Dimanche 12 octobre 2008

            Ce matin, nous reprenons la route : nous vers le sud, les autres vers Ma Fatma. La route est belle, nous prenons un militaire en stop jusqu’à Tarfaya que nous ne reconnaissons pas, c’est bien mieux ! Nous passons quelques contrôles de police où nous laissons les fiches que nous avons préparées ; attention aux limitations de vitesse !!! Nous déjeunons sur la plage de Foum El Oued, à la sortie de Laayoune. Autre contrôle de police à l’entrée de Boujdour, nous allons au camping tout neuf, prés de la plage.

poste de contrôle sur la route
Il faut avoir de bons freins
Dromadaire

Lundi 13 octobre 2008

Boujdour est une ville agréable et ses habitants sympathiques. Très peu de circulation sur la route, nous nous faisons doubler par 3 voitures qui roulent à 150 kms/h et qui semblent être suivies par un petit avion volant à basse altitude ; nous les retrouvons un peu plus loin, arrêtées par la police : nouveau radar ??

Déjeuner sur la plage de Trouk, paradis des surfeurs en tous genres, à 20 kms de Dakhla que nous atteignons dans l’après-midi. Nous allons directement à la poste mais la plaque n’est pas arrivée, ce qui ne nous surprend pas . On va faire un petit tour sur la falaise avant de rejoindre le camping où le gardien nous reconnaît, 4 ans après !

               Plage de Trouk paradis du kite-surf

Mardi 14 octobre 2008

Ce matin, un peu de lessive, vite sèche. Puis, nous repartons à la poste où rien n’est arrivé, mais ils vont nous garder le colis jusqu’à notre retour ; après le déjeuner, nous partons vers le sud et, depuis El Arghoub, la route est jalonnée de panneaux « attention, mines ! ». Nous bivouaquons à la dernière station avant la frontière (80 kms). Autre changement : plus d’ O.N.U. !!

                        Dakar n'est plus qu'à 1430 kms

              Attention aux mines ! et c'est pas pour rire

Mercredi 15 octobre 2008

Nous mettons une heure pour atteindre la frontière marocaine : gendarmerie, police + douane : 4h15 !!! Le «  no man’s land » se passe sans problèmes, c’est pas pire que les routes albanaises. Frontière mauritanienne :gendarmerie, police , douane + assurance : 45 mn !! Route toute neuve vers Nouakchott, qui traverse des paysages de dunes, mais avec quelques arbres, villages de tentes et de cabanes. Bivouac sur l’ancienne piste parallèle : Dominique s’est ensablé, je l’avais prévenu !!! Il fait très chaud aujourd’hui , jusqu’à 40°, encore 30° à minuit !!!

              La file s'allonge à la douane marocaine
             Le no man's land il y a toujours des mines
                 La preuve : voiture explosée
                   Nous, on prend à gauche
                   Le train ravitailleur d'eau
                     Une plante pour Vianney
              Monotone la route, que du sable !

Jeudi 16 octobre 2008

Nous n’avons pas bien dormi ; nous arrivons à Nouakchott et nous installons au camping en plein centre ville, tenu par une française. Là, il y a deux très grosses tortues de terre. Dans l'après-midi, arrive notre cyclo-touriste doublée 20 kms avant; c'est une japonaise venue de Paris et se dirigeant vers Dakar ! L'après-midi, je mets le blog à jour pendant que Dominique est parti en taxi faire quelques courses. Il fait toujours très chaud, environ 35°. Nous sommes à l'auberge Menata où nous faisons faire notre lessive.

         Une des tortues de l'auberge Menata à Nouakchott

AKIKO cycliste japonaise en route depuis Paris et allant au Congo, Gilles ! elle est célibataire !