Bivouacs imprimables, format Exel "Albanie 2019"

Lundi 4 mars 2019

      6h30 : debout ! On voit bien les côtes albanaises ! Il fait beau.

Vite, douche et petit déjeuner. Nous entrons déjà dans le port de Durrës dès 7h, le pilote arrive, on se met à quai.

        Formalités : 7h40 : Police ; 7h50 : douane, pas de fouilles ; tout est ok, bon accueil ; 8h00 : sortie du port !

        1^ère opération : des sous ! Assez facile ; 1 euro=125 leks ou 1 lek= o, oo8 euros.

2^ème opération : le gasoil, plus cher si on paie avec la carte de crédit : 173 au lieu de 160 leks (1,38 au lieu de 1,28 euros).

        Nous prenons l’autoroute, direction Fier, empruntée également par des piétons et des carrioles tirées par un cheval, comme au Maroc ; autres similitudes : les chauffes eaux solaires sur les toits des maisons (qui ne sont pas terminées car, dans ce cas, pas d’impôts !). Ici, minarets et clochers se côtoient : dans une même famille, il peut y avoir des catholiques, des protestants ou des musulmans !

        A Fier, nous trouvons un vrai supermarché, très bien achalandé ! Le premier était désert et les rayons peu approvisionnés !

        Autre changement dans le paysage : la disparition presque totale, depuis 2009, des 730000 casemates éparpillées dans ce pays grand comme 4 ou 5 départements français.

        Nous nous dirigeons vers Apollonia, visitée en 2008 ; c’est le plus grand parc archéologique du pays ; pas beaucoup de changements, toujours aussi beau !

Nous avons l’autorisation de bivouaquer sur le parking. Dans la soirée, le gardien de nuit nous invite à stationner à l’entrée du site, sur la même plateforme qu’il y a 11 ans !

Mardi 5 mars 2019

        Sous un beau soleil, nous repartons à Fier pour trouver du pain ; il est très difficile de se faire comprendre mais on y arrive ! On trouve même un coiffeur pour hommes (=Berber) qui nous coupe les cheveux à tous les deux pour 1,60 par coupe !!!

        La route que nous prenons se révèle impossible en voiture, donc demi-tour ; celle que l’on prend est plus longue mais plus sure, elle nous amène au Monastère d’Ardinaca, sur les signaux d’un chauffeur de taxi qui se doutait de ce que l’on cherchait ! La route grimpe assez bien ; Ardinaca est un  monastère orthodoxe du X ème siècle (la Chapelle) et du XIIIè ou XIVè, qui a connu bien des déboires (religieux, politiques, incendie…) jusqu’en 1996 où il redevint un monastère qui attirent des pèlerins du monde entier. Les photos d’intérieur sont interdites. Très beau panorama de là-haut, avec les montagnes enneigées en toile de fond.

Comme les photos de l'intérieur sont interdites nous mettons un lien pour les voir

        Puis, direction Telepenë ; beaucoup de vendeurs « d’on-ne-sait-quoi » longent cette route qui offre des vues splendides.

        Après Telepenë, nous prenons la direction de Këleyrë, par un pont métallique à une seule voie ;

puis, la route est plus étroite et sinueuse. Nous arrivons aux Thermes de Benja, aux eaux chaudes et un peu sulfureuses ; pour la baignade, il faut traverser, à pied,  un vieux pont de pierre de style romain.

        Nous bivouaquons sur place ; à proximité, un groupe de jeunes gens campent, la musique à fond !!! Un couple de jeunes belges, avec un chien, arrivent et se garent derrière nous ; nous sympathisons.

        Il fait nuit, il y a pas mal de chauve-souris et de grenouilles, donc des moustiques ?

Mercredi 6 mars 2019

      Très beau lever de soleil sur les sommets enneigés, magnifique ! Dominique va se baigner, très agréable ! Les jeunes sont déjà levés !

        Le long de la route du retour, nous pouvons voir des peluches ou poupées de chiffons accrochées aux clôtures ou près des portes d’entrée, pourquoi ???

Voici les explications au sujet des peluches données par Nadine (Escargot-Breizh)

"Il s'agit en réalité de protéger la maison contre le mauvais oeil. La poupée ou la peluche, par la curiosité qu'elle inspire, détourne le regard du porteur du mauvais oeil vers elle, préservant par ce biais la maison."

et le lien donné par Marylène qui donne une explication similaire

        Nous empruntons de petites routes de montagnes, étroites, sinueuses, pas toujours en très bon état mais offrant des paysages sublimes !

