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Bivouacs Argentine 2011-14 format Excel pour imprimer
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Bivouacs Argentine 2011-14 pour GPS Tom Tom
Bivouacs Uruguay 2011-13-14 format Excel pour imprimer
Bivouacs Uruguay 2011-13-14 pour GPS Garmin, à installer avec POI Loader
Bivouacs Uruguay 2011-13-14 pour GPS Tom Tom
Jeudi 7 août 2014
Lever 4h45 ! Petit déjeuner rapide ; le chauffeur de la navette vient nous chercher à l'heure ; il « ramasse » tout le monde dans diverses rues très étroites et c'est un véhicule plus grand qui nous conduit à l'aéroport. Là, enregistrement, formalités douanières et policières ( le policier qui s'occupe de nous est assez facétieux) et longue attente. Enfin, nous montons à bord...d'un bus, puis d'un Boeing 777 (377 pers.).
Décidément, cette compagnie est parfaite : chaussons, couverture, une boîte en fer contenant des chaussettes, un masque, un baume pour les lèvres, des bouchons d'oreilles, une brosse à dents + dentifrice. Les écouteurs sont fournis ; les nombreux films ont tous une version française. Accueil et service impeccables ; repas copieux et bons. Tout est fait pour passer les 15h45 de vol dans de bonnes conditions.
Escale à Sao Paulo ; nous restons à bord ; les hôtesses vérifient que les propriétaires des bagages-cabine sont présents ; le temps de réapprovisionner, de faire un peu de ménage, de changer d'équipage et de faire monter les autres passagers, nous repartons pour 3h30 de vol. Nous atterrissons à Buenos Aires avec seulement une demi-heure de retard :
re-formalités, scanner des bagages. Miguel nous attend, nous emmène à l'hôtel et nous fait un peu de change. La chambre est en fait une suite mais nous avons hâte de nous coucher après cette longue journée !
Vendredi 8 août 2014
Nuit calme bien que nous n'ayons pas encore assimilé le décalage horaire.
Nous allons vite faire prolonger l'assurance du camion avant de nous rendre au Buquebus ; nous nous y rendons à pied car ce n'est pas loin mais nous sommes chargés et, de plus, il fait chaud même si c'est l'hiver. Nous réservons pour le bateau de 12h15 ; nous sommes obligés de payer avec la carte bancaire ou en euros ou en dollars. Nous dépensons nos derniers pesos argentins (en principe, nous ne reviendrons pas) avant d'embarquer.
Une heure plus tard, nous voici en Uruguay ; un taxi nous amène à Riachuelo où nous arrivons vers 13h30. Nous retrouvons notre Helix ; intérieurement, tout est en bon état ; mais, une batterie-moteur est morte et nous ne pouvons pas bouger. Accueil chaleureux d'Emilio et Ricardo. Nous avons ramené des crayons et des cendriers pour le Musée des Collections.
Samedi 9 août 2014
Longue nuit de récupération ; mais couchés tôt, levés tôt !
Vers 9h, Emilio nous emmène à Colonia pour acheter une batterie ; hélas, nous n'en trouvons pas car les cosses ne sont pas disposées de la même façon. La batterie faible semble tenir la charge .
Ce midi, asado (BBQ), c'est la fête : 2 bus pour le musée et le resto ; puis, c'est la fête « Pepsi » pour les enfants. Nous en profitons pour aller faire quelques courses et de l'essence pour le groupe qui, lui aussi, fait quelques caprices !
Ce soir, aucun problème n'est résolu !
Dimanche 10 et lundi 11 août 2014
La fête s'est prolongée tard dans la nuit mais ne nous a pas gênés pour dormir. Aujourd'hui encore, le quincho est plein.
Nous passons la journée à tester le groupe et les batteries ; on passe le reste du temps à consulter les cartes et essayer de se faire un programme.
Lundi, Emilio téléphone et commande pour nous 2 nouvelles batteries que nous aurons demain.
Mardi 12 août 2014
En fin de matinée, Emilio nous conduit à Colonia ; de retour à Riachuelo, Dominique veut installer les nouvelles batteries ; problème et grosse déception : elles sont un peu trop larges et on ne peut pas les fixer ensemble avec l'armature !!!!! Mais, Emilio a LA solution ! Dans son atelier, véritable « caverne d'Ali Baba », il a tout pour découper l'armature en fer et souder des pattes afin de l'élargir ; ouf ! Tout va bien, muchas gracias Emilio.
Nous allons vite faire des courses pour quelques jours ; au retour, nous payons le gardiennage et le camping (1$ par jour) et discutons ; au fil du temps, nous avons sympathisé avec cette famille.
Demain, c'est le départ, enfin ! Croisons les doigts !
Mercredi 13 août 2014
Départ 8 heures, sous le soleil, direction le nord. Les routes sont correctes, traversent des campagnes et des villages , beaucoup de bétail ; vue la saison, certaines vaches et certains chevaux plus frileux sont protégées par une cape, en fait fabriquées avec des sacs d'engrais !
Déjeuner le long d'une voie ferrée ; un train de marchandises passe à 10 kms/heure, le conducteur klaxonne et nous fait signe.
