Dimanche 21 septembre 2014
Il a plu cette nuit et nous avons encore droit à de grosses averses ce matin.
A Kasani, frontière bolivienne, les formalités sont rapides ; puis, de l'autre côté de la barrière, c'est la frontière péruvienne où nous avons un très bon accueil ; 30 minutes pour les 2 frontières, c'est tout à fait satisfaisant : pas de photocopies, pas de contrôle sanitaire. Pas de bloqueos pendant notre séjour en Bolivie.
A Yunguyo, nous cherchons un distributeur ; un policier monte pour nous conduire à une banque ; malheureusement, ça ne fonctionne pas, au grand dam du policier qui nous demandait 40 NS pour le service ! (de toutes façons, nous ne lui aurions rien donné !).
Tout le long de la route, on peut acheter du gasoil bolivien en bidon
A l'entrée de Puno, contrôle de douane et visite (de curiosité) du véhicule. Dans la ville, les rues sont étroites et surpeuplées à cause de nombreux défilés ; je vais donc à pied jusqu'au quartier des banques où j'arrive à retirer des Nouveaux Soles, enfin ! Quand je veux en retirer avec la carte de Dominique, je ne la trouve plus !!! Panique ! Un policier qui montait la garde m'aide, téléphone au Central, je retourne au camion, Dominique revient à la banque avec moi ; celle-ci ne peut pas annuler la carte car la banque n'est pas péruvienne. Le gentil policier nous conduit à une boutique d'où on peut téléphoner en France ; enfin, après une assez longue attente, nous pouvons faire annuler la carte (qui a dû être « avalée » car oubliée dans le distributeur) ; ça nous a coûté 1 euro pour un bon quart d'heure de téléphone et une grosse montée d'adrénaline pour moi ! Il nous reste quand même une CB.
Rassurés, nous allons visiter le Yavari, dernier bateau à vapeur à coque d'acier riveté ; construit en Angleterre en 1862, démonté et transporté du Chili, en pièces détachées, à dos de mules, à travers les Andes, jusqu'à Puno ; le voyage a duré 6 ans !
Puis, nous quittons la ville pour déjeuner ; 2éme tuile de la journée : un tuyau d'eau s'est déboîté dans la salle de bains, donc : inondation, pas trop grave car la pompe est toujours fermée quand nous roulons ; le temps de réparer, il est 15 h quand nous passons à table, heure du Pérou, 16 heures en Bolivie.
Traversée pénible de Juliaca, rues très détériorées, voire complètement défoncées ! Ensuite, la route s'améliore mais il commence à pleuvoir ; ici, la nuit tombe vers 18h, nous devons trouver un bivouac avant, nous aimons savoir où poser nos roues ! Nous trouvons notre bonheur à la sortie d'Ayarivi, près d'un « truc » municipal, en retrait de la route.
Nous sommes à 3932 m. , la journée a été longue !
Lundi 22 septembre 2014
Lever 6h , nuit calme ; 8° dehors, 13° dedans.
Belle route qui reste à 4000 m. pendant un bon moment ; nous sommes entourés de sommets enneigés qui culminent à plus de 6000 m. ; le temps s'améliore.
Visite du Parque Arquelógico Raqchi, Temple Wiracocha (XVème s.) ; très beau site, vaste mais peu ou pas d'explications ; nous étions seuls, les bus n'arrivant que vers 10h.
Nous arrivons à Cusco vers 15h ; nous traversons la ville, très encombrée ; certaines rues sont fermées dont celle que nous devons emprunter pour aller au camping, à cause d'un rallye automobile Ollyantaytambo-Cusco ! Finalement, il est 20h quand nous pouvons atteindre le camping Quinta Lalla, en même temps que les gérants, bloqués eux aussi. Comme souvent, nous retrouvons d'autres véhicules.
