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Bivouacs Mexique 2017 pour Tom Tom
Lundi 16 janvier 2017
Lever 6 h, c’est le jour J ! La maison est prête, nous pouvons la laisser…jusqu’en avril ! Michel nous emmène à la gare de Phalempin ; il y a du brouillard, il fait 0°.
A Lille, nous changeons de gare ; après avoir retiré, à la borne, nos billets pour le retour, nous prenons le train pour Roissy ; 52 minutes plus tard, nous sommes à l’aéroport :
1er avion pour Londres où il pleut (!), nous reculons les horloges d’1 heure ; l’avion a du retard. Pique-nique en guise de déjeuner : sandwich/ saucisson, le dernier sans doute avant 3 mois !!!
C’est la première fois que nous voyageons dans un A380 et nous sommes à l’étage, rangée 74 ! Voyage sans problème, mais très, très long : journée d’environ 30 heures avec le décalage horaire ! Arrivée à Los Angeles vers 19h. heure locale. Après s’être auto- contrôlés (passeport+empreintes+ photo), nous faisons la queue, pendant plus d’une heure, pour refaire la même chose mais avec un 1er douanier, assez sympa, il nous donne 3 mois ; le 2ème, à qui l’on donne un dernier papier, a de l’humour, il nous demande si nous sommes en lune de miel !!!
Ensuite, nous récupérons nos bagages, qui ont eu tout le temps d’arriver sur le tapis roulant ; enfin, nous prenons le shuttle, réservé depuis la France, qui nous dépose à l’hôtel. Il est 22 heures (9h du matin en France), nous sommes sur les rotules !
Mardi 17 janvier 2017
Nous nous réveillons à 6h30, un peu groggy ; petit déjeuner succinct, fait de restes de petits gâteaux, ce n’est pas compris avec la chambre.
Puis, nous nous rendons à pied jusqu’au storage où nous arrivons vers 8h30 ; après un lavage (non demandé), le plein de propane et une nouvelle pomme de douche, nous quittons les lieux vers 10h., direction l’hôtel pour récupérer nos bagages.
Nous quittons Los Angeles par l’autoroute 5, assez chargée malgré ses 7 voies, direction le sud. Il fait beau, 20°. En chemin, nous faisons de grosses courses. Nous retrouvons le Pacifique vers Dana Point, longeons une grosse base de marines.
Arrêt à la sortie de San Diego, sur le parking d’un centre commercial, mais pas en face du Walmart, sur les conseils du vigile de nuit.
Mercredi 18 janvier 2017
Réveillés à 5h ! Nous traînons un peu, histoire de nous caler sur la nouvelle heure. Nous avons été bien gardés, la voiture du vigile a tourné toute la nuit !
L’assurance mexicaine ne prend effet que demain ; nous restons sur place et complétons nos achats, y compris de l’essence (il faut encore dire d’avance combien il nous en faut !).
L’après-midi : bricolage pour Dominique, blog pour moi ; il fait moins beau, seulement 18° ! Nous nous remettons du voyage et du décalage horaire.
Jeudi 19 janvier 2017
On commence à « absorber » le décalage horaire : lever à 6h. Il pleut !
Nous nous dirigeons vers Tecate, ville-frontière du Mexique, sous une pluie battante ; dommage car les paysages paraissaient jolis. Là, il pleut tellement que les égouts débordent et les plaques se soulèvent !
Après un contrôle sanitaire succinct (seulement monter et descendre du véhicule), nous passons à la migration : contrôle des passeports, tampon d’entrée valable 6 mois pour nous (25 $/ personne), autorisation de 10 ans pour le véhicule (60$) ; ça nous a pris environ 1 heure, dans une ambiance plus détendue qu’aux USA !
Puis, opération-retrait de pesos mexicains ($ me) ; seule, la visa est acceptée, avec des frais de la banque mexicaine !
Enfin, nous pouvons quitter Tecate, toujours sous des trombes d’eau, direction Ensenada ; nous sommes en Baja California Norte. Peu à peu, la pluie se calme ; la route est souvent en construction, il y a aussi beaucoup de chutes de pierres, il faut être vigilant. Nous visitons le Musée du Vin, dans la Vallée de Guadalupe ; à la sortie, le soleil s’est imposé.
