Lundi 23 mai 2011
Nous quittons Puno en direction de Tacna, par la route qui mène à Manquegua ; nous restons sur l’Altiplano sur 200 kms et donc à une altitude comprise entre 4000 et 4550 m ;
les villages et leurs habitants sont plus authentiques ; ici, pas ou peu de touristes. Nous voyons beaucoup de vizcachas (lapins à queue d’écureuils) et des petits rongeurs.
A la sortie de Titire, nous apercevons des geysers, la route passe sur une masse rocheuse qui forme le pont ; là, beaucoup de beaux oiseaux.
Les cols sont à 4650 m ; la route est très peu fréquentée, les paysages désertiques, les sommets enneigés ;
la descente est longue et nous utilisons au maximum le frein moteur ; nous dépannons un péruvien en eau pour le radiateur.
Nous déjeunons juste avant le péage, à 3800 m ; les freins ont quand même chauffé. Au péage, nous avons un contrôle sanitaire pour les fruits et légumes ; tout est ok, il n’a pas vu la tomate et l’avocat !
Nous terminons la descente jusqu’à Manquega et retrouvons une route droite et désertique ; nous bivouaquons au péage, derrière le poste de police ; il fait nuit à 17H30.
Mardi 24 mai 2011
A Tacna, nous « liquidons » nos soles péruviennes: lavage du camping-car (il n’a jamais été aussi propre !), derniers achats, plein de gasoil, courses de produits non-alimentaires ; déjeuner avant la frontière pour finir la viande et le fromage.
Frontière du Pérou : 10 minutes ; frontière du Chili : 30 mn, contrôle sanitaire inclus !
Arrivée à Arica en début d’après-midi (nous avançons nos horloges d’une heure), ce qui nous permet de faire le reste de nos courses, la banque et la lessive. Nous bivouaquons à côté de la base nautique et sympathisons avec nos voisins belges, en fourgon avec 2 chiens, qui s’installent au Chili.
Mercredi 25 mai 2011
Nous nous sommes réveillés tôt, à l’heure péruvienne ; nous nous arrêtons au bivouac d’une famille ardennaise qui nous avait vus la veille et qui nous avait envoyé un mail. Une heure plus tard, nous reprenons la route que nous connaissons déjà et déjeunons à Humberstone, en face de la ville-fantôme.
A la sortie de la zone franche, à l’entrée de la 1ère Région, nous avons un contrôle douanier, simple formalité ! Ca roule bien, la route est toute droite, les deux cols à 3600et 3700 m. Dominique se sent le courage de pousser jusqu’à San Pedro d’Atacama ; il est 19h quand nous nous arrêtons à 11 kms de la ville pour bivouaquer à l’entrée de la Vallée de la Lune.
Jeudi 26 mai 2011
A San Pedro : eau, gasoil, internet et derniers achats pour finir les pesos chiliens ; puis, les formalités douanières ; à 9h45, il y a déjà un bus et pas mal de camions ; nous faisons la queue, un 2ème bus arrive ; quand vient notre tour, le chauffeur du 1er bus et le douanier veulent que nous laissions passer tous les passagers ! Refus catégorique, ils cèdent et nous partons !
La frontière argentine est à 160 kms de là, au Paso del Jama, à 4400m d’altitude. La route grimpe très vite, très fort, on monte avec le chauffage à fond pour refroidir le moteur! Au bout de 50 kms, nous atteignons 4850 m (nous sommes partis de 2450 m !) ; nous longeons un peu la piste qui mène en Bolivie, au Sud Lipez. Le trafic routier est essentiellement composé par des transports de voitures vers le Paraguay ; d’ailleurs, il semblerait que ce soit l’itinéraire privilégié des paraguayens ! Déjeuner prés d’un salar, à 4300 m, pas le choix.
Un pied au Chili, un pied en Argentine
A la frontière argentine, nous retrouvons notre bus, le chauffeur nous surveille mais nous attendons sagement notre tour ; les formalités sont relativement rapides, même le contrôle sanitaire (on est rôdés maintenant !) et nous repartons avant le bus ! Grosse déception toutefois : le douanier, tout sourire, n’a pas voulu donner plus que 3 mois pour le véhicule ! Il faut trouver une solution car l’autorisation se termine avant notre retour de France : soit faire changer le papier dans une autre douane, soit passer en Uruguay et revenir ensuite, on verra !
On reste à 4000m jusqu’aux Salinas Grandes, salar magnifique, très blanc et lisse ; à l’entrée, une maison…en sel !
Puis, la descente est longue et faite de virages serrés, en épingles à cheveux. Nous arrivons à Yala à 19h30 et allons au camping El Refugio. Lise et Hervé sont dans le secteur. Nous avançons encore les horloges d’une heure.
Vendredi 27 mai 2011
Nous partons à la recherche de Lise et Hervé, 3 possibilités dont le Parc Provincial Potrero de Yala, par une piste étroite de 11 kms qui grimpe assez bien, avec quelques passages délicats : personne !
Nous rejoignons rapidement San Salvador de Jujuy ; il nous faut absolument du gasoil mais c’est à la 3ème station que nous en trouvons ! Nous allions déjeuner là quand arrivent Lise et Hervé qui nous avaient aperçus du boulevard ; presqu’un an que nous nous sommes vus, beaucoup de choses à se raconter malgré les échanges réguliers de mails !
A Pampa Blanca (69 kms de Salta) : changement de province (Jujuy-Salta) et contrôle sanitaire mais nous ne sommes pas arrêtés !
Arrivée à Salta vers 17H30 : banque et courses, puis camping où nous faisons la connaissance de français ; la piscine est immense mais… vide ! C’est bientôt l’hiver ici !
Samedi 28 mai 2011
On fait la grasse matinée jusqu’à 7h30 ! Puis, on prend le café avec Perrine et Thomas, en Amérique du sud en camping-car avec leurs 2 enfants, Tristan et Robin, 3 ans et demi et 2 ans ; on discute pas mal.
Ensuite, Dominique démonte le webasto mais il ne voit ce qui cloche ; à part ça, on passe le temps en rangements, internet (il faut aller dans le cyber à côté du camping).
Le soir, nous dînons ensemble ; Perrine a fait des crêpes que l’on mange salées et sucrées, une fois les petits couchés, je prépare une salade de tomate-avocat-œuf dur, on fournit la glace.
Dimanche 29 mai 2011
C’est la Fête des Mères en France !
Nous nous rendons tous à la Feria Artisanale en bus et, comme nous n’avons pas la monnaie exacte, nous ne payons pas (avec l’accord du chauffeur !). Nous sommes assez déçus car il y a peu d’exposants, peut-être parce que ce n’est plus la saison ; d’ailleurs, il fait froid, Perrine et Thomas rentrent au camping avec les enfants ; nous allons repérer où se trouve la douane et à quelle heure ouvrent les bureaux, pour essayer de faire changer les papiers demain matin. Avant de reprendre le bus, nous faisons quelques courses ; ce soir, on fera un barbecue tous ensemble.
Vers 19h, arrivent 2 camping-cars français : Nicolas et Nadège avec leurs fils Titouan et Esteban, ainsi que Martin et Gladys avec leurs 2 filles Léanne et Junon ; les parents font dîner les enfants et les couchent ; puis, nous mettons en commun nos provisions et faisons un barbecue ; il faisait froid mais nous nous sommes quand même couchés à 1 heure du matin !
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