Vendredi 29 avril 2011
Enfin, nous allons visiter Cuenca ! Après avoir trouvé un parking 24/24h, gardé, nous allons déposer les 2 sacs de linge à la laverie et prenons un taxi pour le centre-ville ;
au bureau d’informations touristiques, nous nous faisons indiquer l’adresse d’un dentiste (Dominique a une rage de dents depuis 8 jours), il ne sera là que l’après-midi.
Nous allons donc visiter le musée de la Banco Centrale, très diversifié et donc intéressant (photos interdite). Retour chez le dentiste, prévu pour 16h30 ; je pars seule faire quelques courses et déjeuner au mercado, du porc grillé et des boulettes de purée gratinée pour 2$, hum !!!
Le dentiste arrive, ausculte la dent ; diagnostic après radio : une dent de sagesse complètement gâtée qu’il enlève ; total : 30$ (22 euros) la radio, l’anesthésie et l’extraction. Pour se consoler, Dominique s’achète un panama, directement à la fabrique, c’est la spécialité de Cuenca ; retour vers le Parc Calderon, la cathédrale est fermée ; les pompiers sont stationnés là, le drapeau français flotte à côté de celui du pays ; renseignements pris : des pompiers français sont en visite, cocorico !
Nous récupérons le linge et, en revenant au camping-car, nous passons devant une petite gargote où l’on prépare des brochettes ; nous ressortons pour retirer des sous (mission impossible en ville) et Dominique, qui n’a pas déjeuné, s’offre une brochette et des pommes de terre pour 1$.
Journée bien remplie après 6 jours et demi d’inactivité !!!
Samedi 30 avril 2011
Nous resterons ici aujourd’hui, sur les conseils du dentiste. Nous en profitons pour mettre le blog à jour et nous allons visiter la nouvelle cathédrale, très imposante, et l’église del Carmen, sur le marché aux fleurs.
Nous déjeunons au mercado 10 de Agosto et, sur le chemin du retour, visitons un atelier de fabrication de panamas et de son petit musée ; ils étaient en train d’en réaliser une centaine pour Roland Garros !
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est en Equateur que l’on fabrique ces chapeaux !
Dimanche 1er mai 2011
Départ très tôt car nous espérons atteindre la frontière péruvienne ce soir. Tout le monde semble travailler comme d’habitude. A l’entrée de Saraguro, nouvelle panne ! En face d’un petit garage ! Verdict : un cardan cassé, irréparable et introuvable dans ce pays !
Nous allons être obligés de faire venir la pièce de France ; nous prenons nos dispositions dans ce sens et achetons 2 allers pour Quito, en bus de nuit, départ lundi soir.
A Saraguro, c’est le jour du marché, il y a aussi un meeting politique en vue d’un référendum ; tout le monde a revêtu ses beaux habits, nous sommes vite repérés !
Lundi 2 mai 2011
A 2 heures du matin, coup de téléphone de Fred, déjà chez Fiat (il est 9h en France) ; quelques précisions et la pièce est commandée, avec un délai de 48 h, plus l’envoi.
Nous préparons notre absence ici, le camping-car est garé chez le mécano ; à 19h, une camionnette nous emmène à la station des cars ; le nôtre est à l’heure, il est hyper confortable, les sièges se règlent presqu’à l’horizontal, avec un support pour les jambes ; nous voilà partis pour 10 heures de bus !
Mardi 3 mai 2011
Nous n’avons pas beaucoup dormi ; nous arrivons à 6 heures au Terminal Quintumbe, tout neuf et très loin du centre ; un chauffeur nous propose ses services pour 8$, il regrettera de ne pas avoir mis son compteur car il lui a fallu plus d’une heure pour faire les 10 kms qui nous séparaient de l’Auberge Inn où nous avions réservé une chambre !
Le midi, nous déjeunons « Chez Alain » qui contacte Lucien, Michelle et Simone pour le diner de demain soir.
Mercredi 4 mai 2011
La nuit a été réparatrice ! Nous allons à pied jusqu’à l’Office du Tourisme où on nous donne, entre autres, un vrai plan de la ville ; puis, toujours à pied, nous allons jusqu’à notre ancien parking où est garé le camping-car de la famille Roux qui voyage depuis 3ans avec ses 3 enfants. Nous déjeunons d’un ceviche de poissons (soupe froide de poissons, de tomates, d’oignons et d’herbes) qui n’a rien à voir avec le ceviche péruvien, notre préféré.
Ce soir, soirée Chez Alain où nous retrouvons Lucien, Michelle et Simone, contents de les revoir, et nous faisons la connaissance de Georges et Marie ; la soirée a été très agréable, nous devrions nous revoir ; ça fait du bien de savoir que, dans cette grande ville, nous connaissons des gens sympathiques, prêts à nous aider, que nous devrions revoir si notre séjour forcé se prolonge ! Lucien insiste pour nous reconduire à l’hôtel, plutôt qu’en taxi ; Quito by night n’est vraiment pas sûre !
