Lundi 8 septembre 2014
Nous quittons San Jose de Chiquitos et prenons la Ruta 4, direction Santa Cruz ; nous renonçons au circuit des Misiones car nous commençons à vraiment souffrir de la chaleur.
La route est d'abord monotone, même si nous voyons pas mal de ñandus, 2 serpents écrasés et, autour des quelques mares restantes, des cigognes, des hérons blancs, des ibis noirs. A Pailón, arrêt-gasoil ; là, nous négocions le prix et nous ne payons que le double du prix officiel, au lieu du triple, sans facture ; mais, nous devons déguerpir assez vite, le pompiste craint la police.
A Santa Cruz, nous trouvons un hypermarché très bien achalandé et, surtout, un distributeur qui accepte de nous donner les bolivianos tant convoités. Nous faisons des provisions pour une semaine pour 45 euros seulement ! Il fait si chaud que nous zappons le déjeuner. A la sortie de la ville, autre péage ; nous achetons un ticket pour Sucre qui sera validé à chaque péage ; un peu plus loin, contrôle de police : un « préposé » dans un fauteuil tire la corde pour barrer la route, contrôle du permis auquel ils ne comprennent rien, RAS.
Entre San Jose de Chiquitos et Santa Cruz, de nombreuses communautés mennonites, qui méprisent toute forme de modernité, sont reconnaissables par leur façon de s'habiller.
Bientôt, nous nous approchons de l'Altiplano ; nous prenons de l'altitude et ressentons déjà la fraîcheur. La route, d'abord correcte, devient vite pénible car en réfection. Nous atteignons le Camping Achira, proche de Saimpata, par une piste pentue, après avoir déposé un hollandais pris en stop pour une centaine de mètres. Le site est grand, correct et, surtout, à 1320m ! On respire !
Mardi 9 septembre 2014
Nuit presque fraîche ! Nous allons visiter le site archéologique pré-inca d'El Fuerte ; 6 kms d'une route très pentue, moitié goudronnée, moitié piste en travaux. Là-haut, tarif « étrangers », le ticket est valable aussi pour le musée en ville. Belle balade, site bien conservé mais peu ou pas d'explications, dommage ; beaux points de vue sur la région. Nous faisons la connaissance de Noémie (née à Béthune) et Marc, québécois, partis en vélo d'Alaska, il y a un an et demi ; ils reprennent l'avion dans 12 jours ; nous terminons la visite ensemble.
Puis, visite rapide du musée de Saimpata car aucune explication pour les objets exposés. Jolie petite ville.
Nous reprenons la route vers Sucre qui est aussi la route du Che ; nous croisons quelques camions immatriculés en Bolivie mais avec, encore, la plaque française ! Dominique pensait qu'il y avait un bivouac à Vallegrande (où est enterré le Che) ; que nenni, il s'est planté ! Nous continuons, le soir tombe ; à Guadalupe, grosse fiesta ! Pas question d'y passer la nuit. La piste devient difficile ; enfin, au détour d'un virage, un petit terre-plein fera le bivouac, même si ce n'est pas plat ; nous sommes à 30 kms de Pucara et 2470m.
Mercredi 10 septembre 2014
Ce matin, 17° ! La nuit a été tranquille.
Nous découvrons de très beaux paysages de montagnes. Traversons Pucara. Arrêt à La Higuera où le Che a été emprisonné et exécuté en 1967, avec 2 de ses compagnons ; la prison est devenue un musée, avec beaucoup de témoignages, sa chaise, la porte de sa cellule, émouvant. A l'entrée du petit village, une grande statue de lui, et sa tête, géante. La commerçante, qui avait 20 ans à l'époque, nous vend une photo du Che sur son lit de mort.
Retour en arrière jusqu'à la bifurcation pour Villa Serano. La piste est étroite mais correcte, elle descend assez vite ; nous déjeunons avant d'être trop bas, pour la chaleur. Nous avions vu un condor ; mais, après le grand pont qui enjambe le Rio Grande, nous apercevons, perché sur le bord de la piste, un condor juvénile (on se rend bien compte que ces rapaces pèsent 11 kilos), énorme ; en fait, nous avons droit à un vol d'une dizaine de condors, un festival !
