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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 10:33

Mali-Sénégal

Mardi 28 octobre 2008

Avant de quitter Kayes, nous allons à la banque mais sommes obligés de retirer de l’argent et seulement avec la carte Visa ; puis, Dominique fait quelques photos du fleuve, du pont et du gué. La route que nous empruntons est défoncée par endroits, nous voyons nos premiers singes et de très beaux oiseaux.

Pont de Kayes

Frontière malienne à Diboli : très rapide et décontractée .

Frontière sénégalaise à Kidira : assez rapide bien que les services soient éloignés les uns des autres (douane, gendarmerie, police) ; ça ne nous a rien coûté !

                                       Termitière

                                      Village africain

A Tambacounda, on voit des cochons dans la rue ! A la sortie de la ville, on fait « taxi-ambulance », on est 6 dans le camping-car dont 4 à l’avant !! A Dar Salam, c’est l’entrée du Parc du Niokolo Koba : on prend un guide, obligatoire, qui nous emmène à Simenti (32 kms) par une piste étroite et assez correcte, sauf quelques passages délicats à cause des pluies. Il est presque 17h et nous pouvons voir un phacochère qui se baignait dans la flaque d’eau que nous devions traverser, des babouins, quelques espèces d’oiseaux : calaos à bec rouge, vanneaux éperonnés, calaos d’Abyssinie (environ 12 kg) … Dominique a été piqué par une mouche tsé-tsé, mais il n’a mieux dormi pour autant ! La chaleur est ici humide.

                              Phacochère

    Ancienne termitière servant de tanière aux phacochères

            La piste de Simenti n'est pas large

                         Calaos d'Abyssinie

Mercredi 29 octobre 2008

Pendant sa période d’insomnie, Dominique a pu observer de grosses lucioles qui zèbrent le ciel en clignotant ! A 8 h., la visite du parc commence avec le guide, tantôt en camping-car, tantôt à pied ; nous voyons des babouins, des phacochères, des cailles, des pintades à casque, des singes verts, un léopard en captivité, des cobes de Buffon, un scorpion noir et toujours beaucoup d’ oiseaux de toutes les couleurs . L’après-midi, nous reprenons nos 32 kms de piste et voyons des mangoustes une gazelle. Nous revoilà à Tambacounda, il est 18h30, la nuit va tomber, nous bivouaquons au poste de gendarmerie, à la sortie de la ville, Dominique roulait un peu vite dans le village et s’est fait rappeler à l’ordre (sans suites) ; c’est le long de la voie ferrée.

        Et un escargot sénégalais pour Anne-Marie !

                      Singes verts, pour qui veut !

Scorpion prêt à piquer, il n'apprécie pas d'être photographié de si prés !

                                                  Oies du Sénégal

                                 Cobe de Buffon

                  Pintades comme chez nous !

                             Babouins

Rollier à ventre bleu

Calao à bec noir

Jeudi 30 octobre 2008

A 3h3O du matin, le train Bamako-Dakar est passé, Dominique était content de le voir car il l’a pris 2 fois, en 71 et 73.

Nous partons tôt et nous voyons un train de marchandises. Après Kidira, la route est parfois en très mauvais état, certains ponts ont été emportés par les pluies ce qui occasionne des déviations dans le lit des rivières maintenant à sec. A Bakel, nous avons du mal à trouver du gasoil. La route Bakel- Ourosogui est pleine de trous, les radiers sont profonds, il faut être vigilant. A Ourosogui, nous trouvons une banque (BNP) où enfin changer nos euros et un hôtel avec clim, salle de bains, TV et petits déjeuners pour 20000 CFA ( environ 30 euros).

Des cornes à faire pâlir de jalousie certains (es)

???

Les baobabs ont cédé leur place aux épineux

Aigrettes ou garde-boeufs

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Published by TISSOT CHARLOD Dominique & Odette - dans Voyages
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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 19:56

Mauritanie (03) Mali

Vendredi 24 octobre 2008

Nous passons la matinée sur internet. Après le déjeuner, nous partons vers le Mali par la Route de l’Espoir. Un peu avant Aleg, le paysage change : de plus en plus de verdure, de moins en moins de dunes, on passe du désert à la savane et nous voyons nos premiers zébus et nos premières termitières. Beaucoup d’animaux morts le long de la route : ânes, chèvres, zébus, dromadaires ; il faut dire qu’ils sont en totale liberté et traversent sans crier gare ; la nuit, la conduite est risquée ! Mais il y a des milans noirs, petits rapaces qui trouvent là une nourriture abondante. Sur cette Route de l’Espoir, pas d’auberges-campements ; aussi, nous bivouaquons près d’un poste de gendarmerie, à l’écart d’un village. Aujourd’hui, nous avons eu une quinzaine de contrôles et seulement 3 demandes de « cadeaux » (vaines). La nuit s’annonce chaude, une fois de plus, 36° à 19h30 !!!

