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Bivouacs Mexique 2017 pour Tom Tom
Samedi 25 mars 2017
A 7 h, nous sommes tous les 6 prêts à embarquer, après avoir acheté nos tickets pour le site.
Après 40 minutes de navigation sur le fleuve Usumacinta, qui fait frontière avec le Guatemala,
et 2 arrêts pour observer des crocodiles, nous accostons sur le site de Yaxchilán.
Nous avons 2 heures pour découvrir de belles ruines, nichées dans la jungle, encore à l’état brut ;
des chauves-souris se sont appropriées certaines galeries ;
tout autour, les singes hurleurs et les singes-araignées attirent notre attention.
Le retour est plus long car nous remontons le courant, assez fort sur certaines portions.
Nous récupérons nos véhicules pour nous rendre au 2ème site, Bonampak ; après avoir payé une taxe à l’entrée, aux indiens Lacandons, nous apprenons que nous ne pouvons pas nous rendre sur le site avec nos véhicules, mais en colectivo et, ensuite, payer l’entrée du site. Evelyne et Maurice décident d’y aller quand même, nous renonçons ; nous déjeunons sur place et nous donnons rendez-vous.
Nous les attendons à l’entrée de Palenque, l’adresse que nous avions pour un bivouac se révélant décevante. Il fait 38° à 16h. Quand ils arrivent, le soir tombe ; nous nous rendons dans un camping en travaux, pas cher mais sans aucun service ; on ne voit pas où on se gare, on verra demain !
Dimanche 26 mars 2017
La nuit a été chaude et humide mais relativement calme ; nous quittons ce drôle de camping vers 8h45. Après avoir récupéré le linge à la lavanderia, nous faisons quelques courses au supermarché où nous rencontrons, une fois de plus, les québécois.
Nous prenons la 199 jusqu’à Catazara ; puis, la 186 (des passerelles en filets permettent aux singes hurleurs de traverser la route en toute sécurité).
Nous changeons provisoirement d’Etat : le Tabasco à Chablé, où il y a une péage, route sans topes ; quelques kilomètres plus loin, nous voici dans le Campéche, à Santa Adelaida (route moins bonne).
A midi, arrêt-déjeuner dans une station ex-Pemex ; il fait 40° dehors, 32° dedans !
L’après-midi, nous arrivons à Escarcega ; puis, bifurquons sur la route de Chetumal ; enfin, sur un chemin (jusqu’à une grille fermée) qui mène au Camping Uma, Centro Conservation de la Vida Silvestre, très rustique mais offrant de jolies promenades : biches, pécaris et nombreux oiseaux.
Lundi 27 mars 2017
Au lever, nous pouvons admirer de beaux oiseaux ; Dominique verra un agouti.
Eumomota superciliosa
A l’entrée de la ville, nous sommes arrêtés par la police ; notre véhicule ressemble de loin aux colectivos, donc, pas de soucis.
Nous traversons Escarcega facilement et prenons la 261, très correcte, peu de topes. Puis, nous retrouvons la mer (Golfe du Mexique) à Champotón. Après avoir traversé Lerma, village de pêcheurs, nous arrivons à Campéche ;
difficile de se garer, beaucoup de voitures. Evelyne et Maurice nous rejoignent et nous allons tous visiter le Centre Historique : le zócalo (place centrale), la cathédrale et son petit musée, des danseurs font une démonstration, sans doute pour un film ;
nous déjeunons au restaurant. Il fait très chaud, 40°. Nous nous donnons rendez-vous à Uxmal.
Après quelques courses et le plein, nous prenons la 180 (libre= gratuite), une 4 voies ; puis, nous bifurquons sur une route secondaire, correcte, et le GPS nous fait prendre une route en construction, piste caillouteuse puis, sableuse et poussiéreuse ; en fait, un détour de 30 kms !!
Nous changeons 2 fois d’états : Yucatan, retour au Campeche et Yucatan, pour de bon ; Nous longeons le site de Kabáh et arrivons à Uxmal ; nous payons, cher, le parking pour la nuit, sans aucun service ; il fait encore 37° à 18h30 !
Mardi 28 mars 2017
Il a fait très chaud cette nuit ! A 8h, nous sommes devant les guichets ; c’est le site le plus cher que nous ayons payé, le double des autres !
Ce site maya est grandiose, différent de ceux déjà visités ; 2 heures pour parcourir l’ensemble, sous une chaleur accablante ;
c’est aussi le domaine des iguanes, très nombreux ; beaucoup d’oiseaux également.
Nous quittons les lieux vers 10h, rendez-vous à Celestún, Réserve Ornithologique, au bord du Golfe du Mexique ; routes correctes, pas très fréquentées, peu de topes, sauf dans la traversée de villages aux maisons en adobe et toits de chaume, aux friches industrielles.
Nous retrouvons la verdure au fur et à mesure que nous nous approchons de Celestún, jolie ville coloniale. Au camping, nous retrouvons nos amis mais aussi les québécois, la famille française, plus des mexicains et des hollandais ; camping basique, wifi moyenne mais pas assez d’électricité pour tout le monde ! Des chevaux et des paons. Les flamants roses sont déjà repartis plus au nord. L’après-midi, nous nous promenons sur la plage, accessible du camping ; la mer est plutôt couleur émeraude, les pélicans plus petits. Le vent monte, rendant l’air plus respirable, 33° au lieu de 40 !