Bivouacs Brésil 2014 format Excel pour imprimer
Bivouacs Brésil 2014 pour GPS Garmin, à installer avec POI Loader
Bivouacs Brésil 2014 pour GPS Tom Tom
Mardi 2 septembre 2014
Lever 6h, il fait déjà 28°.
Le resto est ouvert, nous prenons notre petit déjeuner, compris dans le prix ; nous réservons nos visites pour le lendemain. Nous profitons de cette journée pour faire une grosse lessive, à la main ; tout sera sec en une heure !
Dominique met le blog en ligne, péniblement, la connexion étant très irrégulière. Et , récompense, piscine !!! (Et dire que j'ai horreur de l'eau!).
Nous étudions la suite de notre périple, dans les grandes lignes. Dîner sous le préau, près du camion ; tout est prévu pour cela.
Mercredi 3 septembre 2014
Presque 29° à 6h !
Petit déjeuner, discussion avec un roumain et un brésilien, vivant à Paris et en vacances ici. Nous partons avec le camion pour notre 1ère visite : la Gruta Lago Azul ; là, on nous donne une charlotte et un casque ; puis, nous descendons vers la grotte, harcelés par les mouches et entourés de papillons. La grotte est très jolie, le lac d'un magnifique bleu turquoise ; hélas, le guide ne parle que portugais ; heureusement, dans le groupe, un couple de paraguayens vivant à Miami nous traduit en anglais.
2ème visite : las Grutas São Miguel, à quelques kms ; nous avons le temps de déjeuner car nous attendons 3 autres personnes ; là encore, que du portugais ! Après une vidéo et coiffés de nos casques (sans charlottes), nous empruntons une passerelle, assez longue et suspendue (!) ; nous avions vu un couple de perroquets verts et jaunes, installés sous le toit du Centre des Visiteurs. Cet ensemble de grottes est très différent : pas de lac, pas de sources, des stalactites et stalagmites très chouettes, formation de coraux, des animaux vivant là ; un loup, un hibou blanc, uniquement nocturne, qui nichait, de toutes petites chauve-souris.
A la sortie de ces 2 sites, on nous recommande de bien nous laver les mains, à cause des fientes de chauve-souris, quand nous nous appuyons sur les rochers ; vue la chaleur, nous ne nous faisons pas prier !
Sur la piste du retour, nous voyons un tatou cherchant sa nourriture, une biche avec 2 petites cornes, couchée dans l'herbe, des serpentaires. Nous retraversons obligatoirement Bonito ; nous décidons de revenir à l'Auberge de Jeunesse, très attirés par la piscine ! Nous sympathisons avec une brésilienne mariée avec un allemand.
Jeudi 4 septembre 2014
Cette nuit, des éclairs mais pas d'orage ! 28° à 6h !
Nous quittons tôt Bonito, après quelques courses ; la route est belle, assez droite ; nous apercevons une petite biche, observons un jabiru (tuyu tuyu) dans son nid, avec 2 petits ;
puis, sur la piste, une drôle de bête avec une tête de varan et un corps de caïman (Si quelqu'un pouvait nous donner son nom), d'autres tuyu tuyu (prononcer touyou touyou). Après avoir passé 7 ponts de bois, nous traversons un « vrai » qui enjambe le Rio Miranda, très large à cet endroit.
Dracaena paraguayensis
Dracaena paraguayensis (Vibora do pantanal)
Nous arrivons à Passo do Lontra et nous stationnons sur le côté ; pour aller jusqu'à la réception, il faut emprunter de longues passerelles qui surplombent des zones marécageuses où se vautrent des yacarés (caïmans) et des capibarras ; beaucoup d'oiseaux aussi dont des loris verts et blancs ; il fait très chaud.
Après le déjeuner, Dominique part se promener sur les passerelles ; ayant fait mon « jogging » à l'arrivée, je me repose au camion. Tout à coup, j'entends des cris de singes hurleurs, très caractéristiques et surtout assourdissants, d'autant plus qu'ils sont tout proches, je peux les voir du camion ; nous les entendrons plusieurs fois, problèmes de voisinage ?
Vendredi 5 septembre 2014
Nous sommes réveillés à 5h30 par les singes hurleurs regagnant leur territoire, puis par les « pintades » qui passent en fanfare. Nous pouvons observer des toucans dans l'arbre près de nous.
