Vendredi 31 octobre 2008
Avant de partir, nous essayons de faire quelques courses mais, au Sénégal, pas de thon en boîte, ni de tomates fraîches ! Le paysage est de plus en plus désertique ; la route est en très mauvaise état et donc fatigante. A Richard Troll, on fait du change à la BCIS (BNP). A l’entrée de St-Louis, on se fait arrêter par la gendarmerie, soi-disant on roulait trop vite, ce qui était faux ; en fait, il cherchait « l’arrangement » mais Dominique a réussi à ne rien payer. Un serpent, un mamba vert très venimeux, traverse la route devant nous et Dominique ne peut l’éviter. Nous arrivons au Parc de la Langue de Barbarie et campons au Zebrabar, campement à l’entrée, tenu par des Suisses, il fait frais !
Jack avec ses amis devant l'hôtel
Ici les corbeaux sont comme les pies
Le désert se rapproche
Déjeuner à l'ombre
Samedi 01 novembre 2008
Nous avons bien dormi, sans ventilo ! Matinée rangements-ménage-lessive pour moi et rangements du garage- réparations diverses pour Domi ; cela fait du bien de prendre son temps et de ne pas être transformés en éponges ! Nous sommes allés jusqu’au village en suivant la rive du fleuve Sénégal et avons vu un varan (1mètre de long) détaler devant nous ; il y a aussi des milliers de crabes rouge foncé, avec une grosse pince blanche. Nous sommes inquiets de savoir comment passer la frontière de Rosso sans se faire (trop) racketter !
Zébrabar, la Langue de Barbarie
Crabes à pince blanche
Dimanche 02 novembre 2008
Après le petit déjeuner, Dominique va à la « pêche aux infos » ;tout le monde nous déconseille Rosso et préconise Diama, la piste semble faisable ; on opte pour cette solution. On reprend la route et emmenons les Polonais jusqu’à la bifurcation de Dakar. Nous repartons vers St-Louis : 18 kms, 4 contrôles dont un qui cherchait le bakchich ( clignotants- triangles- extincteurs …) mais on était en règle, ça devient pesant. Sur la route de Diama, une charrette, trop chargée en bidons d’eau, a basculé en arrière et l’âne s’est retrouvé suspendu par son harnais ! On a bien rigolé !!! Dommage, on n’a pas de photo. Au barrage de Diama, les formalités sénégalaises sont simples et rapides, le passage sur le barrage aussi ; nous revoici en Mauritanie où les formalités se font facilement. La piste est assez défoncée par endroits mais passable à cette saison, nous sommes dans le Parc du Diawling (= Djoudj, côté sénégalais) et nous voyons beaucoup de phacochères d’échassiers, même des pélicans mais de loin. Après le 3° pont (16°52237N./16°27245W.), à gauche, on change de piste, celle-là est officiellement interdite au public car réservée au chantier mais tout le monde la prend ; ça nous évite 30 kms de piste et nous amène à 50 kms après Rosso-Mauritanie, sur le goudron. Nous nous félicitons d’avoir choisi Diama plutôt que Rosso ! En route, nous avons quelques soucis avec le gaz mais, finalement, tout s’arrange, le changement de bouteille est délicat à cause de l’allumage. Arrivons à Nouakchott le soir, la circulation est dense et le parking de l’Auberge Menata est complet, nous bivouaquons dans la rue, en face.
Aigrette
Echasse blanche & ??
Balbuzard
Ouettes d'Egypte
Ibis
Lundi 03 novembre 2008
Il fait moins chaud ; après quelques démarches et courses, on reprend la route en fin de matinée, direction Nouadhibou ; il refait chaud, 35°. Au dernier poste de gendarmerie, on emmène 2 militaires qui rentrent à Nouadhibou ; en chemin, ils demandent à s’arrêter pour la prière. Il fait nuit quand on arrive, on nous escorte jusqu’à l’Auberge de la Baie du Lévrier, chez Ali, en plein centre ville, c’est très bien. Ici, tout le monde klaxonne tout le temps.
Mardi 04 novembre 2008
On a bien dormi, il fait frais, 17° ! On passe la journée ici ; ce soir, on a commandé des langoustes fraîchement pêchées du jour. Nouadhibou a changé depuis 2001, s’est amélioré et semble bien achalandé. Dans la soirée, on se surprend à avoir froid et on ressort nos polaires ; nos langoustes nous sont livrées encore vivantes, nous les faisons griller au barbecue et les partageons avec Michel, rencontré à Nouadhibou et retrouvé ici.
Chez Ali
Encore vivantes !!!
La cuisson des langoustes est bien trop sérieuse pour être confiée à n'importe qui ! Michel fait ça très bien !!!
Mercredi 05 novembre 2008
Ce matin, après quelques courses pour liquider nos ouguiyas, nous repartons, direction les frontières : combien de temps mettrons-nous ? Battrons-nous notre record de l’aller, 5h dont 4h15 pour la marocaine ?
En chemin, nous apercevons le Centre de Pêche « Le Pélican » où nous avions passé une semaine fantastique en 2001.
Centre de pêche
Passage de la frontière mauritanienne : 1 heure (correct)
No man’s land : 4 kms de piste parmi les mines = 30mn
Passage de la frontière marocaine : 2 heures 30 (mieux qu’à l’aller).
Nous emmenons un français qui a vendu sa voiture en Mauritanie et qui va à Dakhla ; nous le déposons à la station, il trouve une voiture ; il est déjà tard et nous ne sommes pas surs d’ aller jusque là. Nous nous arrêtons à 25 kms de la ville et bivouaquons à la Plage de Trouk où les amateurs de kite surf campent.
Jeudi 06 novembre 2008
Aujourd’hui, c’est férié : c’est l’anniversaire de la Marche Verte, la ville est toute proprette et pavoisée (le Roi doit bientôt venir). Les commerces sont ouverts mais pas la poste, ni la banque ; nous retirons des dirhams au distributeur et reviendrons demain pour le colis. Nous faisons aussi notre ravitaillement et partons déjeuner sur la falaise. Puis, Dominique essaie de pêcher mais il y a trop de vent. On retourne à la Plage de Trouk, plus agréable qu’en ville ou au camping.