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Mardi 24 octobre 2017
15° à 6h30, nous avons apprécié la couette ! Après des adieux chaleureux avec Reina, nous reprenons la route, direction le Lac Atitlán.
Bientôt, nous sommes dans les nuages, à
A San Lucas Tuliman, jolie vue sur le lac avec les volcans en toile de fond ;
A San Lucas Tuliman, jolie vue sur le lac avec les volcans en toile de fond ;
courte halte à Panajachel, pas terrible à cause du temps maussade ;
à la sortie de la ville, une belle et haute cascade nous invite à nous arrêter.
De plus en plus, les femmes, les enfants et même les hommes portent le costume traditionnel. Nous traversons Solola, très animée en ce jour de marché. Dés que nous prenons la direction de San Marcos, la descente est encore plus pentue et interminable, les freins souffrent ! Pour leur permettre de refroidir, nous déjeunons à Santa Clara La Laguna ; péage à l’entrée de San Pablo La Laguna, 5 QTZ.
Les 11 derniers kilomètres seront affreux : route défoncée, descentes vertigineuses jusqu’à San Marcos où nous trouvons un camping géré par un français et plutôt fréquenté par des « babacools ».
Pourvu que Caragouille puisse remonter !
Mercredi 25 octobre 2017
De notre véhicule, nous avons une très jolie vue : le lac avec, en toile de fonds, les volcans ; le soleil domine et les sommets sont presque dégagés.
Matinée promenade : d’abord, les bords du lac, vraiment joli ; puis, nous descendons à pied au village, pas très grand ; nous parcourons les rues, la place. Pour le retour, nous prenons un tuk-tuk, pour le fun.
L’après-midi, bricolage, petites réparations ; nous n’avons plus d’électricité jusqu’à 15h30. Il fait assez chaud. Pas de pluie aujourd’hui, tant mieux pour remonter jusqu’à la route !
Les bébètes du coin
Jeudi 26 octobre 2017
Ce matin, plutôt ensoleillé, 16° à
Pierre, le proprio, est revenu ; nous discutons avec lui, il nous apprend qu’il n’y a que 800 résidents français au Guatemala ; on lui achète de la viande et de grosses crevettes congelées.
Nous quittons le camping vers 9h ; la remontée se fait sans dérapage ! Péage (5 QTZ) à la sortie de San Marcos, rien à San Pablo. Nous entamons la longue remontée, à plus de 10%, jusqu’à la route principale, direction Nahuala, altitude :
La route continue à grimper, nous atteignons
Puis, nous bifurquons sur San Marcos (un autre) et reprenons de la hauteur, nous sommes même dans les nuages ! A la sortie d’un village, des travaux occasionnent un gros bouchon, circulation alternée, c’est la pagaille avec tous ceux qui veulent forcer le passage malgré les véhicules en sens inverse !
Nous sommes à nouveau dans le brouillard qui se transforme en pluie ; à San Marcos, le GPS nous envoie dans une rue assez étroite, avec des véhicules mal garés, barrée au bout, sans prévenir ! Demi-tour délicat mais réussi !
Le reste du trajet se fera sans soucis ; nous arrivons au Refugio del Quetzal (oiseau très rare et emblème du pays, qui a donné son nom à la monnaie du Guatemala) ; il était temps, nous croisons le gardien qui partait ; nous nous installons et déjeunons enfin, à 15h30 ! Il pleut encore.
Vers 17h, nous profitons d’une accalmie pour faire un petit tour avant la tombée de la nuit ; le site est sympa et bien entretenu.
Vendredi 27 octobre 2017
Nous nous levons à 6h, pour avoir une chance de voir un quetzal ; un soleil timide nous accompagne ; Dominique a la chance de photographier une femelle, du belvédère !
Le mâle est beaucoup plus joli, sa queue peut atteindre 1m10 ! Mais ces oiseaux sont très farouches et ce n’est pas l’époque de la reproduction, plus propice pour les admirer.
