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Bivouacs Equateur 2011-14 format Excel pour imprimer
Bivouacs Equateur 2011-14 pour GPS Garmin, à installer avec POI Loader
Bivouacs Equateur 2011-14 pour GPS Tom Tom
Lundi 13 octobre 2014
A La Balsa, frontière équatorienne, c'est autre chose ! Le douanier nous réclame 2 photocopies de nos passeports, 2 pour la carte grise, 2 pour le permis de conduire du propriétaire, idem pour Simon : 2 heures pour le véhicule ! Ce fut plus rapide pour les personnes, à la migration.
Enfin, nous pouvons partir et attaquer les grosses montées en terre et caillasses, les virages en épingles à cheveux. Certains passages sont délicats mais Simon suit bien, avec son camping-car classique, heureusement à propulsion. Nous croisons 2 cyclistes français qui nous renseignent sur l'état déplorable de la piste à venir !
A chaque sortie de ville, contrôle de l'armée. Après Zumba, la piste devient très mauvaise ; nous nous arrêtons au village suivant, Betinia, et stationnons près de la municipalité ; bon accueil des villageois. Le temps est pluvieux, ce qui n'est pas rassurant pour la suite ! Seulement 85 kms dans la journée !
Mardi 14 octobre 2014
Lever à 6h30 ; il fait chaud et moite, 23°. A 8h, c'est reparti pour encore plus de 30 kms ! Nous ne faisons que monter et redescendre, parfois sur une piste très boueuse.
Début des « travaux de construction », gigantesques vue la topographie ; pas mal d'éboulements et de glissements de terrain. A partir de Palanda, des tronçons de route bétonnée ; les derniers kms paraissent très longs ; la descente, assez prononcée, nous amène enfin à Vilcabamba, vers midi ; nous retrouvons la famille allemande de Huanchaco et, bien sûr, Simon et Stéphanie ; il y a aussi 3 autres camping-cars. Après-midi-repos bien mérité.
Mercredi 15 octobre 2014
Nous passons la matinée à étudier le problème du rapatriement du camion en Europe ; grâce à Skype, nous contactons des copains qui nous expliquent la marche à suivre.
Nous déjeunons tous ensemble au resto de l'hôtel-camping ; après-midi tranquille.
Jeudi 16 octobre 2014
Nous quittons Vilcabamba vers 8h15. Nous faisons notre 1er plein de gasoil en Equateur, avec beaucoup de plaisir : 0,21 centimes d'euros le litre !!! soit 252 litres pour 54 euros !!!
A Loja, nous devons assurer le camion et c'est là que les choses se compliquent. D'abord, c'est la galère pour retirer des dollars (américains, monnaie du pays) ; par contre, nous pouvons payer les courses avec cette même carte ! Ensuite, commence le parcours du combattant pour l'assurance ; à La Balsa, le douanier, qui a mis 2 heures pour remplir LE document, n'a pas bien fait son boulot, il manque le « codigo », le code indispensable ! Je dois aller à la douane de Loja pour avoir un rectificatif ; quand je reviens, l'employée de la SOAT est partie déjeuner (nous en faisons autant) ; enfin, 5 heures plus tard, ce qui aurait dû prendre un quart d'heure est enfin terminé ! Comme il est presque 17 h et que la nuit tombe vite, nous décidons de bivouaquer sur le parking du Parqueo Recreativo Jipiro où nous retrouvons notre famille allemande ; bientôt, Simon et Stéphanie arrivent ; le trio de camping-cars est complet !
Pour la petite histoire, le fameux douanier nous a aussi domiciliés en Guadeloupe, à l'adresse de Simon et Stéphanie !!!
Vendredi 17 octobre 2014
Il a plu cette nuit et les nuages sont encore menaçants. Nous faisons nos adieux à nos compagnons de route ; nous allons dans la même direction mais, comme nous connaissons déjà bien le secteur, nous ne nous attarderons pas. Bref arrêt à Saraguro pour donner une photo au garagiste qui avait réparé le camping-car, il y a plus de 3 ans; il est absent mais sa fille lui transmettra.