        A Çarshovë, nous prenons la route la plus longue, l’autre étant réduite à l’état de mauvaise piste, déconseillée par les locaux. Bientôt, nous longeons la Grèce, ce qui nous permet de capter le réseau grec et, donc, de lire nos messages sur le téléphone. Jolies vues sur les sommets enneigés de la Grèce.

        Dans la campagne, beaucoup de troupeaux de moutons et de chevaux. Nous faisons le plein d’eau, comme au bon vieux temps, dans l’une des nombreuses fontaines qui bordent les routes. Nous passons un col à 1000m, un autre à 1100m.

        Puis, descente rapide, route étroite, tortueuse et en mauvais état ; déjeuner au milieu de nulle part. L’après-midi, même scénario, parfois pire, il manque des portions de goudron !

A partir de Korça, ça va mieux ; quelques villages plus loin, une grande descente nous amène à Pogradec, sur le bord du Lac Ohrid, à quelques kms de la Macédoine dont nous apercevons la douane.

        Cette petite ville a bien changé, beaucoup de constructions nouvelles et même 2 campings ! Nous nous arrêtons au seul ouvert (en fait, seulement en avril mais le patron nous laisse entrer) ;

il nous aide à retrouver le restaurant où nous avions si bien mangé, en 2008 ! En fait, un immeuble atroce, en forme de paquebot, cache notre restaurant ; retrouvailles sympas, nous dînons là…à 16h30 ! Communication difficile, heureusement possible grâce à sa fille qui parle anglais et qu’il appelle toutes les 5 minutes pour qu’elle serve d’interprète, en anglais !!!

        Après un repas pantagruélique, uniquement des produits maison, même le pain, nous prenons rendez-vous pour le lendemain midi, soi-disant des cuisses de grenouilles !

Jeudi 7 mars 2019

      4°5 ce matin mais beau soleil !

Nous nous promenons le long du lac Ohrid, puis dans le Parc Drilon, tout proche ; rien n’a vraiment changé, sauf la construction de ces immeubles qui gâchent un peu le paysage.

        Déjeuner chez Nazif ; pas de cuisses de grenouilles (on s’y attendait), pas la saison ! A la place, du porc en sauce, servi avec du citron frais (très bon)  et du pain maison, encore chaud; Nazif insiste pour le vin ; nous repartons avec du raki, fait maison, à base de prunes, dans une petite bouteille d’eau !

        Après-midi tranquille : mise à jour des photos, du blog ; étude des possibilités de visites en Grèce, si nombreuses qu’il faudra faire des choix !

Vendredi 8 mars 2019

      Quelques nuages ce matin, il fait frisquet. Nous quittons le camping après avoir salué le propriétaire. En route pour Voskopja ! Après Korça, nous empruntons une belle route de montagne, qui nous offre de jolies vues sur les sommets enneigés. A 1100m, dans la montée, la neige est encore bien présente sur les bas-côtés.

        Voskopja est une petite ville perchée à 1200m, aux rues pavées, dans un vallon entouré de sapins ; elle possède plusieurs églises anciennes, souvent fermées, quelques-unes offrant de magnifiques fresques extérieures (hélas, parfois taguées !) : St Nicolas, Ste Marie, St Ilias, St Athanase.

       Nous prenons le camping-car pour accéder au Monastère de Saint-Jean Baptiste, perché à 1300 m. Nous ferons les derniers mètres à pied en raison de la neige ;

là, quelqu’un nous ouvre l’église qui commence par une sorte de hall, inhabituel ; l’église du  14^ème siècle, en bon état, possède une très belle iconostase. Toujours les photos interdites à l'intérieur.

        Vu l’étroitesse de la route, la descente se fait en marche arrière jusqu’à ce que Dominique puisse faire demi-tour.

        Retour à Korça où nous faisons le plein de GPL (0,52 euros le litre !) ; puis, direction la frontière ; achat de pain et d’eau pour épuiser le reste de nos leks !

        A Bilisht, 10 mn pour les formalités et visite de curiosité, rien à payer : au revoir Albanie !