Nous démarrons donc tôt, prêts à passer les 66 ponts de bois qui restent, sur une soixantaine de kms. Beaucoup d'oiseaux, de yacarés, des agoutis, des biches, des capibarras ; après la bifurcation, la piste sablonneuse devient caillouteuse ; 66 ponts plus loin, après quelques secteurs inondés, nous arrivons à l'embarcadère. Et là, point de barge avant 10 jours !!! La solution ? Refaire la piste en sens inverse, pas le choix, 120 kms A-R pour des prunes (ou presque, on ne regrette pas la balade, magnifique et pleine de surprises). Déjeuner le long de la piste.
Le retour fut moins long, d'autant plus qu'avec la chaleur, les animaux étaient invisibles. Nous retrouvons la route goudronnée, pas terrible, qui nous mène à Corumba ; nous nous garons à côté de l'aéroport et sommes vite envahis de moustiques très voraces !
Samedi 6 septembre 2014
Avant de quitter Corumba et le Brésil, nous dépensons nos reales en courses et en gasoil. Nous arrivons à la douane à 8h, il y a déjà beaucoup de monde et nous faisons la queue sous le soleil (29°!). Une heure plus tard, nous sommes à la douane bolivienne, une centaine de mètres plus loin, à Arroyo Concepcion. Là aussi, beaucoup de monde, les entrants et les sortants dans la même file d'attente, sous le soleil.
Samedi 6 septembre 2014
Avant de quitter Corumba et le Brésil, nous dépensons nos reales en courses et en gasoil. Nous arrivons à la douane à 8h, il y a déjà beaucoup de monde et nous faisons la queue sous le soleil (29°!). Une heure plus tard, nous sommes à la douane bolivienne, une centaine de mètres plus loin, à Arroyo Concepcion. Là aussi, beaucoup de monde, les entrants et les sortants dans la même file d'attente, sous le soleil. J'ai le temps de chercher une banque pour avoir des bolivianos ; hélas, les distributeurs ne fournissent que des dollars qui se changent aussitôt dans la rue, les changeurs étant nombreux. Quand je retrouve Dominique, ce n'est pas encore notre tour ; le douanier ne fait entrer que 6 personnes à la fois et il n'y a que 2 guichets pour tout le monde ! Cette attente forcée nous permet de discuter avec les uns et les autres. Après la douane, les formalités pour le camion ! Il faut fournir les photocopies de l'assurance, de la carte grise, du passeport et du permis de conduire de Dominique et du petit papier vert que l'on nous donne à l'entrée et que nous devrons rendre à la sortie du pays. Puis, 3 kms plus loin, passage à la police pour leur donner notre itinéraire ! Total : 5 heures, un record ! Nous sortons enfin de la ville, trouvons une petite place à l'ombre et près des détritus pour enfin déjeuner, il est 13h30, il fait 31° et on dégouline ! Au péage, nous payons un ticket, valable jusqu'à Santa Cruz, plus de 500 kms.
L'après-midi, la route n'est pas terrible mais, bientôt, nous avons droit à une belle route bétonnée, agréable mais monotone. 230 kms plus loin, nous arrivons à Aguas Calientes, au camping des Thermes Los Hervores, assez rudimentaire mais près des sources d'eau chaude (38°) ; nous nous baignons mais ne sommes pas rafraîchis, au contraire.
Dimanche 7 septembre 2014
Après une nuit chaude et orageuse, beaucoup d'éclairs mais peu de pluie, le camp s'éveille ; à 7h, un train de marchandises et une alarme de voiture achèvent de réveiller tout le monde.
Après Roboré, les paysages changent : formations rocheuses, forêts. A l'entrée de San José de Chiquitos, arrêt-gasoil ; 9,22 bs au lieu de 3,72 pour les locaux ! On ne prend qu'une petite quantité ; sur la facture, le prix bolivien que nous n'avons pas eu ! La station était gardée (et surveillée?) par l'armée. Après plusieurs déviations non signalées pour causes de travaux, nous arrivons sur la place ; très jolie église, datant des Missions Jésuites (eh oui, encore elles!). Impossible de retirer des sous, ça devient inquiétant.
Nous nous arrêtons à l'hôtel Villa Chiquitina, qui fait aussi camping et tenu par un français, Jérôme. Nous nous installons, déjeunons et passons l'après-midi dans et au bord de la piscine ; il y a aussi le wifi, pas terrible mais suffisant pour le courrier.
A 20h, il fait encore 34° ; un orage accompagné d'un peu de pluie ne rafraîchira même pas !