frigo en 12 volts pour qu’il fonctionne en roulant.
Nous quittons Tigre en direction du nord ouest, sous une pluie qui ne nous lâchera pas de la journée et qui se transformera en orage en fin d’après-midi.
Christian prend ses marques !
Nous bivouaquons sur le parking d’une station service très fréquentée par les camions.
Samedi 17 septembre 2011
Nous avons tous dormi comme des loirs !
Une batterie cellule fait des caprices ! Décidément, c’est la série ! Aujourd’hui, c’est Christian qui conduit ; route sans problèmes, avec plus ou moins de circulation et pas de pluie.
Bivouac dans une autre station.
Dimanche 18 septembre 2011
Nous démarrons tôt ; la route est tranquille ; nous passons dans la province de Salta mais le contrôle sanitaire n’est pas pour nous. Quelques courses et en route vers le Parc National El Rey.
Pour cela, nous empruntons une piste en assez bon état, longue de 46 kms ; toutefois, nous devons passer 5 gués plus ou moins faciles, à cause des côtes qui suivent ; nous avons à peine entamé la piste que nous voyons un toucan.
Après l’entrée du Parc, nous pouvons observer de gros oiseaux noirs à la gorge rouge (des ortalides ?) ; nous passons 3 autres gués avant d’atteindre la zone de camping ;
là, trois serpentaires, des chunas de patas rojas, pas farouches du tout, s’approchent de nous ;
Chunas
un guardaparque vient nous accueillir : tout est gratuit, le camping, l’eau, l’électricité (de 19 à 22h), l’entrée du parc.
Nous prenons un apéro bien mérité (1580 kms en 3 jours) dehors et, bientôt, une volée de urracas vient mendier nos chips ; ces oiseaux sont très beaux, leur plumage semble être du velours.
Urracas
Nos premières impressions sur ce parc sont très positives.
Pénélope à ventre roux
Demain, journée balade !
Lundi 19 septembre
Dès ce matin, les urracas et les ortalides sont là. Nous nous mettons en route vers 8h15 pour une grande promenade dans la forêt parsemée de gués.
Très vite, nous voyons et entendons des colibris et de petits perroquets.
Plus loin, nous croisons une famille de pécaris, très surpris de nous voir sur leur territoire.
Nous pouvons observer de nombreuses empreintes de tapirs sans en apercevoir un seul.
Au 5ème gué sur 6 kms, j'en ai eu marre de me déchausser ; les hommes, plus grands et plus téméraires, sautent de pierre en pierre.
Dominique et Christian ont continué pendant presque 2 heures ; ils ont vu un taureau sauvage et des hérons, et ont passé 9 gués !
Au retour, nous avons déjeuné d'un oeuf dur-mayonnaise + une banane. Total de la journée : 28 gués A-R et 20 kms pour Dominique et Christian ; 10 gués A-R et 12 kms pour moi.
Retour à la base vers 15h30 pour un café et des petits gâteaux. Puis, douches bienfaitrices.
Ce soir, saucisses-frites !