Dimanche 19 septembre 2010
Avant de quitter la plage, Dominique pêche mais ne prend rien ; nous reprenons la piste côtière jusqu’à Puerto San Julian. A l’Office du Tourisme, l’accueil est chaleureux et la documentation abondante. Nous allons au camping municipal.
L’après-midi, nous partons à pied visiter cette sympathique petite ville : le mirage qui a coulé 3 navires pendant la guerre des Malouines,
la copie conforme du « Nao Victoria » sur lequel Magellan naviguait quand il a accosté à Puerto San Julian en 1520 et la grande croix, plantée par Magellan, à l’endroit où a été dite la première messe en Argentine. Hélas, le soleil n’est pas au rendez-vous !
Lundi 20 septembre 2010
Nous prenons notre temps ce matin. Pendant le remplissage d’eau… chaude (il n’y a pas d’eau froide), nous discutons en espagnol avec la gérante du camping, très sympathique, et nous nous sommes bien compris ; puis, après avoir fait remettre une vis aux lunettes de Dominique, nous revoilà sur la Ruta 3, à la recherche de l’entrée du ripio qui mène à la Réserve Naturelle de Puerto San Julian, que nous trouvons après avoir fait demi-tour. Déjeuner au bord de la plage, le vent est à nouveau très fort. De la fenêtre, tout à coup, nous voyons nos premiers toninas, de petits dauphins de Commerson noirs et blancs (on nous avait dit que ce n’était pas la saison, pas avant novembre !).
Nous continuons le tour de la péninsule, c’est alors que Dominique roule dans une énorme flaque de boue qui s’écrase sur le pare-brise et le côté chauffeur, le camping-car est méconnaissable ! Nous terminons le tour sans problèmes et décidons de chercher un coin à l’abri du vent pour bivouaquer dans le parc.
Mardi 21 septembre 2010
C’est le printemps ! Il fait 6°, température normale le matin ; avant de partir, Dominique essaie de pêcher : nada !
Nous reprenons la piste côtière et apercevons 3 orques qui chassaient au bord de la plage, comme souvent à marée montante.
Puis, avant de quitter la Réserve, nous voyons des guanacos et des nandous.
A Commandante Luis Pedra Buena, nous faisons quelques courses avant de mettre le cap sur Le Parc National Monte Leon ; hélas, il est encore fermé ! Nous n’avons pas trop le choix que de rebrousser chemin et nous nous dirigeons vers Puerto Santa Cruz ; à l’entrée de la ville, nous avons notre 1° contrôle de police, tout est ok ; nous tentons d’aller jusqu’à Punta Quilla ; là-bas aussi, nous nous faisons refouler mais ça nous a permis de voir 2 scunx (genre de putois) morts ! Nous revenons en ville et décidons d’aller au camping municipal ; nous avons la surprise d’apprendre qu’il est gratuit ! Tout est d’une propreté impeccable, le gardien me fait visiter ; plus tard, il vient vérifier que « tout va bien », nous le faisons rentrer et nous discutons un moment autour d’une bière.
Dans la soirée, nous changeons nos plans : nous ne pouvons pas passer la frontière chilienne avec le frigo plein (contrôle sanitaire draconien), donc pas avant dimanche ; or, on n’en est pas loin ; donc, nous décidons d’aller jusqu’à El Calafate, au pied des glaciers, à 300 kms d’ici, dont 200 de ripio ; puis, nous redescendrons vers Rio Gallegos, comme prévu.
Mercredi 22 septembre 2010
Départ vers 10h30, à nous la piste !
Celle-ci se révèle très correcte dans l’ensemble ; déjeuner sur la piste, on a fait un tiers du ripio. Nous retrouvons l’asphalte vers 16h30, à 45 kms d’El Calafate où nous trouvons un camping avec wifi. Allons à l’Office du Tourisme où l’accueil est assez indifférent, la demoiselle se contente de nous donner un gros paquet de prospectus ; on sent que c’est hyper touristique ici.
Jeudi 23 septembre 2010
C’est l’automne en France !
Debout à 6h30 ; selon notre habitude quand nous sommes dans une zone très touristique, nous arrivons sur les lieux à visiter très tôt. L’entrée du Parc des Glaciers est de 15 euros par personne et par jour pour les étrangers contre 5 euros pour les argentins !!! Et nous n’avons plus le droit de passer la nuit sur le parking.
Sur le trajet, quelques renards traversent devant nous, ils sont plus petits et plus roux, et une grande quantité de lièvres.
A 9h30, nous sommes sur le parking encore désert, au pied du Perito Moreno : c’est le glacier le plus spectaculaire des glaciers du parc, 15 kms de long, 5 kms de large, 80 m. au-dessus du niveau du lac, c’est le seul au monde qui continue sa croissance,
il avance et nous pouvons l’entendre craquer, gronder et voir des pans entiers s’effondrer dans le lac avec fracas ;
Condor
dommage que le temps soit maussade ; le parcours est très bien aménagé et la promenade a duré 2 heures ; quand nous retrouvons le parking, celui-ci est complet et arrivent encore des cars.
Nous décidons d’aller déjeuner sur le parking des « guardaparque », plus calme ; il se met à pleuvoir, nous décidons d’abandonner l’idée de refaire une promenade et rentrons à El Calafate, à 80 kms, où il fait beau !