C'est plutôt la route de l'eau
A Ensenada, passage à l’Office du Tourisme, très accueillant. Nous en savons plus sur ce qu’il y a à voir dans cette région. Puis, nous suivons la côte ; les routes sont souvent en mauvais état, parsemées de redoutables « topes », dos d’ânes très hauts et pas toujours visibles !
Bifurquons vers La Bufadora où nous avons l’adresse d’un camping, donnée par Marcus, un motard suisse, toujours là ; nous avons l’électricité, wifi, douches pour 7 euros par jour ; l’endroit est un peu boueux à cause des pluies mais le patron, très accueillant !
Vendredi 20 janvier 2017
Ce matin, comme prévu, il pleut ! Donc, on ne bouge pas, ce sera « journée bricolage ».
L’après-midi, grosse tempête de vent et de pluie ; d’après Marcus, c’est la 2ème sur 3, la plus forte ! Bilan : plus d’électricité, plus de wifi ; à proximité, un toit envolé ainsi que le panneau d’entrée et des arbres. Même programme pour la soirée et la nuit !
Samedi 21 janvier 2017
Ce matin, soleil et ciel bleu mais pas pour longtemps. Avant de partir, nous pouvons quand même vidanger les eaux usées en bricolant un tuyau plus long ; nous ne payons que la moitié.
Reprenons la Ruta 1, vers San Quintin, d’abord en mauvais état, puis en travaux ; nous avons droit à un check point militaire, sympa. Les paysages sont plus montagneux, plus verts. A San Vicente, nous voulons visiter la Mission : que des ruines ! Pour y accéder, la piste est très ravinée, ainsi que la dernière montée, assez abrupte, que Caragouille a grimpée sans problèmes !
L’après-midi, nous continuons vers le sud ; passages boueux. Quelques kms après San Quintin, nous bifurquons vers la droite et le Pacifique, vers le camping/ centre de pêche « Fidel el Pabellon » : piste TRES boueuse ! Là encore, Caragouille s’en sort très bien mais couvert de boue !
Fidel arrive, nous payons et il nous vend, ainsi qu’aux Argentins, de grosses langoustes fraîchement pêchées, pour 18 euros les 2 pour presque 2 kg !!! Et il les prépare au barbecue ! Un festin ! Jimena, Alejandro et leurs 2 fils partagent notre avis !
Dimanche 22 janvier 2017
Réveil en fanfare à 5h45 : Tsunami ! Evacuation sur les hauteurs ! Finalement, c’est moins important que prévu ; seule, le camping où nous étions a été inondé ! La température a chuté, 8°.
Par précaution, nous nous garons tous au point le plus haut, près des douches ; les canadiens s’en vont. Un bull vient construire une « digue » en terre. Nous décidons de faire un « asado » tous ensemble ; vers 13h, Fidel nous emmène, Alejandro, ses fils et moi, faire les courses à San Quintin ; après 2 supermarchés (un peu bôf !), une marchande de fruits, nous rentrons et arrivons sans encombres, malgré la conduite farfelue de Fidel !
Nous déjeunons enfin vers 15h : viande, pommes de terre, crêpes au fromage, tout ça au barbecue : un festin ! Les argentins sont vraiment les rois des asados ! Fidel était de la fête , qu’il a bien arrosée, il était complètement bourré ! Nous avons vu des dauphins.
Ce soir, le ciel est étoilé, le Pacifique est à nouveau pacifique.
Lundi 23 janvier 2017
Ce matin, le temps est gris et pluvieux, la nuit a été calme ! Fidel a laissé sa voiture en haut, il a « mal aux cheveux » !
Nous quittons nos amis et reprenons la piste, toujours aussi boueuse, vers El Rosario où nous faisons des courses et de l’essence (0,75 euros le litre) ; nous avions eu un check point militaire 30 kms avant. Puis, nous avons voulu visiter la Mission ; après quelques kms dans la boue, nouvelle déception : un carré de terre, rien d’autre !
De retour sur la R1, les paysages sont plus montagneux, la végétation rase ou faite de cactus, et toujours le vent. L’après-midi, la R1 est bordée de très hauts cactus ; nous sommes dans Valle de los Cirios (= cierges), faite de ces très hauts cactus et d’énormes blocs rocheux aux formes arrondies.
Nous dénichons enfin les peintures rupestres de Cataviña, pas évidentes à trouver.
Nous trouvons à stationner à Santa Ynés, sur un grand parking plus ou moins aménagé, où nous retrouvons les canadiens de la veille.
