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Bivouacs Mexique 2017-2018 pour Tom Tom

Dimanche 11 février 2018

       Nuit très calme ; ce matin, c'est brumeux, nous avons bien fait de visiter hier !

      La route est bôf-bôf, les paysages aussi : nous retrouvons les immenses champs de cannes à sucre ; il fait très lourd.

Nous arrivons aux Cascadas de Tamasopo, très jolies, plus ou moins aménagées en centre aquatique et, comme c’est dimanche, beaucoup de monde !

il y a même une petite rivière avec des poissons (tilapias ?) ;

le long de la promenade : des figures diverses, faites avec de vieux pneus ou d’anciens outils : grenouilles, moto, croco…

Après le déjeuner, nous allons jusqu’à Puente de Dios, autre cascade et trouvons un petit « camping » pour 60 $me, avec électricité (quand elle veut bien !) et eau.

Après-midi : repos, photos, blog ; la visite sera pour demain, il y aura moins de monde !

Lundi 12 février 2018

Il a plu et il pleut encore un peu ce matin ; mais, nous partons quand même visiter les cascades qui se trouvent de l’autre côté de la voie ferrée.

Quand nous avons demandé de payer le tarif « senior », ils ont demandé une preuve : je leur ai montré mes cheveux gris et ils ont bien rigolé ! Et ça a marché !!!

Les cascades sont sympas mais moins spectaculaires que celles de Tamul ;

Nous reprenons la route en fin de matinée, direction San Luis Potosi ; le brouillard (léger) a remplacé la pluie ; la route est sinueuse mais jolie.

A l’entrée de Rayon, nous prenons la direction de Santa Catarina et slalomons entre les nombreux trous ! Déjeuner sur un stationnement poubelle. Après Laguinillas, nous revoici dans le Queretaro et arrivons à Concá, 5^ème et dernière mission du Querataro,San Miguel Concá, plus petite mais toute aussi jolie.

Nous faisons quelques courses chez une vieille dame et quittons la ville pour revenir en arrière jusqu’à Arroyo Seco ; nous revoici dans l’Etat de San Luis Potosi, sur la Mex. 69, jusqu’à Rio Verde ; là, nous bifurquons sur Media Luna, Centre aquatique et récréatif, près d’une petite route qui longe un canal. Comme nous ne profitons pas du parc, le stationnement est gratuit.

là, nous bifurquons sur Media Luna, Centre aquatique et récréatif, près d’une petite route qui longe un canal. Comme nous ne profitons pas du parc, le stationnement est gratuit.

Mardi 13 février 2018

La nuit a été très calme ; nous revenons sur nos pas par une route différente, plus ou moins goudronnée, qui traverse des villages et une ville avant de rejoindre la 70, à la sortie de Rioverde ; nous prenons une belle route de montagne, assez sinueuse, mais le temps maussade ne nous permet pas d’apprécier les paysages : plus on monte, plus le brouillard s’épaissit, nous sommes à 2465 m.

Arrivée à San Luis Potosi vers 11h30 ; après quelques courses, nous stationnons dans le Centre Historique ; pendant que nous visitons la ville, un jeune lave notre Caragouille.

D’abord, le Museo del Ferrocarril, tout proche, l’ancienne gare de San Luis, avec son histoire, ses quelques vieux wagons à visiter.

De là, le Templo del Carmen, à la façade chargée mais superbe, à l’intérieur original.

Plaza de Armas, toute en pierres roses et ocres où se trouvent le Palacio de Gobierno et la Cathédrale, également en pierres roses ; à l’intérieur, de grandes voûtes gothiques et un magnifique plafond peint en bleu ; nous n’avons pas pu la visiter car un office était en cours.

Nous avons déjeuné d’une glace payée avec un billet de 500$Me, grosse coupure ici ; la vendeuse a arpenté toute la rue avant de revenir avec la monnaie : que des pièces de 10 et de 5 !!!