Jeudi 5 mai 2011
Pas encore de nouvelles de Fred ! Nous essayons de visiter un musée qui semble intéressant mais le cœur n’y est pas ; enfin, nous apprenons que la pièce est arrivée mais on ne sait pas si elle partira aujourd’hui ! Et samedi, ici, tout est fermé pour permettre à tout le monde de voter pour le référendum ! Dimanche, c’est la Fête des Mères en Equateur ! Ca nous reporte à lundi, le moral est plutôt bas !
Vendredi 6 mai 2011
Ca y est ! La pièce est partie ! Elle arrivera lundi après-midi à l’aéroport de Quito ! Nous sommes un peu soulagés ; du coup, nous allons finir notre visite du Musée del Banco del Ecuador dont les étages sont fermés pour cause de rénovation.
Nous déjeunons « chez Alain » ; demain soir, nous sommes invités chez Michèle et Lucien.
Samedi 7 mai 2011
Ce matin, tout est fermé car c’est le référendum ; sur les conseils d’Alain, nous partons, toujours à pied, dans le quartier pittoresque de Guapulo situé au pied du Mariscal.
La brume nous empêche de profiter pleinement de la vue mais la promenade vaut la peine d’être faite. Nous prenons les escaliers pour flâner dans les rues très pentues, jusqu’à la belle église de Guapulo, ouverte car est célébrée une messe.
Nous remontons le Camino de Orellana, lentement mais sûrement !
De retour à l’hôtel, nous nous reposons pour être en forme ce soir ; Lucien vient nous chercher à 19h ; beaucoup de mails dont celui de Sylvia et Paul, nos amis allemands qui arrivent demain ; nous ne nous sommes pas revus depuis le Pérou !
Le dîner chez Michèle et Lucien, avec Simone, Marie et Georges, a été un vrai bonheur ; leur appartement a une vue magnifique sur Quito et les montagnes environnantes.
Dimanche 8 mai 2011
Aujourd’hui, tout est encore fermé, non pas parce que c’est dimanche, mais parce que c’est la fête des mères !
Après avoir flâné histoire de s’occuper, nous rentrons à l’hôtel ; peu de temps après, arrivent Sylvia et Paul ; grandes embrassades, nous sommes ravis de nous revoir et avons mille choses à nous raconter, en anglais ; nous déjeunons au resto suisse attenant à l’hôtel puis nous prospectons pour leur trouver un parking dans lequel leur très gros camping-car (un camion 4X4) entre ; on en trouve un, celui de l’hôpital à côté de notre hôtel ; s’il est trop bruyant, ils pourront aller là où nous avions mis le nôtre, fermé le dimanche.
L’après-midi, nous prenons le métro-bus qui nous amène en 20mn à l’aéroport ; là, on nous dit que le colis arrive lundi, qu’il faut téléphoner demain après-midi pour le récupérer mardi ! Nous retrouvons nos amis au parking et passons un petit moment avec eux ; demain, ils prospectent pour une croisière aux Galápagos.
Lundi 9 mai 2011
Ce matin, nous restons à l’hôtel ; Sylvia et Paul viennent à l’agence de voyage qui se trouve dans l’Auberge Inn ; nous devons nous retrouver pour déjeuner ensemble mais ils ont eu un contretemps avec la banque. Nous déjeunons donc sans eux chez Alain ; il se trouve que notre voisin de table est le Consul de France, il nous donne le nom de la personne à qui s’adresser à l’Ambassade de France pour nos problèmes de dédouanement.
Retour à l’hôtel ; nous avons un mail de Georges et Marie qui nous invitent au restaurant dans le Quito Colonial.
Nous nous rendons à l’aéroport, au bureau d’Iberia Cargo ; la pièce est arrivée mais la douane est fermée, il faudra revenir demain matin ; nous allons repérer les lieux, pas faciles à trouver. Nous repartons, soulagés que le colis soit enfin là ! De retour à l’hôtel, un message de Sylvia et Paul qui s’excusent de nous avoir fait faux bond ; nous leur rendons visite et nous nous racontons mutuellement nos journées bien remplies ; nous faisons nos adieux (provisoires peut-être) au cas où nous ne pourrions pas nous voir demain.
Nous prenons un taxi pour retrouver Marie et Georges ; le restaurant qu’ils ont choisi, le Vista Hermosa, se trouve sur la terrasse d’une maison ancienne et offre une vue splendide du Quito Colonial la nuit.
Nous passons une bonne soirée.