Mardi 24 Janvier 2017
Lever à 6h, il fait 5° dehors, 11° dedans ! La responsable est passée pour encaisser la nuit ; elle nous demandait plus que prévu mais nous connaissions les tarifs, elle n’a pas insisté !
Nous retrouvons la Ruta 1 qui traverse des montagnes moyennes ; il y a peu de circulation, nous croisons des patrouilles de militaires, debout dans des pick-up, le doigt sur la gâchette !
Arrivée dans la Baie de Los Angeles : vue splendide de la Mer de Cortez, très bleue, parsemée d’îles ; c’est une réserve d’oiseaux, dont des pélicans.
Nous nous garons au camping, personne à l’accueil ; après le déjeuner, nous nous promenons sur la plage et sympathisons avec des canadiens, Pamela et son mari. Soudain, arrivent Marie-Brigitte et Patrick (Armadillo), rencontrés en Argentine et en Colombie : grosses retrouvailles ! Du coup, nous quittons le camping (toujours personne) ; après quelques courses, nous les suivons jusqu’à une plage déserte où nous bivouaquerons ; ce soir, au menu : huîtres pour les hommes, salade composée pour les dames ; puis, échange d’infos et quelques souvenirs d’Amérique du Sud !
Posted from Choix, Sinaloa, Mexico. L'état de Chihuahua est le plus vaste du Mexique.Sa superficie est équivalente à celle du Royaume Uni.La race de chien, du même nom, la plus petite au monde ...
Un message de menace detecté ne paq en tenir compte
Mercredi 25 janvier 2017
Ce matin, re-bla-bla avec nos voisins : infos, échange de films, de livres…Ensemble, nous allons près du Mercado où nous achetons 30 minutes d’Internet et nous nous installons à côté du magasin. Puis, séquence « adieux », nos routes se séparent ; après le plein d’essence, nous empruntons la piste qui mène à San Francisquito : d’abord tôle ondulée, puis caillouteuse, mais quels beaux paysages ! Cactus de toutes tailles et de toutes les formes, ocotillos en fleurs. Déjeuner sur le bord de la piste. Un cycliste s’assure d’être dans la bonne direction.
L’après-midi, c’est une alternance de « tôle ondulée », de cailloux, de sable ; bref, fatigante, mais chouette. Nous doublons 4 cyclistes en VTT ; nous nous retrouvons tous chez Pancho, à San Rafael, au bord de la Mer de Cortez, lieu de ponte des tortues, mais ce n’est pas la bonne période, hélas !
Jeudi 26 janvier 2017
Ce matin, il fait assez beau, le vent est tombé ; avec la piste de la veille, le volet roulant du placard n’a pas résisté ! Il faudra réaménager l’emplacement !
Promenade le long de la mer et d’une lagune (formée lors des grandes marées ?). Pancho nous fait visiter son domaine, une cabane en bois, vue de l’extérieur ; mais, l’intérieur est très bien ordonné, bien organisé : eau, électricité grâce à des panneaux solaires, salle de bains…Pancho ne fait pas payer le camping ; les visiteurs lui laissent ce dont il a besoin : matériel, nourriture, argent ; nous ne sommes pas en reste, il est si accueillant ! Les cyclistes ont campé là aussi, le retardataire est arrivé dans la soirée.
Nous reprenons la piste, tantôt correcte, tantôt moche ; bref arrêt pour un bivouac, en haut d’une falaise, d’où nous observons un lion de mer en train de pêcher. Nous doublons nos 5 cyclistes. Quelques passages délicats en montagne et, ensuite, des ponts disparus lors de grosses pluies.
Déjeuner au carrefour de 4 pistes, mal balisées ; après le déjeuner, nous optons pour l’une d’entre elles, étroite et sableuse ; au bout de 3 kms, on s’ensable ! On se dégage et on fait marche arrière jusqu’au carrefour ; là, nous prenons la piste principale, plus longue mais plus large ; nous bifurquons ensuite sur El Arco, toujours aussi roulante. Un beau renard traverse devant le véhicule !
12 kms après « El Rancho Piedra Blanca », nous prenons la petite piste qui mène aux peintures rupestres ; il est 16h15 et la nuit tombe vite ; le lieu fera un excellent bivouac ; Dominique va voir les peintures rupestres, dans une grotte à flanc de montagne.
Demain, nous passons dans Baja California Sur et nous changeons d'heure.