Après avoir déambulé sur la Plaza San Francisco, nous avons rejoint notre véhicule, propre comme un sou neuf, même les roues !

A une vingtaine de kms, à Mexquite, sur la route de Zacatecas, nous trouvons un camping « tous services ».

Pour la petite histoire, San Luis Potosi signifie : Luis, en l’honneur du Roi Saint Louis ; Potosi, en référence à Potosi (Bolivie) qui signifie « richesse » en Quechua, car beaucoup de gisements d’or et d’argent.

Mercredi 14 février 2018

Journée bricolage-cuisine-blog ; pas toujours drôle, mais il faut que ça se fasse !

Jeudi 15 février 2018

Nous quittons le camping vers 9 h. et empruntons la R49, 2x2 voies, très roulante malgré le brouillard ; puis, le soleil pointe le bout de son nez et révèle un paysage plutôt aride, beaucoup de cactus.

Nous sommes dans le Zacatecas et, à nouveau dans le San Luis Potosi ; une barre de nuage surplombe Salinas de Hidalgo !

Retour dans le Zacatecas, à 68 kms de la ville du même nom ; après quelques courses à Guadalupe, nous arrivons, vers midi, au sommet de la Colline de La Bufa, là où se trouve le téléphérique (en cours de réparation). Déjeuner sur le parking ; la vue sur la ville est magnifique !

après quelques courses à Guadalupe, nous arrivons, vers midi, au sommet de la Colline de La Bufa, là où se trouve le téléphérique (en cours de réparation). Déjeuner sur le parking ; la vue sur la ville est magnifique !

L’après-midi, nous visitons le musée, parcourons l’Esplanade de la Révolution avec ses statues équestres, le Sanctuario del Patrocino et grimpons à pied jusqu’au sommet de la colline (2600m.).

parcourons l’Esplanade de la Révolution avec ses statues équestres, le Sanctuario del Patrocino et grimpons à pied jusqu’au sommet de la colline (2600m.).

En camping-car, nous redescendons en ville pour visiter la mine mais nous ne trouvons pas l’entrée ! Et nous voilà embarqués dans des ruelles étroites et pentues jusqu’ au centre-ville, plutôt sympa mais sans stationnement possible pour nous ! Donc, nous reprenons le chemin de La Bufa où nous pouvons passer la nuit, gardé par le policier de service.

Dans la soirée, superbe vue sur la ville illuminée !

Vendredi 16 février 2018

Ce matin, il fait frais mais beau ; la nuit a été assez calme.

Nous attendons qu’un taxi monte pour aller visiter la ville à pied. L’un d’eux nous dépose près de la Cathédrale :

la façade principale, superbe, est en grès rose, très travaillée, très baroque, construction finie en 1752 ; l’intérieur est plus sobre : ni retable doré, ni tableau ; jolie place attenante.

Puis, nous marchons jusqu’à l’église Santo Domingo, toute proche : toujours très belle façade mais intérieur très chargé , 7 retables dorés, le plancher d’origine grince, impressionnant orgue rouge ;

le sacristain nous fait visiter la sacristie, magnifique !

De là, nous nous rendons au musée Zacatecano, installé dans l’ancienne Casa de la Moneda, consacré à l’histoire locale et à l’art huichol ; exposition des machines pour frapper la monnaie, celle des étoffes brodées, chargées de symboles comme le cerf, animal sacré des huichols (qui avait le don de faire pousser le « peyote », plante psychotrope, là où il avait marché ! Plus loin, une tapisserie de 2 millions de perles et, pour les curieux, un petit tunnel recréant les effets hallucinogènes du peyote !

Ensuite, nous poursuivons jusqu’à la très jolie église N-D de Fatima, en pierres ocres, mais fermée.

Toujours à pied, nous allons visiter le musée Francisco Goita, installé dans une ancienne demeure à colonnade, au cœur d’un jardin à la française ;

ce musée n’est pas celui que nous avons préféré ! En sortant, il suffit de traverser le Parc Enrique Estrada pour admirer l’aqueduc, perdu au milieu de plusieurs axes routiers.