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Quetzal resplendissant Pharomachrus mocinno Ordre des Trogoniformes - Famille des Trogonidés QUELQUES MESURES : L : 36-40 cm + 65 cm pour les plumes au-delà de l'extrémité de la queue Poids : ...
http://www.oiseaux-birds.com/fiche-quetzal-resplendissant.html
Toutefois, les sentiers qui parcourent cette forêt dense et la cascade sont très sympa à parcourir ! Nous revenons au véhicule au bout de 2 heures de marche
Nous reprenons la route, direction le Mexique, à 43 kms. : grande descente, de
Traversée de Malacatán délicate, circulation très dense ! Dernier plein pour écouler nos quetzales ; le reste sera (mal) changé au noir à la frontière, à El Carmen, où nous arrivons vers 10h45.
Bien sûr, un « faciliteur » nous prend en charge : police, immigration. Puis, la frontière mexicaine : fumigation, immigration (plus de 7 jours dans le pays, ça coûte 500$ME chacun, 25 euros), contrôle sanitaire (ils nous ont piqué la viande, le lait, le jambon, les œufs durs et pas durs ! pas les yaourts, ni la salade, ni les surgelés !). 1h30 pour tout faire ! Nous sommes dans le Chiapas.
Nous avançons les horloges d’une heure et retrouvons la chaleur, 33° ! A Tapachula, le Walmart nous fournit tout ce dont nous avons besoin et que nous ne trouvions plus au Belize et au Guatemala ! Déjeuner sur le parking ; passage à AutoZone pour essayer de trouver à réparer le clignotant, en vain !
Vers 16h, nous quittons la ville par la R200 qui suit plus ou moins la Côte Pacifique. Nous essayons d’échapper à l’orage mais nous aurons droit à des trombes d’eau ; à la sortie de Huixla, la route est barrée pour travaux (non annoncés !) ; retour en arrière et autre route ; nous avons droit à un contrôle douanier, avec scanner et tutti quanti, sans doute parce que nous venons du Guatemala, mais tout est ok.
Il pleut, on a perdu du temps, le soir tombe, une Pemex fera l’affaire pour cette nuit !
Samedi 28 octobre 2017
La nuit a été bruyante, beaucoup de camions, des frigos qui ont tourné toute la nuit, mais nous étions bien gardés !
La route est correcte mais presque déserte ; quelques contrôles policiers sans être arrêtés ; à gauche, au loin, le Pacifique ; à droite, la Sierra Madre de Chiapas, quelques hauts sommets ; parfois, vent latéral.
A Tonala, nous quittons la 200 et bifurquons vers Puerto Arista que nous traversons jusqu’au bout d’une route non goudronnée ; nous voici au Campamiento Tortuga où nous retrouvons…Lise et Hervé !!! Grosses retrouvailles !
Après-midi : balade sur la plage, visite des nids de tortues « golfinas », bla-bla avec Lise et Hervé ; essai de pêche pour Domi, résultat : 2 sortes de bonites.
Vers 17 h, lâcher d’environ 500 tortues, on en a une chacun, Dominique appelle la sienne Mac Giver !
Dimanche 29 octobre 2017
Domi se lève à 5h pour le comptage des œufs éclos ; il fait 26°. Nous sommes passés à l’heure d’hiver, - 1 heure, comme au Guatemala.
Ce matin, pêche mais rien. Nous pouvons avoir l’électricité, bien pour tout recharger !
Ce matin, pêche mais rien. Nous pouvons avoir l’électricité, bien pour tout recharger ! Il fait à nouveau chaud, 33°, peu d’air ; après-midi tranquille ; le soir, apéro avec Lise et Hervé : Banana Split !
Lundi 30 octobre 2017
Lever à 3h du mat’ pour aller récupérer les œufs pondus cette nuit ; 15 kms en quad, assis à l’arrière sur une sorte de banquette improvisée, bien sûr sans casque ! Nous trouvons 3 nids : 2 ont déjà été pillés, 69 œufs dans le 3ème ; retour au centre, l’autre équipe a trouvé 4 nids dans les autres 15 kms.