Mardi 23 septembre 2014
Au lever du jour, nous découvrons nos voisins ; ceux de droite nous reconnaissent (plutôt le camion) : ce sont des suisses allemands, déjà rencontrés à Buenos Aires en 2011 et à Fiambala (Argentine, Catamarca) en 2013 ! Le monde est petit ! Nous glanons pas mal d'infos (bonnes, précieuses et rassurantes), de notre voisin de gauche, lui aussi suisse allemand ; en fait, beaucoup de suisses sur ce continent !
Ensuite, nous descendons en ville pour visiter le Couvent St Dominique, construit par les espagnols autour du Temple du Soleil (Inca). Puis, nous faisons des courses et, bien chargés, nous prenons un taxi pour remonter jusqu'au camping ; ce n'était pas un vrai taxi, il s'est perdu mais nous nous étions mis d'accord sur le tarif, il pouvait donc faire le tour de la ville s'il le voulait !
Au camping, bla-bla avec l'un et l'autre ; puis, nous profitons d'une bonne connexion pour mettre à jour le blog et le courrier, enfin ! Dans la soirée, arrivent de nouveaux voyageurs.
Mercredi 24 septembre 2014
Nous voulions partir tôt ; en fait, nous discutons avec nos voisins, ainsi qu'avec les nouveaux arrivants de la veille, une famille de belges qui voyagent avec 2 enfants. Nous quittons Cusco vers 10h30 ; pas mal de circulation pour sortir de la ville.
Laurence, Damien, Chloé et Nathan
Nous prenons la direction d'Abancay. Les suisses nous avaient prévenus que, de Limitambo au Puente Cunyac, la route était fermée à certaines heures, à cause d'importants travaux ; nous parcourons les 15 kms en question entre 12h et 13h ; sinon, il faut attendre 15h ! Déjeuner à 1800m, il fait chaud et de minuscules moucherons très voraces nous attaquent en rangs serrés ; leurs pîqures provoquent cloques et démangeaisons !
Dans l'après-midi, belle route de montagne ; en chemin, j'achète un avocat d'1 kilo pour un euro ! Nous remontons jusqu'à 4000m, après Carahuasi. Dans la descente, nous sommes arrêtés par un bouchon, un bus couché dans le profond caniveau ; une fois remis sur la route, le bouchon est long à se résorber.
Nous continuons la descente jusqu'au Centro Recreativo Ecologico d'Abancay, la nuit tombe,
nous sommes à 2850m. Sur 190 kms, nous sommes passés de 3500 à 1800 m. ; puis, de 1800 m à 4020 m. et, enfin, de 4020 m. à 2850 m., sur une durée de 7h30 !
Jeudi 25 septembre 2014
Lever à 6h30 ; il a plu cette nuit et il pleut encore un peu. Nous visitons quand même le zoo, très tristounet ! Tous ces animaux que nous avons vus en liberté : vigognes, condors, aigles, agoutis, singes, biches, affreux !
Nous attendons à l'entrée pour payer ; là, une centaine d'écoliers « débarquent » : des microbus prévus pour 15 en « déversent » une trentaine, des taxis-breaks, une vingtaine, une VW coccinelle, une dizaine ! Ils nous font signe, nous parlent, sont tout émoustillés quand nous leur répondons. A l'entrée d'Abancay, nous faisons le plein, 130l., sans facture ; du coup, la pompiste nous donne 2 petites bouteilles d'eau ! En ville, nous croisons une course à pied, dans le sens de la montée. Avant de bifurquer sur le pont, la police nous arrête pour nous prévenir gentiment que les codes sont obligatoires sauf en ville. Surprise ! La route d'Andahuaylas est depuis peu goudronnée !
A la sortie d'Huancarama, la belle route n'est pas terminée ; piste passablement défoncée, boueuse et pentue, sur une quarantaine de kms ; plus d'une heure et demie plus tard, nous récupérons le goudron, soulagés.
