Lundi 23 septembre 2019
Après une bonne nuit, les fenêtres ouvertes, nous quittons le camping et reprenons la même route jusqu’à Marmaris, en espérant que les problèmes de gasoil soient résolus !
Nous admirons une dernière fois les côtes de la Mer Egée et le petit port près du camping. A Marmaris, nous faisons quelques courses à Carrefour, il fait déjà chaud.
Zut ! Les problèmes ne sont pas résolus ! Avant la grande montée, Dominique refait un coup de soufflette dans le tuyau qui part du filtre à gasoil au réservoir ; ça marche ! Pour combien de temps ? Nous ne sommes plus qu’à
Après la bifurcation vers Kale, nous déjeunons à l’ombre ; puis, changement de programme : d’abord Aphrodisias, plus petit, donc plus rapide à visiter.
A Aphrodisias, nous stationnons sur le parking et nous nous rendons sur le site dans une remorque tirée par un tracteur (comme du bétail que nous ne sommes pas !).
La visite commence par un très beau musée où sont exposés tous les objets et statues trouvés sur le site, encore en cours de fouilles ;
mais, de belles découvertes comme le stade, immense,
Retour en tracteur ; Dominique est déjà là et papote avec Jacqueline et Pierre, de Loire-Atlantique.
Mardi 24 septembre 2019
Les chiens ont beaucoup aboyé ! Après avoir discuté avec nos voisins, nous nous séparons : ils visitent le site, nous quittons les lieux, direction : Pamukkale, par de petites routes très sympas, au départ, pas sur la carte !
Nous longeons un barrage dont le bassin est à moitié vide, traversons des forêts de pins, dérangeons des troupeaux de chèvres noires, nous sommes à
Nous traversons Babadag, petite ville avec beaucoup de petits commerces, aux rues étroites, pentues et pavées, bordées de maisons aux couleurs vives.
Puis, nous retrouvons la 4 voies et la circulation ! Nous la quittons à Pamukkale et stationnons sur le parking du bas, face à ces murailles de sels calcaires, d’un blanc éblouissant, le long desquelles coulent des eaux chaudes (entre 30 et 50°), en cascades, formant des vasques ; la roche porte le nom de « travertin ». C’est pieds nus que l’on monte jusqu’en haut ; la vue y est alors époustouflante !
Le site archéologique de Hieropolis domine cette merveille de la nature, surtout dédié au traitement de diverses maladies ; l’apôtre Philippe y a été crucifié ;
le musée a été installé dans les anciens thermes, 2 grandes salles voûtées, du IIème siècle. Derrière, sont les vestiges d’une basilique, ainsi qu’un nymphée (fontaine monumentale) ;
le théâtre, bien conservé, domine l’ensemble.
Des piscines ont été aménagées sur le site, payant et cher ! Pour rejoindre le camping-car, nous devons descendre 3 kms à pied ! Quelle journée intense !
Mercredi 25 septembre 2019
Cette nuit, nous avons essuyé un gros orage ; ce matin, il fait frais et le ciel, couvert.
Nous quittons Pamukkale par la 4 voies que nous garderons presque jusqu’au bout. Nous doublons un train de voyageurs un peu poussif et presque vide.
Après Çardak, nous longeons le Lac Açiçol, presque à sec, peut-être exploité pour le sel ? Nous prenons la direction d’Isparta, capitale de la rose ; nous sommes arrêtés « par erreur » par la Polis Control qui ne nous contrôle pas (seulement les turcs ! )
Après Askerye, nous empruntons une petite route sympa qui grimpe dans la montagne ; de
Déjeuner face au lac volcanique de Gölcuk, entouré de parois rocheuses impressionnantes et couvertes de forêts de résineux.
L’après-midi, un peu de mécanique et de bricolage pour Domi ; puis, nous faisons le tour du lac, 4 kms à pied, sympa ; nous rentrons juste avant la pluie qui n’a pas duré et qui a fait tomber le vent !
Jeudi 26 septembre 2019
Ce matin, 13° seulement ; une nappe de brume recouvre le lac, c’est joli ! Plein d’eau à la fontaine. La brume se dissipe, le ciel est bleu, le soleil brille !
