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Bivouacs Mexique 2017 pour Tom Tom

Jeudi 16 novembre 2017

        Au lever, 15° ; après un petit tour dans les environs, nous quittons le site. Petit arrêt aux salinas

Bientôt, nous apercevons un volcan au sommet enneigé, le Pico de Orizaba (5610m.).

A Teotihuacán, arrêt courses ; puis, nous prenons la 144, qui monte à 2200m. , route plus ou moins bonne ; déjeuner à la sortie d’El Seco, le long de la route très passante, donc bruyante.

        A Zacotepec, nous bifurquons vers Tlaxcala, traversons la Laguna Totolcingo, plus ou moins un salar (récolte de sel en cours) et nous passons dans l’Etat de Tlaxcala ;

les routes redeviennent mauvaises ; nous traversons quelques villes et villages aux rues toujours très animées.

        Dés que nous prenons la direction du Parc National La Malinche, nous prenons de la hauteur : 3084m. A l’entrée, on nous enregistre ; puis, nous traversons une superbe forêt de résineux, avec beaucoup de bivouacs possibles. Nous nous installons au Centre de Vacances, très bien entretenu.

        Promenade pour admirer le volcan (éteint) La Malinche, 4461m., que l’on peut escalader (4 h aller, 3 h retour !).

Vendredi 17 novembre 2017

      A 6h30 : 4° dehors, 9° dedans…avant le chauffage ! Dernière promenade vers le volcan avant de quitter le Parc et là, au milieu de la route : une biche !

        Le GPS nous fait faire des détours, on a du mal à se repérer ; sur un rond-point, du côté d’Apizaco, une superbe locomotive à vapeur et son tender trônent en haut d’une portion de pont !

Enfin, nous voici sur la 119 ; après Tlaxco, elle devient à péage, roulante et traversant de jolis paysages ; la descente est longue et rapide, nous passons de 2500 à 1350 m. en quelques kms !

        Après le déjeuner, nous continuons à descendre (et la température à monter !) ; un peu avant Poza Rica, à El Lindero, nous changeons encore d’Etat, nous voici dans le Veracruz. Nous arrivons à El Tajin vers 15h et nous nous garons sur le parking pour la nuit ; il fait 31°, nous n’avons plus l’habitude !

Samedi 18 novembre 2017

      Dés 7 h, des bus arrivent : tout le monde au petit déjeuner ! Les vendeurs proposent nourriture et…souvenirs !

        Ouverture à 9 h ; nous commençons par la visite du musée où une maquette nous donne une idée de ce qu’était ce site précolombien, différent de tous ceux que nous avons visités :

la plupart des pyramides sont « décorées » de niches ; certaines fresques ont un peu gardé leurs couleurs bleues ou rouges ; il y avait au moins 17 jeux de pelote ; tout est bien mis en valeur et la vue de là-haut est splendide !

Sur place, spectacle de danse et de musique ( ?). Tajin était le dieu des tempêtes, de l’éclair et du tonnerre.

        A la sortie, nous assistons au rituel traditionnel des Totonaques : la danse des voladores : 5 hommes montent en haut d’un mât de 30 m. : l’un d’eux joue du tambour pendant que les 4 autres se lancent dans le vide, attachés à la ceinture et effectuent la descente en tournant 13 fois autour du mât, ce qui fait 52, le nombre de semaines par an, rituel ancestral dédié à la fertilité, au soleil et au vent, aujourd’hui attraction touristique.

        Il est 11h quand nous quittons El Tajin ; 8 kms plus loin, nous empruntons une piste qui nous amène dans une réserve écologique où pousse, naturellement, la vanille. Nous pouvons y passer la nuit, José nous propose une visite des lieux qui s’avèrera très instructive !

En fait, la vanille est mexicaine (elle fut exportée plus tard par les colons) ; c’est à partir d’une orchidée verdâtre, unique dans le pays, qui est pollenisée par une petite abeille bleue, elle aussi unique ; sur une tige, il peut y avoir jusqu’à 5 gousses, récoltées en avril, pendant 3 semaines environ ; cette vanille pousse de façon naturelle et exubérante, telle une liane. Visite passionnante ;

hélas, José ne vend pas au détail et, dans le commerce, on ne peut pas être du sûr du prix et de la qualité ! Un grand merci à notre hôte, lui-même totonaque, pour cette découverte !

Dimanche 19 novembre 2017

        Nous avons eu une courte averse cette nuit, la 1^ère depuis le Guatemala !  Ce matin, le temps est maussade et, bientôt, la pluie reprend et nous accompagnera une bonne partie de la journée. Pour couronner le tout, les freins ont l’air faiblards !

        Prudemment, nous arrivons au Camping Mar Esmeralda en fin de matinée, un peu cher mais tous les services pour le camping-car sont sur place ; nous sommes au bord de la mer mais, vu le temps, nous n’en profiterons pas beaucoup ! Il fait froid, seulement 20° !

Lundi 20 novembre 2017

      Ce matin, un peu de ciel bleu. C’est un jour férié : anniversaire de la Révolution mexicaine commencée en 1910 ; mais, beaucoup de commerces ouverts, comme la lavanderia ; je prends un taxi pour y déposer le linge, qui me ramènera au camping.

        Pendant ce temps, un mécano et son fils (+ le petit-fils) sont venus, ont confirmé le diagnostic de Dominique, à savoir « la bomba »= l’émetteur ; nous leur donnons les sous pour acheter la pièce et ils reviennent l’après-midi (on se croirait au Maroc !), avec une pièce neuve ; après le remontage et la purge des freins, tout est rentré dans l’ordre ! Enfin, on l’espère !

        Puisque nous sommes coincés ici, Dominique s’occupe des photos, du film et des infiltrations d’eau dans la partie nuit quand il pleut beaucoup, comme hier ; nous sortons donc les matelas pour les faire sécher sous la palapa et j’entreprends un grand ménage et des rangements ; puis, je reprends un taxi pour récupérer le linge mais c’est fermé ! J’ai dû mal comprendre ce matin ! Retour en taxi, dans lequel nous sommes 6 (3 devant, 3 derrière) ! À 0,75 euros la course de 10 kms aller, ce n’est pas ruineux !

        Les travaux sont finis pour aujourd’hui ! Ouf !

Mardi 21 novembre 2017

      Nous décidons de rester et profitons pour mettre le blog en ligne, bricoler, ranger et se promener sur la plage.