Ils seront ré-enterrés et répertoriés dans la « nursery ».
3 heures du matin, recherche des nouveaux nids et enterrement dans la nursery
Petit déjeuner et bref repos : à 5h, comptage des bébés nés pendant la nuit ;
5 heures, ramassage et comptages des tortues
puis, mise à l’eau avant le lever du soleil, loin sur la plage, de 500 tortues, buen viaje !
6 heures, lacher des petites tortues avant le lever du soleil.
6 heures, lacher des petites tortues avant le lever du soleil.
Après avoir dormi 2 heures, Dominique se sent capable de reprendre la route ; nous saluons nos hôtes et Lise (Hervé est parti) ; après un passage au cyber pour lire nos messages, nous quittons Punta Arista, toujours en longeant la côte ; nous passons dans l’état d’Oaxaca ;
plusieurs postes de contrôle : migration, sanitaire, police, mais nous ne serons pas arrêtés. Depuis la frontière du Guatemala, nous croisons beaucoup de vieilles voitures accidentées, souvent remorquées mais pas toujours, principalement en provenance des Etats-Unis.
Tantale d'Amérique, Mycteria america, Wood Stork
Nous traversons d’immenses champs d’éoliennes, c’est vrai que la région est assez venteuse. Déjeuner à l’ombre, le long de la route, sous un pont ! Grosses courses au Walmart de Salinas Cruz (34° !) avant d’aller bivouaquer sur une plage, à Concepcion Bamba, près d’une gargote : « Blue Rock Restaurante ». Paysage de carte postale, bon spot de pêche et de surf ; là aussi, des tortues viennent pondre ! Très beau coucher de soleil !
Très beau coucher de soleil !
Mardi 31 octobre 2017
Lever 6h30, 26° ; promenade sur la plage ; une tortue est venue pondre cette nuit, les œufs sont déjà dans la nursery ; nous longeons une lagune : beaucoup d’oiseaux : pélicans et frégates côté Pacifique ; Spatules roses et autres côté lagune.
Nous quittons ce lieu paradisiaque (sauf pour les moustiques !) vers 9 heures, il fait déjà 33° ; nous rejoignons la R200, assez étroite, bordée d’arbustes ; nous avons vu un python écrasé.
Arrêt déjeuner face à l’Océan, à Playa Bocana, l’une des rares plages non privatisées par les complexes hôteliers ; très jolie petite ville.
Puis, nous parcourons la côte ; ici, on ne fête pas Halloween ; par contre, les 1er et 2 novembre sont des fêtes sacrées : le 1er pour les enfants, vivants ou décédés ; le 2 pour les adultes ; vente de fleurs sauvages sur le bord des routes.
Dernier spot sur la côte Pacifique : Feliz Tortuga ; nous nous installons en attendant l’ouverture du resto pour les infos. Courte promenade vers la lagune ; nous pouvons aller à Playa La Escobilla ce soir, sans garantie de voir des tortues, nous prenons le risque.
Vers 22h, un homme vient nous chercher en quad (cette fois, nous sommes assis directement sur le porte-bagages, non rembourré, aie les fesses !) Après avoir repris la grande route, nous bifurquons sur une voie en terre et en pierres, très ravinée, parfois barrée par une large mare, et arrivons sur Playa La Escobilla, 7 kms gardés par la Marine ; à la lune croissante et décroissante, plus de 1000 tortues viennent pondre ! Les œufs ne sont pas ramassés ; hélas ! Ce n’est pas le bon moment, nous ne verrons qu’une bonne vingtaine de tortues mortes, sans doute d’épuisement ; par contre, nous assistons à l’éclosion des bébés et à leur « voyage » vers l’Océan Pacifique. Très belle expérience malgré tout ; nous rentrons à 0h30.