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Bivouacs Mexique 2017 pour Tom Tom

Vendredi 3 mars 2017

      Ce matin, il fait 22° à 7h30, l’atmosphère est moite.

Nous quittons Melaque et, bientôt, la côte, par la Ruta 80. Très vite, nous prenons de l’altitude ; hélas, le ciel reste brumeux, ce qui gâche les paysages !

Nous suivons des camions de cannes à sucre, bien chargés.

        Déjeuner à 1300 m. d’altitude, il fait quand même 30° ! L’après-midi, nous passons un col à 1347 m., encore 36° , bien que ce soit nuageux, avec quelques gouttes de pluie. La route de montagne est très sinueuse.

        Arrivée à Villa Corona vers 17 h., au Trailer Park du Parque Acuatico Chimulco ; pour le même prix, nous pouvons utiliser les piscines ; beaucoup de moustiques, temps orageux ; nous sommes à 1350 m. Nous jouons aux cartes dehors mais, malgré le repellent, ces maudits insectes attaquent !

Samedi 4 mars 2017

      La nuit a été assez bruyante, entre l’orage et les chiens.

Nous prenons la direction de Guadalajara : 4x4 voies, plus ou moins bonne, avec son lot de « topes », de trous et beaucoup de circulation !

        Nous traversons San Juan Evangelista, petite bourgade typique ; puis, nous longeons un lac avant de bifurquer sur la route de Chapala ;

le Lac Chapala est immense, très prisé des Américains et des Canadiens. Ensuite, nous prenons la direction de La Barca, traversons Jamay avec ses boutiques de vin, de tequila, ses échoppes de restauration en tous genres. Il fait moins chaud qu’hier.

        L’après-midi, nous passons La Barca et nous quittons l’Etat de Jalisto pour celui de Michaocán, sans changer d’heure. Nous sommes sur la 10 qui, sans le savoir, est à péage ! Aussi cher qu’en France, voir plus ! Ensuite, la route est cahotique jusqu’à Zamora où nous apercevons une grande église, de style plutôt européen.

        Bientôt, nous sommes à 1900 m. vers Uruapán. Contrôle de police à Cherán, bon enfant ; nous atteignons les 2350 m. avec 24° quand même ! A présent, les résineux sont majoritaires ; encore un péage involontaire (ils ne sont pas annoncés) à Zirahuén et un contrôle de police.

        Arrivée à Pátzcuaro vers 19h, par de petites rues pavées mais étroites ; nous entrons dans un lieu « hôtel-restaurant », le Rancho La Mesa, où se fête un mariage mais, au-delà des bâtiments, un grand parking marque le camping, avec tous les services ; un gros camping-car est là, ce sont des anglais. Renseignements pris, il y a une autre entrée, plus accessible pour les gros véhicules ! Nous sommes à 2270 m.

Dimanche 5 mars 2017

      Il fait beau mais froid, 9°, donc chauffage ! Nous partons, à pied, vers le centre-ville et arrivons à la Plaza de la Basilica de Nuestra Señora de la Salud où se dit une messe ;  à proximité, un marché local, très coloré.

        Puis, nous marchons jusqu’à Plaza Grande, Vasco de Quiroga, où se trouve l’Office du Tourisme ; munis d’un plan de la ville, nous visitons le Museo de Artes Populares, très instructif.

Déjeuner au Restaurante Lupita où nous dégustons une « trucha Eneldo » : truite saumonée servie avec une sauce, des asperges et du riz, excellent !

        L’après-midi, une « lancha » nous emmène sur l’Isla Janitzio ; beaucoup de pélicans blancs, entre autres oiseaux.

A proximité de l’île, nous avons droit à un spectacle de pêcheurs traditionnels, suivi d’une demande de « propina », bien sûr !

Arrivés à quai, nous empruntons les escaliers qui longent toutes sortes de petites boutiques et de gargotes et nous amènent au pied de l’immense et affreuse statue de Morelos.

De retour à Pátzcuaro, nous reprenons le collectivo (petit combi où l’on peut s’entasser à 19, chauffeur inclus!), typique et sympa. Après avoir photographié l’intérieur de la basilique de ce matin, nous rentrons au camping en taxi ; la journée a été bien remplie ! Pátzcuaro est vraiment une charmante petite ville, encore authentique, au bord du lac du même nom.

Lundi 6 mars 2017

      Encore une belle journée qui s’annonce. Nous quittons le camping et empruntons une petite route, sympa mais beaucoup de « topes » ! Nous sommes dans un secteur de fabricants de meubles ; nous traversons le beau village de Tupataro.

Nous prenons la direction de Mexico ; la traversée de Morelia est longue, beaucoup de circulation ; à la sortie, nous faisons le plein ; comme souvent, le (jeune) pompiste nettoie le pare-brise, si bien que le pourboire est généreux ; du coup, il nous donne 2 paquets de pop-corn !