En bas (900m), il fait très chaud ; bientôt, nous remontons ; la piste est correcte jusqu'à Nuevo Mundo ; ensuite, elle est très abîmée par endroits. Nous bivouaquons le long de la piste, 2 kms avant le village. Nous sommes à 2270 m, il fait frais.
Jeudi 11 septembre 2014
Ce matin, le ciel est nuageux, nous sommes dans la brume, il a plu cette nuit.
Villa Serano est une jolie petite ville ; des travaux nous obligent à la traverser en empruntant des rues étroites. Une route pavée nous amène ensuite à Tomina où nous retrouvons la Ruta 4 ; nous nous dirigeons vers Sucre, sur une route tantôt goudronnée, tantôt en travaux pour l'être.
A Zudáñez, nous repérons une station non « surveillée » ; nous négocions le prix, 7bs, car il nous en faut 200l. , sans facture ; une affaire pour tout le monde. Ensuite, belle route bétonnée ; arrêt-déjeuner devant le portique d'entrée de Tarabusco, 3300m, que nous visiterons ensuite. La ville est célèbre pour son grand marché du dimanche.
Bientôt, nous entrons dans Sucre où nous avons une adresse pour stationner ; déception, les propriétaires ont fermé le camping ; l'entrée de l'hôtel Pachamama est trop étroite pour Hélix. Il est 15h30, nous décidons de quitter Sucre. Des travaux nous obligent à faire un très grand détour ; finalement, nous aurons quand même « visité » la ville avec ses rues étroites et pentues.
A l'entrée de Yotala, 18 kms plus loin : péage, 8bs pour Potosi. Plein de petits commerces, j'achète du pain, de petites galettes. Bivouac près du terrain de foot de Yotala. Je goûte une petite galette, qui se révèle...fourrée d'œufs durs ! Fou-rire. Heureusement, nous avons encore du pain classique pour le petit déjeuner !
Vendredi 12 septembre 2014
Nuit calme ; nous reprenons la route, belle et assez pentue ; nous arrivons à Potosi en fin de matinée ; là, les choses se compliquent : circulation intense, rues très étroites, impossible de se garer ! Nous renonçons mais, avant de quitter la ville, il nous faut du pain et du beurre ; on se gare près de l'un des nombreux marchés de quartier et je pars à la recherche des denrées convoitées, en prenant soin de retrouver mon chemin ! Potosi est à 4090 m. et parcourir des rues en pente n'est pas une mince affaire. Enfin, une petite boutique où je trouve du pain « normal », du beurre (?!) et une poche de lait ; nous pouvons enfin lire nos mails dans un cyber.
Puis, nous quittons la ville, à regret pour les visites. Dominique avait une adresse à 24 kms, sur la route d'Oruro ; nous arrivons au Balneiro de Tarapaya, bingo ! Pour 40 bs (4 euros), nous avons un emplacement avec l'électricité, les piscines et l'eau...chaude au robinet collectif! Sur le parking, un ensemble allemand, bus + remorque/hôtel avec 26 personnes.
Nous nous installons, déjeunons et nous organisons ; nous pouvons aller à Potosi en micro bus, 1 toutes les 20mn de 6h à 18h jusqu'au Terminal des Bus. En attendant, l'après-midi se passe à préparer les photos et le texte du blog ; nous avons droit à de l'orage. La soirée est calme.
Samedi 13 septembre 2014
Bonne nuit de sommeil. Ce matin, il fait gris.
Les allemands partent en ville avec seulement le bus ; nous prenons le micro-bus devant le camping (0,80 euros pour nous deux) qui nous dépose devant le Mercado Chuquimia ; puis, pour 1 euro, un taxi nous amène à la Plaza 10 de Noviembre, au centre-ville.