Nous nous dirigeons vers Cuenca, traversons des régions montagneuses, avec de grosses montées qu'Helix grimpe lentement mais sûrement ; déjeuner sur un terre-plein, à 3300m.
Puis, pour la 1ère fois, contrôle des papiers ; nous lui donnons toute la liasse que le policier regarde à peine ! A Cuenca, nous ne pouvons pas faire remplir la bouteille de gaz car nous n'avons pas le bon adaptateur (il y a 3 ans, pas de problème, avec la même bouteille et au même endroit!). Nous contournons la ville et constatons de gros travaux pour consolider au maximum la montagne ; aussi, la circulation est intense et, tout à coup, un gros objet vient percuter le pare-brise qui se fend au milieu, sans se casser.
A la sortie de Cañar, nous retrouvons le garage où nous sommes restés une semaine avec le camping-car, en panne d'embrayage ; mais, c'est un autre mécano ; nous bivouaquons à côté.
Samedi 18 octobre 2014
La nuit a été calme ; il fait assez beau.
Nous reprenons la route, toujours en montées et descentes aussi importantes. Nous arrivons à la Reserva Fauna Chimborizo vers midi ; nous nous faisons enregistrer mais l'entrée est gratuite ; nous déjeunons dans la montée, à 4600m, parmi les vigognes et au pied du Volcan Chimborazo, en partie visible et au sommet enneigé, qui culmine à 6310m. Puis, nous continuons jusqu'au 1er refuge, à 4800m. Mais, très vite, les nuages envahissent le secteur et cachent complètement le volcan.
Nous redescendons vers l'entrée ; l'altitude, le terrain en pente et la météo nous incitent à ne pas passer la nuit sur place. Nous parcourons les premiers kilomètres sous de grosses averses de neige plus ou moins fondue, ce qui rend la chaussée glissante ; nous arrivons sans encombre sur une route plus sèche, la neige a cessé.
La traversée d'Ambato est longue ; nous prenons la direction de Baños ; route de montagne, beaux paysages mais, c'est sous la pluie que nous arrivons à notre bivouac, derrière le Parque Infantile, en face de « Chez Roberto ».
Ce soir, soirée-crêpes ! On est samedi et, ici, c'est la fête !!!
Dimanche 19 octobre 2014
Finalement, la nuit a été assez calme ; ce matin, le soleil brille !
Baños est une ville très animée, un peu style routard ; comme le volcan voisin encore actif n'est pas très sûr, les activités touristiques sont plutôt axées sur le sport : quad, VTT, buggies etc...
Après quelques courses et le déjeuner, nous quittons Baños, retraversons Ambato et prenons la direction de Quito ; les routes sont neuves, très larges ; nous avons 2 péages à 2$ chacun. Au passage, nous apercevons le Volcan Cotopaxi, dans les nuages. La météo n'est pas terrible : alternance de soleil et, surtout, de pluie ; nous arrivons à Quito vers 17h et stationnons sur le parking d'un hôpital, dans un quartier que nous connaissons bien.
Lundi 20 octobre 2014
D'un locutorio, nous téléphonons à Michèle et Lucien, nous nous voyons ce soir. Nous appelons aussi Luis Ernesto, à Cartagena (Colombie) qui a bien reçu notre dossier et qui nous envoie tous les renseignements par e-mail ; nous voilà rassurés quant au rapatriement de notre camion, prévu le 26 novembre. Nous faisons aussi faire une dizaine de photocopies, au même endroit ; les communications, les photocopies et internet nous reviennent à 4 $ !
Puis, nous allons à pied au futur nouveau restaurant d'Alain ; il est absent mais son ami lui téléphone : il arrive 10 mn plus tard, nous fait visiter ; retrouvailles chaleureuses après 3 ans ! Rendez-vous est pris pour déjeuner ensemble dans son ancien restaurant. En attendant, nous déambulons dans le quartier que nous connaissons bien, nous nous faisons même couper les cheveux, pas trop mal.
Le déjeuner est toujours aussi copieux, bon et au même prix, 7$ pour une soupe, une entrée, un plat, un dessert, le café et la boisson !
