Vendredi 07 novembre 2008

         Tôt ce matin, nous passons  la poste : la plaque est arrivée ! Puis, nous changeons nos euros à la banque, complétons nos courses et reprenons la route vers 10h30. Nous recroisons les 3 jeunes à pied, avec un âne transportant les bagages sur une charrette, et un autre cyclotouriste. Un peu plus loin, on croit rêver… mais non, c’est bien une voiture à pédales avec sa petite remorque : le type est parti de Paris et espère atteindre l’Afrique du Sud en 2010 ! Nous croisons également 2 touristes en vélomoteurs, ça nous rappelle des souvenirs !

         A 17 kms de Boujdour, nous retrouvons la route qui descend sur une très belle plage ; nous nous étions arrêtés, il y a 4 ans.

                              En vélo pour  l'Afrique Noire

                          En vélomoteur pour  l'Afrique Noire 

                     En voiture à pédales pour  l'Afrique Noire

                                          Porte de  Boujdour

Samedi 08 novembre 2008

         Nous nous dirigeons vers Laâyoune et déjeunons au bord de la mer. Le port est fermé, donc pas de sardines pour la pêche. On s’arrête dans un cybercafé puis on repart. A 37 kms au nord de la ville, on prend la piste qui mène au camping « chez Luc et Martine », au bord d’une dépression, prés d’un lac salé. L’endroit est très beau ; là aussi, nous faisons des rencontres sympathiques. Ce  soir, nous dégustons un tajine de dromadaire aux dattes et du fromage de chèvres-maison. Vers 20 H, arrive un convoi humanitaire : une trentaine de véhicules (des Renault 4l, Express et autres) qui sont acheminés jusqu’en Casamance : des bouchons dans le désert, c’est un comble !

                     Convoi humanitaire pour le Sénégal

Dimanche 09 novembre 2008

       Réveil en fanfare à 5 heures ! Le convoi se prépare : ils ne sont pas particulièrement bruyants mais nombreux, donc, forcément… Nous sommes prêts à partir à 8H30, direction Ma Fatma ; quelques courses à Akfhenir,  le plein de gasoil détaxé ( 0,42 euros) et nous voici arrivés, accueillis par Raymonde et Christian qui nous ont préparé le déjeuner.

               Jean-Paul & Claude chez Luc & Martine 

 Les chutes au camping  les Bédouins tenu par Luc & Martine

 Du lundi 10 novembre au lundi 17 novembre 2008

         Nous avons repris nos habitudes : Dominique et Christian pêchent, Raymonde et moi papotons, prenons le thé chez Sadia ou Aziz, Mohammed nous apporte le pain, qu’il a fait, tous les 2 jours ; les jours passent, tranquilles ; il fait beau, parfois le vent forcit, ce sont les grandes marées et alors, à marée haute, la mer rejoint l’oued ; nous avons comme voisins une cinquantaine de flamants roses et des dizaines de mouettes. Nous mangeons beaucoup de poissons et parfois des moules et des bulots ramassés en bas de la falaise, sur les rochers. A El Ouatia, nous ne pouvons pas faire grand-chose sur internet, le matériel est trop vétuste.

                      Bachir & Mohammed, pêcheurs & amis

                               Après la pêche, la pétanque

   Après la pétanque, l'apéritif et les moules de Ma Fatma

                  Devinez ! où sont Raymonde & Odette !!! 

Mardi 18 et mercredi 19 novembre 2008

       Nous partons pour la Lagune de Naïla, à 55 kms au sud où Dominique et Christian louent une barque pour pêcher : ils ramèneront pas mal de bars francs et nous achetons quelques kilos de soles pêchées le matin ; nous congelons le tout.

                 Pêche en barque sur la lagune de Naïla

                     Tableau de pêche du premier jour 

Du jeudi 20 au samedi 22 novembre 2008

         De retour à Ma Fatma pour 3 jours. Pêche-rangements-préparatifs. Le samedi midi, nous mangeons tous ensemble : nous deux, Aziz et Selka, Christian et Raymonde qui nous a préparée un délicieux sauté de dinde à la crème et aux champignons ; le soir, Aziz et Selka nous invite tous les 4 au thé accompagné de crêpes marocaines.

 Dimanche 23 novembre 2008

       A 6 heures du matin, Dominique va pêcher une dernière fois et rentre à 9h avec un beau loup qu’il prépare en filets. Nous quittons Ma Fatma vers 10h45, après le thé chez Aziz, les derniers adieux aux uns et aux autres et le dépannage de la batterie d’André, alias Max Meynier. Nous arrivons à Tiznit vers 16h30, faisons quelques courses et allons à Aglou-plage,à 15 kms. Là, nous retrouvons Jean-Claude et Monic qui nous attendaient pour le dîner et nous invitent pour le déjeuner. Nous allons au camping tard dans la soirée.

  
                     Place du Méchouar, Tiznit

 Lundi 24 novembre 2008

       Dominique s’occupe des batteries que nous devons échanger et s’aperçoit que le panneau ne charge plus, il faut changer une pièce que nous trouverons à Tiznit. Arrive Karim, un marocain qui fait des réparations sur place. Nous faisons « affaire » avec lui, il va nous réparer le spoiler cassé en Albanie, les pare-chocs arrière et latéraux, refaire le marchepied abimé l’année dernière ici, puis en Albanie et achevé en Mauritanie ! Il va également reboucher le trou dans la porte de la soute ; il fournit le matériel. Nous allons donc à pied chez Monic et Jean-Claude qui nous a préparé un délicieux tajine de cabri. On revient au camping où Karim a refait les pare-chocs et le marchepied, rebouché le trou ; demain, il réparera le spoiler et fera les peintures.

         Vers 16h, nous allons, toujours à pied, chez Jean-Paul et Claude, des français résidents au Maroc rencontrés à Laâyoune et à Ma Fatma ; nous avons des photos à leur donner ; finalement, nous restons pour l’apéro et regagnons le camping à 20h30.

                      Porte du Méchouar

Mardi 25 novembre 2008

       Karim arrive à 9h pour continuer son travail qu’il pense finir ce midi ; nous pourrons alors aller à Tiznit faire du change, des achats et peut-être aller sur internet. Le travail est terminé ; pour le prix, c’est très correct. Après le déjeuner, nous allons à Tiznit où nous faisons une partie des courses. De retour à Aglou nous changeons les batteries et le régulateur du  panneau solaire (130 euros en France, 10 euros à Tiznit) ; puis nous téléphonons à Zaza et Romain, il fait très froid en France.