Lundi 6 septembre 2010
C’est avec le soleil que nous reprenons la route ; nous repassons au Centre d’ Informations pour relever le nom des animaux que nous avons vus ; le garde nous renseigne sur ce que nous pouvons voir plus au sud. Peu avant la gare de péage, nous voyons un tatou le long de la route, en train de déguster un oiseau mort.
Déjeuner à Playa Las Canteras, la mer est d’huile et les baleines au rendez- vous ; Lise et Hervé sont à Punta Ninfas où nous les rejoindrons demain.
A Puerto Madryn, nous faisons des provisions pour plusieurs jours ; comme la wifi est possible partout en ville, nous nous garons, consultons notre courrier, dialoguons sur msn et mettons le blog à jour. Retour au camping.
Mardi 7 septembre 2010
Flamants du Chili et baleine franche australe
Après avoir mis le blog en ligne, nous partons vers Punta Ninfas ; la piste n’est pas terrible, très poussiéreuse avec des passages de grosse tôle ondulée et aussi d’ornières. Nous déjeunons prés du phare ; puis, nous retrouvons Lise et Hervé.
Manchot de Magellan
Manchot de Magellan
Nous stationnons en haut d’une falaise de 50m. ; on peut descendre sur la plage mais c’est trop escarpé pour moi ; Dominique descendra et pourra voir de (très) prés des éléphants de mer ; le mâle n’est pas content du tout de cette intrusion, la femelle est assez indifférente, tout comme le seul pingouin qui s’est laissé approcher et photographier sans problème !
Femelle éléphant de mer
Mâle pas content !
A peine remonté, 5 orques sont apparues ! C’est marée haute, elles nagent et jouent prés de la plage ; ce spectacle est inattendu car pas très habituel à cette époque de l’année, nous apprécions beaucoup la chance que nous avons.
Du mercredi 8 au 10 septembre 2010
Mercredi matin, nous faisons une balade de 2h30 le long des falaises et, l’après-midi, je me mets sérieusement à l’espagnol pendant que Dominique trie les photos et les films. Dans la soirée, le brouillard tombe (c’est mort pour voir les orques), le vent forcit.
Le jeudi matin, il pleut, il y a même de l’orage ; puis, le soleil essaie de percer mais brièvement. Dominique sort quand même et revient avec un kilo de boue sous chaque chaussure !
Finalement, le brouillard s’est définitivement installé, nous ne verrons pas les orques ; demain, nous reprenons la route vers Trelew.