Retrouvailles également chaleureuses avec Michèle et Lucien que nous avons la chance de revoir car ils ont tout vendu pour retourner, dans 3 semaines, en Martinique, vivre auprès de leurs enfants et petits-enfants.
Mardi 21 octobre 2014
Ce matin, le ciel est gris ; nous sortons tôt (et assez vite) de Quito, direction le nord, par une autoroute récemment construite en raison du nouvel aéroport Mariscal Sucre ; mais, l'embranchement pour Otavallo est fermé, aucune indication quant à une déviation ! Nous parcourons une cinquantaine de kms qui nous ramènent vers Quito ! Enfin, nous retrouvons la bonne direction (merci le GPS) !
Nous passons Otavallo ; il est midi quand nous entrons dans le Camping Sommerwind, à la sortie d'Ibarra, le long de la Laguna Yahuarcocha... et d'un circuit automobile ! Là, il est possible de laisser son véhicule en gardiennage pour 1 $/ jour et après quelques formalités douanières, apparemment simples. Ici, on peut utiliser le (gros) lave-linge pour 2 $ . La propriétaire, Patricia, fait du pain ; j'en commande un qu'elle m'apporte, tout chaud, dans la soirée.
Mercredi 22 octobre 2014
Nous dégustons le pain au petit déjeuner, il est bon et nourrissant !
Matinée rangement et tri de la soute ; nettoyage de la cabine plutôt boueuse ; rangement du linge enfin sec. Nous avons une assez bonne wifi et, grâce à Skype, nous pouvons discuter avec quelques amis et, surtout, avec nos petits-fils !
Après le déjeuner, arrivent Marie-France et Hervé, croisés la veille à Quito et qui vont aussi en Colombie. Sur Facebook, nous avons des nouvelles de Patrice et Véronique qui sont à Salta avec nos jeunes français, Bastien, Celia et leurs enfants, avec qui nous avons passé quelques jours au Brésil. Nous étudions le guide de la Colombie dont nous sommes très proches.
Jeudi 23 octobre 2014
Nous avons l'intention de quitter le camping et, quand je vais payer, Patricia veut nous photographier avec le camion ; elle me montre un cahier sur lequel elle colle les photos de tous les voyageurs qui passent chez eux, avec leurs coordonnées ! En le feuilletant, nous reconnaissons un bon nombre de personnes que nous avons croisées plus ou moins récemment ! Sympa !!!
En ville, nous faisons le plein de gasoil et cherchons à faire regraver les pneus arrière ; au bout de la 3ème boutique, nous trouvons quelqu'un qui découvre qu'un pneu jumelé (celui de derrière) est crevé et déformé ! Il ne veut pas le réparer, trop dangereux, dit-il ; tant pis, il faut mettre la roue de secours ; c'est là qu'est l'os ! Le système pour la descendre étant cassé, c'est une vraie galère ! Enfin, au bout de 2 heures, le tour est joué et même le système est réparé !
Il est plus de midi ; nous décidons de retourner au camping ; là, surprise et amusement de tous ! Dominique aide Hervé à réparer son chauffage, sans succès. Ce soir, nous dégustons notre confit avec Marie-France et Hervé ; après tout, c'est notre anniversaire de mariage !
Vendredi 24 octobre 2014
Lever difficile à 6h45 (coucher à 1h!)
L'allemand peu bavard et son épouse « fantôme » quittent le camping aussi pour la frontière où nous les retrouverons. La route est d'abord faite de grosses montées, bordées de paysages fantastiques. A Salinas, nous sommes déviés sur Mira ; puis, à El Angel, retour vers Bolivar. Nous contournons Tulcán et, à 20 kms de la frontière, on peut faire, sans problèmes, le plein de gasoil (une dernière fois à 21 centimes).
Rumichaca marque la frontière :
Côté équatorien : formalités longues et fourniture de photocopies car nous étions entrés par une petite frontière paumée et ils devaient téléphoner !
Points GPS des bivouacs en Equateur 2011 et 2014