A 50 kms de l'arrivée, Dominique réalise qu'une pierre est coincée dans le jumelage ; il doit dévisser presque tous les boulons, à 4100m , dur, dur ! En fait, c'est un pavé de belle taille !
Impossible de stationner à Andahuaylas, difficile de sortir de cette ville. La route grimpe à nouveau ; nous traversons quelques villages ; à la tombée de la nuit, vers 18h, nous trouvons une plateforme ; nous sommes à 3888m., tant pis. Dans la soirée, la police vient nous déloger : trop dangereux ! Nous devons passer la nuit au village d'où nous venons, Nueva Esperanza, où c'est la fiesta en vue des élections municipales ; nous nous arrêtons à l'unique station et le pompiste nous installe derrière, « tranquilo » ! Nous ne sommes plus qu'à 3500m.
Enfin, nous dînons, la moitié du super avocat, un délice !
Vendredi 26 septembre 2014
Au lever du jour, nous découvrons notre bivouac, correct et calme ; il est 6h30 et les manifestations reprennent, les élections ont lieu le 5 octobre. Après le complément de gasoil, nous remontons la route pour la 2ème fois et passons le col à 4270m.
Partout, ce sont les récoltes de pommes de terre ; le Pérou est LE berceau de ce légume. Nous voyons un grand troupeau d'alpagas, presque tous blancs. Sur cette route, de grosses failles géologiques, annoncées, ainsi que des éboulements importants, mobilisant parfois une voie.
28 kms après Ocros, nous bifurquons sur une piste, étroite mais très carrossable, en direction de Concepcion ; quelques kms plus loin, nous apercevons un grand rassemblement de personnes, au milieu de nulle part ; en fait, ils avaient capturé une bonne centaine de vigognes, pour les peigner et ainsi récupérer leur laine ; ensuite, ils les relâchent (coutume également en Argentine du Nord-Ouest). Plus loin, nous en rencontrons d'autres qui ont échappé à la rafle.
A Concepcion, nous déjeunons le long du terrain de foot ; puis, nous continuons la piste, toujours aussi étroite, correcte dans l'ensemble ; dans ce secteur, nous pouvons admirer des Puyas Raimondis, plantes uniques dans cette région et en Bolivie ; ils fleurissent une seule fois dans leur vie et la tige peut atteindre 12 m de haut. Nous traversons plusieurs villages, prenons un autostoppeur, visiblement carburant à la feuille de coca (la cabine embaume!) qui a eu raison de sa lucidité ; il nous remercie mille fois et pleure presque !!!
Vilcas Huamán est une petite ville très sympa ; les gens sont très ouverts, serviables, curieux de nous et du camion. A l'Office du Tourisme, ils se mettent en 4 pour nous montrer tout ce que l'on peut voir, nous avons même droit à une vidéo ! Des écolières nous interpellent, nous devons signer et écrire nos prénoms dans le creux de leurs mains, elles sont aux anges ! Nous nous promenons autour de la place où nous bivouaquerons, encouragés par l'Office du Tourisme.
Nous sommes à 3500m., le temps est agréable, nous visiterons le site archéologique demain.
Samedi 27 septembre 2014
Nous sommes réveillés à 6h par la musique andine, les slogans, les pétards et les cloches de l'église ! Les élections approchent !
Donc, de bon matin, nous visitons la ville et les sites incas, très intéressants ; au détour d'une rue, le chauffeur d'un pick up décoré des drapeaux de son parti, nous donne des casquettes aux couleurs du candidiat.
Nous quittons Vilcas Huamán vers 10h, direction Ayacucho. La piste se révèle vite horrible, cassante, usante sur environ 50 kms ; les paysages de montagnes et de forêts d'eucalyptus sont superbes. Pour que le site de Vilcas Huamán soit mis en valeur et attire les touristes, il faudrait vraiment améliorer cette piste ! Puis, nous arrivons sur une route en construction, plus roulante ; enfin, le goudron ! Déjeuner peu après, à 4200m. Là, nous nous apercevons que les attaches du bidon d'eaux usées ont cédé ! Dominique refixe provisoirement avec un sandow et nous arrivons bientôt au Centro Recreativo Warpa Picchu d'Ayacucho, très agréable. Démontage du bidon fugueur. Nous sommes à 2880 m.