Dans l'après-midi, les paysages changent ; nous traversons des forêts d'eucalyptus, largement exploitées, sans doute pour les usines de pâte à papier. Un peu avant la bifurcation, nous apercevons nos premiers ñandus qui paissent avec des vaches.
Empruntons, sur 22 kms, une piste qui nous mène à la Quebrada de Los Cuervos (Gorge des Corbeaux) : dépaysement total dans ce pays plutôt vallonné. Il est 17h ; nous stationnons là où le garde nous indique, un endroit marécageux où nous nous plantons instantanément ! Dominique réinstalle l'arbre de transmission (enlevé au Chili) pour être en 4X4 ; mais il faudra le tracteur du garde pour nous aider à sortir de ce bourbier où nous laissons de profondes ornières ! Un peu plus haut, le terrain est plus dur et plus sec. Quelle journée !
Jeudi 14 août 2014
A 7 heures, il fait beau mais seulement 7°.
Nous organisons notre visite ; nous ne pouvons pas faire le circuit en une fois car un morceau du parcours est impraticable donc fermé. Nous commençons par le sentier du mirador : 500 m. de grande descente, la moitié sur une passerelle en bois, l'autre dans les rochers, à l'aide d'une corde, jusqu'à la rivière ; 2,5 kms, 2 heures aller-retour ; nous pouvons observer les « corbeaux » qui sont en fait des urubus à têtes rouges, noires ou jaunes.
Après le déjeuner, nous empruntons le second sentier, tranquille, différent mais pas trop difficile, sauf vers la fin, descente musclée vers la rivière ; enfin, nous arrivons... au même endroit que le matin ! L'administration nous avait affirmé que c'était fermé, ben non ! Total de la journée : 7 kms, plutôt sportifs. Nous n'avons vu que des oiseaux. Nous retournons passer la nuit au même endroit que la veille.
Vendredi 15 août 2014
Nous reprenons la piste de bon matin ; comme nous ressentons des vibrations, Dominique démonte l'arbre, pensant que c'est à cause de la différence des pneus avant et arrière.
Nous faisons route vers la frontière brésilienne. Sur les conseils d'un Uruguayen, nous faisons un crochet par La Charqueada, charmant village, port de pêche en eau douce d'Uruguay ; nous déjeunons le long du Rio Cebollati, nous baladons un peu et observons une grosse barque de pêche remplie de bagres (on ne connaît pas ces poissons).
Puis, nous prenons le bac, gratuit ; 5 minutes plus tard, nous voici de l'autre côté, sur une piste parsemée de nids de ñandus (émeus) !
Nous traversons des zones marécageuses, en fait des pâturages, paradis des oiseaux aquatiques : cigognes, chajas, hérons blancs, ibis, spatules... Les routes sont souvent en travaux, pas terribles.
Nous visitons à nouveau le Fortin San Miguel mais ne pouvons pas y passer la nuit. Nous allons nous garer en bas du pont, le long du Rio, parmi des pêcheurs. Nous aidons un automobiliste en panne de batterie.
Ce soir, concert de grenouilles !
Samedi 16 août 2014
Ce matin, on « planque » certaines provisions, au cas où il y aurait un contrôle sanitaire. Puis, nous liquidons nos derniers pesos uruguayens, à Chuy.
La douane uruguayenne se fait en 5 minutes. De l'autre côté, nous sommes à Chui, Brésil. Le passage de la douane est assez rapide, 15 minutes, pas de formalités pour le véhicule. Pas de contrôle sanitaire non plus.
Nous faisons le plein de gasoil, beaucoup moins cher ici, environ 0,80 euros au lieu de 1,40 en Uruguay. Nous pouvons payer par carte bancaire ; il nous reste à trouver des reales.
Petit détour par Praia do Hermenegildo, au bord de l'Océan Atlantique. Puis, route toute droite ou presque ; nous traversons la Réserve Ecologique de Taim, fermée au public ; de la route, nous observons des dizaines d'oiseaux, de capibaras (les plus gros rongeurs du monde), appelés carpinchos en Argentine, qui n'hésitent pas à traverser la route et, hélas,ils se font écraser.
Il fait beau et même chaud...jusqu'à Cassino, dans la brouillard ! Ici, on roule sur la plage ; nous faisons comme tout le monde et bivouaquons à l'abri des dunes.
Dimanche 17 août 2014
Nuit très calme sur notre plage déserte, le brouillard a disparu. Par la plage, nous rejoignons la route, direction Rio Grande ; le premier bac n'existe plus ; nous traversons le port industriel et arrivons au port de pêche. Il est 10h et le prochain bac est à 13h. Nous pouvons observer les pêcheurs amateurs, un éléphant de mer longe le quai. Nous achetons du poisson au marché puis, allons faire la queue pour le bac.
A 13h, nous embarquons, ainsi que quelques autres camions et des voitures. La traversée dure 30 minutes que nous ne voyons pas passer ; je discute avec une famille dont la fille parle anglais et Dominique «parle » avec un chauffeur brésilien ! Nous débarquons à São José do Norte.