Nous commençons nos visites par la Casa de la Moneda ; prix étranger + droit de prendre des photos (10 euros) ; nous avons la chance d'avoir une guide en français pour nous deux. Elle se révèle très intéressante, répond à toutes nos questions. Le musée est très instructif sur les méthodes de fabrication des pièces de monnaie, les machines utilisées, de 1773 à 1951 ; on peut aussi admirer diverses collections de tableaux, de manuscrits, de minéraux, d'objets en argent (extrait des nombreuses mines locales) ; la visite a duré 2 heures.
En sortant, nous achetons une carte postale et allons faire oblitérer l'enveloppe directement à la poste, c'est plus sûr ! En attendant notre 2ème visite, nous nous offrons un resto où nous dégustons du filet de lama et une glace ; portions très généreuses que nous ne réussissons pas à terminer ! Nous avons droit à quelques averses.
Deuxième visite : le Couvent-Musée Santa Teresa( prix étranger + droit de photographier, 5,5 euros). Les Carmélites venaient et viennent toujours de familles très riches, 6000$ pour y entrer sans jamais en sortir ! Notre guide ne parle qu'espagnol mais suffisamment lentement pour que nous comprenions ; là aussi, visite très instructive, histoire édifiante, œuvres très riches, lieux intéressants, 2 heures de visite.
Nous prenons tout de suite un taxi pour le Mercado Chuquimia ; le dernier micro-bus part à 18h. Le nôtre est bondé, tout le monde a fait son marché, les gros colis sont mis sur le toit ! Arrivons vers 18h15, la nuit tombe, les allemands sont déjà là, je discute avec eux en anglais (le bus reste toujours au Brésil, fait 2 rotations d'un mois par an, 5 pays ; ils sont 26, peuvent être 34, pas de sanitaires à bord).
Nous sommes ravis de notre journée ; de plus, les effets de l'altitude s'estompent.
Dimanche 14 septembre 2014
Pendant la nuit, l'électricité a été coupée ; ce matin, 10° dehors et dedans. La dame de l'accueil vient voir et nous trouvons une autre prise, ouf ! Nous aurons du chauffage et de l'eau chaude. Il fait beau.
Comme nous avons décidé de rester là, nous en profitons pour faire toute la lessive (il était temps !) qui sèche assez vite. Divers bricolages également.
Nous étudions la carte et le guide pour la suite du voyage. Le dimanche, beaucoup de monde au Balneiro et musique à fond, mais nous sommes un peu à l'écart.
Lundi 15 septembre 2014
Ce matin, il ne fait pas trop froid. Une dernière fois, nous profitons de l'eau chaude au robinet du site pour la vaisselle.
Nous quittons Tarapaya par une belle route de montagne ; nous atteignons vite les 4000 m. et même 4200 m., peu de circulation ; beaucoup de troupeaux de lamas et d'alpagas. Arrêt au Lago Challapata où barbotent des flamants roses, des ouettes et des canards.
A Pazña, contrôle de police : permis de conduire que le policier regarde à peine, trop occupé à jouer sur son téléphone portable ! Arrêt-déjeuner entre Pazña et Poopó, 3700m. Quelques kms plus loin, nous voyons nos premières vigognes boliviennes, sur le bord de la route !
A l'entrée d'Oruro, nous faisons faire la vidange et changer les filtres, à même le trottoir en terre, devant un tout petit garage. Avant de quitter la ville, j'achète du pain dans une minuscule échoppe, du lait dans une autre, pas de beurre. A la sortie d'Oruro, arrêt dans une station ; après négociations, nous obtenons, sans facture, le gasoil à 7bs au lieu de 9,22 et 3,72 pour les locaux ; mais le pompiste n'est pas tranquille, il surveille les allées et venues des véhicules et nous sommes priés de déguerpir au plus vite (la peur du gendarme !).
Le bivouac prévu à Caracollo est impossible à atteindre, rues trop étroites ou barrées par le marché. Nous trouvons un terre-plein quelques kms plus loin, un peu en retrait de la route, qui fera très bien l'affaire. Il est 18h15, la nuit tombe. Nous sommes à 3300m.