Dimanche 28 septembre 2014
Comme d'habitude, tôt le matin, nous descendons en ville jusqu'à l'incontournable Plaza de Armas, très jolie, pittoresque. Nous déambulons dans les rues, plutôt de style colonial ; comme c'est dimanche, les églises sont ouvertes et se remplissent de fidèles ; nous en visitons quelques-unes, les autels sont richement décorés, le reste assez sobre, même la cathédrale.
Nous parcourons également les différents marchés, achetons légumes, viande et pain. Nous trouvons aussi, dans 2 quincailleries, de quoi refixer le bidon. Halte à l'Office du Tourisme où nous faisons le plein de documentations sur la ville et d'autres régions du pays.
Puis, quelques courses et une glace plus tard, nous voici de retour sur la Plaza de Armas, occupée par un grand nombre de corporations et l'armée, en grande cérémonie ; parce que c'est dimanche ou parce que ce sont bientôt les élections ? Nous trouvons péniblement un cyber ouvert pour relever notre courrier. Un taxi nous ramène au Centro Recreativo.
L'après-midi, les gens viennent profiter du parc et de la piscine ; Dominique s'attelle à la réparation et termine juste avant la pluie !
Ce soir, soirée crêpes ! Hum ! Loin, de chez soi, c'est encore meilleur !
Lundi 29 septembre 2014
Le ciel est plutôt nuageux quand nous nous mettons en route ; 30 mn pour traverser et quitter la ville, bonne performance !
Tout de suite, nous prenons de l'altitude ; la route est souvent affaissée, à cause de nombreuses et assez importantes failles géologiques ; bientôt, nous apercevons des biches (les mêmes qu'au Brésil), à 3450 m., c'est étonnant.
Passons un premier col à 4765m., Abra Apocheta ; redescendons un peu et voyons une formation bizarre, indéfinissable. Il y a beaucoup de troupeaux d'alpagas. Puis, nous remontons à 4500 m. ; épisodes de neige plus ou moins fondue qui se transforme en pluie.
Dans l'après-midi, la descente continue, pas trop rapide mais longue. Nous zappons le site inca de Tambo Colorado, déjà fermé à 16h, et où nous ne sommes pas autorisés à stationner la nuit.
Nous arrivons à Pisco, continuons jusqu'à la Reserva Nacional de Paracas où nous retrouvons l'Océan Pacifique et ses pélicans. Achetons un billet pour 3 nuits et bivouaquons à Lagunillas, près du poste de garde.
En quelques heures, nous sommes passés de 4750 m. à 5 m. !!!
Mardi 30 septembre 2014
Le matin, le guardaparque vient discuter un bon moment, nous donne des conseils pour les visites, la pêche. Munis de toutes ces informations, nous parcourons cet univers de sable, de dunes et de falaises, aux couleurs variant avec la lumière : playas Yumaque, Supay ; miradors La Catedral ; ici aussi, la nature a subi le séisme de 2007 qui a transformé les paysages. Nous pouvons observer une multitude d'oiseaux nouveaux comme le Gaviotin Zarcillo, ou déjà rencontrés comme le pélican.
Après le déjeuner, nous allons jusqu'au Centre des Visiteurs visiter le musée, très bien ; par contre, le sentier pour aller voir les flamants roses chiliens ...de très loin, décevant ! Enfin, nous allons jusqu'au village de pêcheurs, Lagunillas ; là, nous rencontrons des français en voiture de location et, bien sûr, nous papotons beaucoup, il est bon, de temps en temps, de parler français !