Nous traversons Isparta, capitale de la rose, direction Eğidir, le long du lac du même nom ; très jolis paysages. Nous longeons pas mal d’exploitations de fruits: pêches, prunes, pommes, grenades…donc, coopératives et usines.
Plein de gasoil dans une petite station : nous avons droit au thé ! Les Turcs sont vraiment accueillants !
Nous arrivons à Beyşehir vers midi, il fait frais, agréable, à 1150m. Nous visitons l’une des très rares mosquées à l’intérieur tout en bois, du XIVème siècle, en très bon état ; bien sûr, tenue correcte exigée ! (pour moi, foulard, chaussettes et pantalon long !).
Sur la même place, un bazar couvert est en restauration, ainsi qu’une maison ancienne typique.
De nombreuses fontaines longent les routes. Nous passons le Col Belenbaşi Beli, 1460m.
Direction : Konya (1500000 habitants), très étendu ; nous contournons la ville, plus de 15 kms pour stationner au Camping Municipal, gratuit, avec eau et électricité, accolé au Şehir Parki, le long d’une route très fréquentée ; le garde enregistre nos passeports.
Vendredi 27 septembre 2019
Le bruit de la route ne nous a pas gênés !
Le garde appelle, pour nous, un taxi qui nous emmène au centre-ville. Konya est une ville sainte et la capitale des derviches-tourneurs (mevlevi), aujourd’hui présents uniquement à Istanbul et Konya ; ce sont des religieux musulmans qui utilisent la danse pour communier avec Dieu ; les couvents sont appelés « tekke ».
En attendant l’ouverture du Tekke de Mevlana, nous pouvons admirer la mosquée de Selimiye, à côté ; l’intérieur n’est pas à la hauteur de l’extérieur, magnifique ;
nous déambulons dans les petites rues commerçantes, débordantes de produits multiples, colorés et odorants, voire surprenants comme de grands bocaux remplis de sangsues !
Le Tekke de Mevlana, gratuit sauf l’audiophone, est magnifique avec la Tour Côtelée recouverte de céramique verte ; cet ancien couvent des derviches tourneurs est aujourd’hui un musée très riche. Puis, on entre dans le Mausolée (Türbe) dont les portes sont couvertes de plaques d’argent (à l’entrée, sur chaussures jetables) ; bien sûr, tenue correcte exigée ; beaucoup de tombeaux, le plus grand étant celui de Djaläl-al-Dïn-al-Rümï, recouvert de tapis et coiffé du turban du saint homme.
Retour au camping, il est 11h15 ; vers midi, arrive un « convoi » de 6 camping-cars français et belge, sympas. www.waansart.wf
Vers 14h, nous quittons Konya pour Sultahani, par une 4 voies toute neuve ; les paysages sont tristounets, comme brûlés par le soleil. A l’entrée de Sultahani, Tahir, le patron du camping, nous dirige chez lui, tout proche du caravansérail ; nous stationnons sur du beau gazon ;
Tahir nous offre le thé et nous conseille la visite de nuit ;
nous avons suivi son conseil et n’avons pas été déçus ! C’est à la fois grandiose, sobre et magnifique, construit en 1229 ; les caravansérails, situés sur la Route de la Soie (de Chine), étaient un abri sûr pour la nuit car ils transportaient des marchandises précieuses ; il y en avait tous les 30 Kms, soit une journée de marche ; ils ne possédaient qu’une porte d’entrée, fermée la nuit et des hommes armés surveillaient du haut des murailles.
Avant de regagner nos pénates, nous discutons (en anglais) avec Tahir, en train de réparer un tapis ; c’est son second métier, un savoir-faire transmis par son grand-père et son père !
Jeudi 28 septembre 2019
Nous visitons, de jour, les extérieurs du caravansérail ; il est 9h30 et déjà plus de 12 bus ont déversé leurs clients, chinois pour la plupart!
Avant de quitter le camping, séance « photos » avec Tahir, échange de cartes de visite ; ce fut une très chouette halte !
A la sortie de la ville, nous prenons en stop un vieil homme et le déposons quelques villes plus loin.
Direction : Göreme et donc, la Cappadoce. Une majorité de 4 voies, paysages monotones ; ici, c’est l’époque du ramassage des pommes de terre et l’arrachage des betteraves.