Nous prenons la direction de Zitácuaro ; puis, une petite route de montagne traverse des pinèdes ; ici, ils « saignent » les résineux, comme dans les Landes ; nous sommes à 2300 m. , c’est un peu nuageux et il ne fait que 25°.

Nous longeons Ciudad Hidalgo, direction Angangua, autre petite ville typique ;

là, nous prenons quelques infos avant de monter, par une route « pavée », parfois étroite, qui mène à El Rosario, 3020 m. C’est le départ du Sanctuario des Papillons Monarques qui passent l’hiver dans la région (ils viennent du Canada !).

Nous stationnons sur le parking pour la nuit, nous sommes seuls.

Mardi 7 mars 2017

8° ce matin ! Vers 9h., nous commençons la visite du sanctuaire, à l’aide d‘un guide ; ici, environ 7 millions de papillons monarques passent l’hiver (au total, 20 millions dans tous les sanctuaires réunis).

Notre guide nous conduit dans 2 endroits où des millions de monarques sont agglutinés, pour se tenir chaud, sur des troncs ou pendus aux branches qui, parfois, sous le poids, cassent ;

alors, les rats aux oreilles noires se régalent de leur abdomen, laissant la tête (toxique ?) ; autre prédateur : un oiseau, le calandria. Nous sommes montés de 200 m. environ, dans la forêt ; le 2^ème endroit est plus ensoleillé et plus fleuri, on les voit voler par dizaines. C’était très intéressant.

Nous quittons El Rosario par l’autre route, très pentue, 700 m. de dénivelé, qui mène à Ocampo ; 11 kms, tout en virages, 44 « topes » !!!

Nous contournons Zitacuano, assez longtemps ; là aussi, beaucoup de topes, précédés de 2 ou 3 petits topes ! C’est un festival pour les freins et les amortisseurs !!!

Nous bifurquons sur une autre route et entrons dans l’Etat de Mexico, direction Tocula, puis de Valle de Bravo ; ici, pas de topes, sauf sur la route qui mène au camping/ gardiennage de bateaux, à San Gaspar, au bord du lac.

Dans la soirée, un orage éclate et il pleut mais pas longtemps.

Mercredi 8 mars 2017

      Après les services et enfin une connexion Internet, nous quittons San Gaspar par une jolie petite route de montagne et de forêts.

La traversée de Zinantepec fut longue et pénible : rues étroites, pistes défoncées, le GPS fait parfois des choix bizarres ; et, comme c’est la Journée Internationale de la Femme, beaucoup de monde dans les rues !

        Le contournement de la ville de Mexico est également long mais étonnamment roulant ; nous déjeunons assez tard, à la sortie de Metepec. 

        L’après-midi, le temps est orageux. Après Tenango, nous retrouvons une route de moyenne montagne, sinueuse, à 2000 m. d’altitude.

        Sur la Ruta 21, nous traversons une petite ville où nous battons notre record de « topes » ! Nous battrons aussi notre record de chaleur : 41° à l’ombre ! Nous voyons de nombreux cactus, grands comme des arbres, majestueux. A présent, apparition de pousse-pousse, genre de motos-taxis.

        Il est 18h30 quand nous nous arrêtons dans une station Pemex (c’est la journée Pemex !) ; nous sommes fatigués par la chaleur et tous ces topes, plus de 200 sur 180 kms !!! A 20h, il fait encore 32° dehors et 32° dedans et nous sommes à 1065 m.!!! Ici,  la récolte de la canne à sucre bat son plein, d’où les énormes camions bien chargés et les tracteurs avec plusieurs remorques.

Jeudi 9 mars 2017

La nuit a été assez calme dans cette station que nous quittons vers 8 h ; au bout de 10 minutes et 5 kms, 22 topes ! Nous sommes sur la R 190 que nous garderons jusqu’à Oaxaca, très sinueuse, avec des tronçons en travaux (pour couper les virages). Nous changeons encore d’Etat, nous passons brièvement dans l’Etat de Puebla puis, dans celui d’Oaxaca, un peu avant Huajapan de Leon que nous contournons ; route toujours sinueuse mais peu de végétation.

Déjeuner à la sortie de Tamazulapan ; à la sortie, entre 2 topes, un contrôle de police de la route, pas pour nous. Nous traversons des paysages de montagnes, aux roches rouges, plus ou moins foncées.

Arrêt à Santo Domingo, pour visiter le musée aménagé dans l’ancien couvent de Yanhuitlán, qui jouxte la Basilique, fermée jusqu’à 16 h. ! Dommage, nous ne pouvons pas attendre 2 heures !

A Nochixtlán, « mise en scène » d’accident (ou attentat) : plusieurs véhicules incendiés : bus, camions, voitures, avec des banderoles pour revendiquer (ou dénoncer) des assassinats non élucidés. Impression bizarre !