Samedi 25 octobre 2008

Finalement, on a à peu près bien dormi. Sur la route, nous observons une alternance de dunes et de savane, ainsi que bon nombre de radiers (= gués) ; à 15 kms de Kiffa, le radier est submergé, il faut passer sur le côté, parmi les acacias, c’est un peu sportif mais on y arrive très bien. Toujours beaucoup de contrôles, avec ou sans demandes de cadeaux (couverture, gilet fluo, médicaments…). Tintâne est en partie inondée, la route a été emportée, la déviation est en fait une piste de latérite (un peu ondulée) de 7 kms. A Aioun El Atrouss, nous nous arrêtons à l’ Auberge Saade-Tenzah, à 5 kms, sur la route de Néma. Comme il fait très chaud, on s’offre une chambre climatisée avec salle de bains.

Route coupée

Colorado ? non, Mauritanie !

Cette araignée me fascine; qui connait son nom ?
La réponse a été trouvée, il s'agit d'un Solifuge !

Campement d'Aouin El Attrous

Dimanche 26 octobre 2008

A partir d’aujourd’hui, nous n’avons plus qu’une heure de décalage avec la France qui est passée à l’heure d’hiver. Après une bonne douche et un petit déjeuner, nous reprenons la route le long de laquelle il y a toujours beaucoup de bétail. A Kobenni, la frontière mauritanienne se passe sans problèmes, sans cadeaux ! La frontière malienne commence à Gogui : gendarmerie, rapide, puis continue à l’entrée de Nioro-du Sahel :les douanes, un peu plus long, avec l’assurance, le droit d’entrer (le passe avant) etc… et enfin, quelques centaines de mètres plus loin, la police qui tamponne celui-ci ; toutes ces formalités ont été faites sans « demandes » ! Il fait toujours aussi chaud ; on grignote en roulant car, dès que l’on s’arrête, c’est l’attroupement. Au fur et à mesure que l’on avance les paysages changent : beaucoup de verdure, d’arbres (nos premiers baobabs). Le bétail est gardé mais traverse en masse. Ici, les boubous ont fait leur apparition, les gens portent toutes sortes de choses sur la tête. Les routes sont en général en bon état. A Kayes (prononcer caille), nous trouvons un hôtel près du pont, le Médine, avec un parking pour le camping-car ; nous nous laissons tenter par une nouvelle nuit à l’hôtel : chambre climatisée avec TV, frigo et salle de bains pour 34 euros, petit déjeuner inclus. Là, nous rencontrons un français, Michel, qui travaille à la restauration du Fort de Médine, autrefois français.

Notre premier baobab

Lundi 27 octobre 2008

Nous avons bien dormi, au frais et sous la moustiquaire, indispensable alliée en Afrique. Nous louons une petite moto (ou plutôt une grosse mobylette) à l’hôtel ; pas de freins, un seul cale-pied ! En route pour Médine, par une piste de 11 kms, défoncée, parfois inondée, où nous retrouvons Michel et 3 jeunes « compagnons du devoir », français, qui restaurent le fort. Puis, 3 autres kms de piste défoncée et nous voici à la centrale hydraulique le long du fleuve Sénégal, où nous rejoignons 3 familles françaises avec enfants qui ont bivouaqué là (ils habitent tous Dakar). Nous visitons tous les rapides du Félou, très belles. Au retour, inévitable crevaison ! Réparation à l’entrée de Médine après avoir marché un km sous le soleil. Retour au fort que Domi a visité pendant que j’attendais à l’ombre ; pour la petite histoire, c’est là que la France a dissimulé ses réserves d’or durant la 2° Guerre Mondiale. Puis, retour à Kayes vers 13h, crevés par le trajet et la chaleur ; on reste à l’hôtel : clim. et douche nous réconfortent, steak de zébu et frites achèvent de nous requinquer !!! Demain, en principe, on met le cap sur le Sénégal !