De là, nous prenons un taxi pour traverser une partie de la ville et arriver à la Mine Eden ;

un petit train nous emmène au cœur de la mine où sont exposées toutes sortes de minerais et de fossiles de tailles, de couleurs et de provenances différentes, intéressant ! 

Ensuite, commence la visite, avec une guide qui débite ses explications à une vitesse telle que je décroche rapidement ! C’était une mine d’or, de fer, de zinc et de cuivre, de 1586 à 1960 ; les galeries sont très « propres », difficile de se rendre compte de la réalité !

Retour à La Bufa en taxi, où nous attend sagement Caragouille ; il est 15h. quand nous déjeunons enfin !

Super journée ! Pour toutes les visites payantes, nous avons payé le tarif « vieux », moitié prix, sans justificatif !

Samedi 17 février 2018

La soirée a été bruyante jusqu’à 2h du mat’, c’est samedi !!!

Nous quittons Zacatecas vers 8 heures et sortons de la ville très facilement par la 45, une 2x2 voies, vers Fresnillo (péage) ; puis, un 2^ème péage pour contourner Calera. Nous sommes à 2300 m. ; aux alentours de Rancho Grande, nous passons le Tropique du Cancer.

Les paysages sont arides, beaucoup de cactus. A Cuencamé, 1550 m., nous prenons la direction de Gomez Palacio, R40. Plus on descend (1300 m), plus la température monte ! Peu ou pas de topes pour nous ralentir, nous parcourons 350 kms dans la matinée ! Et la consommation devient raisonnable !

A 25 kms de Gomez Palacio, un coyote traverse tranquillement devant nous ! Plein d’essence et déjeuner à La Loma.

L’après-midi, prenons la Cuota (péage) pour contourner Torréon et sa banlieue ; puis, à nouveau la 49 Libre (gratuite), assez bonne, peu fréquentée, presque toute droite, presque pas de topes ! Altitude : 1200 m.

A 87 kms de Jimenez, nous entrons dans l’Etat de Chihuahua et reculons d’une heure ; enfin, nous prenons la 69 jusqu’à Ciudad Camargo où nous faisons un peu d’essence et passerons la nuit sur le parking de la station ; c’est un carrefour, ça risque d’être bruyant !

Presque 700 kms aujourd’hui, un record au Mexique !!!

Dimanche 18 février 2018

Lever : 7h, heure texane, 6h, heure de Chihuahua ; la nuit a été assez calme pour une station en plein carrefour.

Nous refaisons la route en sens inverse jusqu’à la bifurc’ et « Vamos a Texas ! » 244 kms ! C’est la route des roadrunners (nos Bip-Bips de B.D.), nous en voyons plusieurs.

La route est correcte, assez droite, quasi déserte ; au loin, des montagnes, les paysages sont désertiques, on se croirait en plein western !

Innocente victime de la conduite de Dominique, Colin écaillé, Callipepla squamata, Scaled Quail

A La Perla, on exploite des minerais, le train ne va pas plus loin. A La Trece, ce sont des champs de panneaux solaires, à perte de vue !

Ensuite, nous longeons des cultures de céréales, à grands renforts d’arrosage, pas très écolo dans le désert !

Nous rejoignons la route de Chihuahua (ville) et retrouvons un trafic et des topes que nous avions oubliés !

Nous arrivons à Ojinaga, ville-frontière avec le Texas, où nous essayons de liquider nos pesos mexicains : plein d’essence, détaxée ici, achat d’essuie-glaces, filtre à air, épicerie (mais pas de produits frais, prohibés par les douaniers américains, sauf pain).

Longue queue pour sortir du Mexique (c’est dimanche). Nous payons 26$Me (1,30 euros) de taxe de sortie et Adios Mexico, hasta luego !!! Nous avons passé 6 mois dans ce pays si attachant !