Mardi 16 septembre 2014
Lever à 6h30 (des chiens errant sur la route provoquaient un concert de klaxons) ; 8° dehors, 10° à l'intérieur.
Nous reprenons l'autoroute en construction depuis Oruro jusqu'à La Paz, 160 kms, en alternant, tantôt sur la voie de droite, tantôt sur la voie de gauche. Nous traversons Lahuachaca : défilés des écoliers en bleu, blanc et noir (couleurs du président Evo Moralès) et d'autres en rouge et noir ; le mois prochain, ce sont les élections présidentielles. Dans un autre village, défilé d'ouvriers, avec banderolles, bien encadrés par la police.
Bientôt, apparaît une chaîne de montagnes aux sommets enneigés, culminants à plus de 6000m., dont le Illimani. Nous arrivons dans la banlieue de La Paz vers 11h, trouvons l'endroit où laver, graisser et « fumiger » le camion ; 1 heure et demie plus tard et 100bs (12 euros), c'est chose faite, Helix est tout propre, même les pneus et le châssis ! Déjeuner sur place.
Ensuite, nous partons à l'assaut de La Paz ! Nous sommes en haut de la ville, 4000 m., plutôt pauvre, aux rues souvent barrées par des marchés, et devons aller en bas, plutôt riche, 3200 m., soit 800 m. de dénivelé sur une douzaine de kms ! Dédale de rues aux pentes vertigineuses et aux virages en épingles à cheveux, mais paysages fantastiques de cette ville qui s'accroche et s'étend le long du canyon. En bas, nous trouvons enfin un supermarché digne de ce nom, avec parking gardé ; il était temps, frigo et placards quasiment vides !
Puis, re-galère pour accéder à l'hôtel-camping Oberland, repère des voyageurs.
Mercredi 17 septembre 2014
Ce matin, nous prenons un taxi pour le centre-ville, 12 kms. Nous commençons par visiter les 3 musées: Costumbrista, del Litoral boliviano, Casa Murillo (le 4ème étant en restauration) ; puis, le musée Etnografia y Folklore. Nous marchons jusqu'à la Plaza Murillo où se trouvent la Cathédrale assez moche, les palais présidentiel et législatif.
La Plaza de los Heroes est très animée, démonstrations folkloriques ; nous n'avons pas pu visiter la très belle église San Francisco, fermée. Tout près de là, la rue Sagárnaga regorge de boutiques de produits artisanaux où nous faisons nos achats.
Nous reprenons un taxi, pas de première jeunesse, (l'arrière chassait dans tous les virages) mais nous sommes rentrés à bon port. Déjeuner tardif au camion. Puis, opération « rangement de tous nos achats ». A l'hôtel, il y a une bibliothèque où l'on peut échanger des livres ; j'en trouve 5 en français, une aubaine !
Jeudi 18 septembre 2014
Lever 6h, sous les nuages. Dominique met le blog en ligne, péniblement car la connexion n'est pas terrible. Notre idée était d'aller à Coroico et, ainsi, de parcourir la Route de la Mort ; nous apprenons qu'elle est fermée pour cause d'éboulements. Donc, changement de programme : nous irons à Tiwanaku, célèbre pour ses ruines précolombiennes.
Il faut que nous traversions La Paz, remonter vers El Alto, en direction de l'aéroport ; nous traversons beaucoup de marchés de rues, très encombrées, comme l'Avenida Buenos Aires ; bien sûr, nous nous perdons, en partie grâce au GPS ! Nous décidons de passer au Plan B : je prends un taxi, Dominique suit ; la route est longue et nous (le chauffeur et moi) avons le temps de bien discuter … en espagnol por favor ! son pays, la police, le gouvernement, les prochaines élections, l'éducation, la santé... très intéressant. Une fois remis sur le bon chemin, il me dépose en plein carrefour, devant les policiers indifférents ! 3 heures et demie plus tard, nous sommes enfin sortis de La Paz, il pleut. Nous déjeunons dans une station, pas encore mise en service.