Le ciel est parfois menaçant ; après une route sympa mais sinueuse, nous entrons dans les faubourgs d’Oaxaca, le trafic est intense ; nous arrivons au Walmart pour faire des courses ; à la sortie, il pleut, la nuit tombe, nous décidons de passer la nuit là.

Vendredi 10 mars 2017

Ce matin, nous laissons Caragouille sur le parking (gardé la journée) de Walmart et prenons un taxi pour le Centre Historique d’Oaxaca.

Sur la Plaza Alameda, en face d’un bâtiment du gouvernement, des tentes sont installées, des banderoles dépliées avec toujours les mêmes revendications, ajoutées à celles pour l’éducation et d’autres encore ; aucune démonstration agressive.

Visite de la Cathédrale ; nous sommes accostés pour une journée-visite en minibus ; les prix nous paraissent corrects, le programme intéressant, marché conclu ;

le départ étant à 10h., nous allons faire un tour au marché Juarez, nous achetons des « chapulines », sauterelles grillées !

Nous sommes une douzaine dans le combi, assez neuf. 1^ère étape :

Zone Archéologique de Monte Albán, altitude : 2000 m., immense, qui a été édifiée, modifiée et occupée, de 800 ans av. J-C à 1200 ans ap. J-C ; plusieurs civilisations se sont suivies, chacune laissant son empreinte ; très instructif, plus de 2 heures de visite.

2^ème étape : un petit village, Arrazola, pour admirer le travail d’un bois local, résultats fascinants, tous les objets sont faits artisanalement.

Rien que pour Anne-Marie

3^ème étape : Cuilapam de Guerrero : beaux restes d’un couvent dominicain et de son église, XVIème siècle.

4^ème étape : déjeuner (sur réservation), il est 16 h. !!! Nous n’avions pas réservé et avions déjeuné à notre heure ! 5^ème étape : San Bartolo Coyotepec, chez Doña Rosa ; célèbres et uniques poteries noires, démonstration de la fabrication à la main ; c’est la terre d’ici qui permet ce résultat unique au monde.

Enfin, vers 18h30, nous sommes de retour à Oaxaca ; le chauffeur nous descend en face de Walmart ; près de notre véhicule, un camping-car français : une famille avec 2 enfants et 2 chiens ; nous nous retrouvons au camping où stationnent également les 18 fourgons québécois déjà  vus la veille. Les propriétaires du site sont canadiens (Ontario).

Journée bien remplie et très riche !!!

Samedi 11 mars 2017

      Ce matin, tous les canadiens quittent le camping ; la propriétaire du camping me conduit dans une laverie.

        Journée « repos » ou plutôt : bricolage, rangements, ménage et blog ; cela fait du bien de se poser, l’endroit est sympa ; en plus, le wifi est suffisamment correct pour utiliser skype, super !

        L’après-midi, le thermomètre affiche 34° ! Trop chaud ! Vers 16 h. arrivent Evelyne et Maurice, de Locon (Pas-de-Calais !) ;

puis, de Bettina et Rolf, allemands, et retour de la famille française. Apéro dinatoire avec Evelyne et Maurice.

Dimanche 12 mars 2017

      Encore une belle journée qui s’annonce, d’autant plus que nous avons vu et discuté avec nos petits-fils ! Nous discutons avec les uns et les autres ; puis, Kate nous emmène, ainsi que Bettina et Rolf, en voiture à Tlacolula où, le dimanche, se tient un marché où les locaux vendent leurs produits :

fruits, légumes, viande, artisanat : typique et authentique car peu de touristes. Juste derrière, l’église avec sa chapelle latérale, baroque, décoration très chargée ;

Juste derrière, l’église avec sa chapelle latérale, baroque, décoration très chargée ;

nous passons 2 heures au marché, mangeons sur place, un morceau de viande choisi et directement grillé sur l’un des barbecues installés au milieu de l’allée.

        Sur le chemin du retour, notre hôtesse parcourt, en voiture, le village de Teotitlán del Valle, spécialisé dans le tissage de la laine. Enfin, nous nous arrêtons dans une fabrique de mezcal ; explication de la fabrication artisanale de cet alcool et dégustation ; le mezcal est fabriqué à partir du bulbe de plusieurs variétés d’agaves, alors que la tequila est faite à partir du bulbe de l’agave bleue uniquement ; achat d’une petite bouteille de mezcal, au fond de laquelle se trouve un « gusanito », petit ver qui vit dans le « maguey », l’agave.

        Retour au camping, fatigués mais ravis ; le temps est orageux, nous avons droit à quelques gouttes de pluie. Evelyne et Maurice rentrent d’Oaxaca ; nous prenons, tous les 6, l’apéro chez les chtis ! Demain, nous continuerons nos visites.