Puis, après 50 kms d'une route assez déformée et encombrée de camions (nous ne sommes pas loin du Pérou), nous arrivons au site archéologique de Tiwanaku vers 16h. Nous achetons nos billets et visitons le 1er site, les ruines de plusieurs temples, nous pouvons apprécier la célèbre Porte du Soleil, des monolithes rappelant étrangement les Moais de l'Ile de Pâques ; les nuages sont menaçants, le vent fort ; nous préférons garder les musées pour demain , vu le temps incertain.
Nous bivouaquons sur le parking ; bientôt, nous avons droit à une grosse averse et même du grésil ; les températures chutent, nous sommes à 3857 m.
Vendredi 19 septembre 2014
Ce matin, 4° dehors, 6° dedans, mais il fait beau !
Visite des 2 musées, intéressants quoique différents, mais nous déplorons un manque d'explications ; même impression quand nous parcourons le 2ème site en plein air. Quand nous regagnons le camion, le parking est noir de bus et de monde, surtout des écoliers !
Retour vers La Paz ; arrêt au panorama Lloco-Lloco, 4028m. où nous admirons la Cordillère Royale aux sommets enneigés de plus de 6000m., surplombant La Paz.
Après avoir laissé la capitale et sa banlieue derrière nous, nous prenons la direction du Lac Titicaca ; le ciel s'éclaircit, les nuages s'estompent, les paysages changent. A la sortie de Huarina, le long du lac, contrôle militaire pour la quantité de gasoil, pas de soucis.
Vers 15h30, nous arrivons au bord du lac qu'il faut traverser à l'aide d'une barge assez délabrée mais, bon, les autres la prennent, même des bus et des camions, alors !!! Le « capitaine » éloigne son embarcation à l'aide d'une longue perche puis, avec le moteur, nous traversons, ça tangue pas mal ; 20 minutes plus tard, nous accostons de l'autre côté et sortons en marche arrière, sains et saufs !
Nous reprenons la route qui grimpe jusqu'à 4270m. et redescend très vite sur 10 kms pour atteindre Copacabana, 3830 m. ! Nous descendons encore jusqu'au Lago Titicaca que nous longeons à la recherche d'un bivouac ; nous nous arrêtons à l'hôtel-camping Suma ; bien sûr, le camion ne peut pas entrer, nous stationnons devant mais nous avons l'électricité et le wifi (péniblement) ; ambiance routarde, sympa.
Très beau coucher de soleil, vue imprenable de nos fenêtres !
Samedi 20 septembre 2014
Nous nous levons avec le soleil.
Comme il y a un mariage à l'hôtel-camping, nous allons nous garer un peu plus loin, sur le port. De là, nous remontons la rue, à pied, traversons le marché (fruits, légumes , viande, pain et divers objets) et arrivons à la Plaza 2 de Febrero, où se dresse la Cathédrale, de style baroque, toute blanche et recouverte en partie de céramiques (azuelos).
Nous avons la chance d'assister à un mariage ; après la cérémonie religieuse, les mariés et les parents se tiennent sur le parvis, bien décoré ; les amis et la famille défilent pour les féliciter, un sac de confettis blancs à la main , dont ils aspergent chaque membre de la famille.
Autre coutume : le baptême des véhicules devant la cathédrale ; ceux-ci sont abondamment décorés et fleuris ; le prêtre bénit : les gens, la voiture, son moteur, son intérieur ! Tous semblent convaincus du bienfait de ce geste, même les enfants !
Déjeuner dans une gargote du port, truite à la plancha. L'après-midi, nous nous rendons au Calvaire : 200m. de dénivelé, pentes à plus ou moins 20% sur 2 kms, ça se mérite ! Mais, de là-haut, vue magnifique sur le lac, l'Ile du Soleil, Copacabana et, de l'autre côté, le Pérou.
Nous sommes très contents de notre journée ; nous retournons au camping pour, probablement, notre dernière nuit en Bolivie ; demain, nous passons la frontière Bolivie-Pérou.