Retour au poste de garde pour la nuit. En fin d'après-midi, arrive un 4X4 cellule, une famille argentine avec 2 enfants, de retour d'un voyage d'un an et demi en Amérique du Nord, côté Atlantique et retour côté Pacifique ; nous discutons, moitié en espagnol, moitié en anglais.
Mercredi 1er octobre 2014
Ce matin, la brume s'est installée ; Dominique refixe le pneu de secours sur le toit et change une ampoule. Nous voulions partir tôt mais, une fois encore, nous avons préféré discuter avec nos voisins argentins ; échanges précieux de renseignements de part et d'autre, et de nos adresses respectives ; bien sûr, la photo souvenir !
Mi Viaje en Familia. Blog sobre un viaje familiar en motrohome por Latino-américa. Experiencias compartidas y reseñas de viaje.
Enrique, Marisa, Eden, Frederico
Il pleut un peu ; à Chincha Alta, nous trouvons un grand supermarché. Puis, nous prenons l'autopista jusqu'à Lima ; le brouillard est plus ou moins dense, ce qui est normal le long de cette côte. Nous nous arrêtons dans un garage Iveco, un vrai bunker ! Nos 2 permis, un casque, une escorte jusqu'au magasin...où ils n'ont pas le filtre qu'il nous faut !
Nous repartons, cette fois à l'assaut de Lima : circulation intense, anarchique et parfois dangereuse, tout ça dans la brume ; 1 heure et demie et 50 kms plus tard, nous quittons enfin la capitale et sa banlieue...pour entrer dans un épais brouillard ; la nuit tombe et les péruviens ne roulent qu'en plein phare !
Vers 19h, nous arrivons à la Reserva Nacionale de Lachay, déjà visitée il y a 3 ans ; nous retrouvons notre emplacement (grâce au GPS°).
Jeudi 2 octobre 2014
Réveil... dans le brouillard, dommage ! Nous avions visité un parc « désertique », il semble « luxuriant » mais impossible de l'apprécier.
Nous reprenons la route ; les paysages sont désertiques avec seulement d'immenses élevages de poulets, en cage ! (B.B. aurait du boulot!). A partir de Huacho, la végétation réapparaît, sous la forme de grands champs de maïs, cannes à sucre, artichauts et, bien sûr, de pommes de terre ! D'autres cultures aussi, à échelle plus réduite.
A Pativilca, nous quittons la côte pour la montagne, direction Huaraz, salués chaleureusement par les policiers de las carreteras ! Le soleil remplace le brouillard et la route grimpe assez vite.
Après le déjeuner, nous prenons très vite de l'altitude, 4100m. ; de chaque côté, des sommets enneigés qui culminent à plus de 6300m. ; bientôt, davantage de végétation et d'arbres.
Arrivons à Huaraz vers 17h ; nous déposons le linge(il était temps!) et cherchons l'Hôtel Real Huascaran ; pas mal, mais le portail est trop bas ; autre adresse, l'Hôtel Santa Cruz ; impeccable, l'unique place est libre et plate, le lieu très sécurisé. Nous réservons une excursion, pour demain, à Chavin de Huantar. Nous sommes à 3122m.
Vendredi 3 octobre 2014
A 9 h, le minibus vient nous chercher à l'hôtel ; il fait le ramassage et, en route pour Chavin !
Arrêt au Lac Querococha, 3980m. ; le vent est glacial mais le lieu très beau. Tout le long de la route, le guide nous montre des rochers aux formes d'animaux (!) ou de la carte du Pérou.
Le Tunnel de Chavin est à 4516m. ; peu après, un accident semblant grave, 2 voitures un peu ratatinées dans le profond caniveau. Bientôt, le goudron devient une piste assez caillouteuse. A quelques kms de Chavin, une bande de péruviens assez excités, certains armés de bâtons, arrêtent les véhicules ; 3 montent dans le bus et demandent les papiers de quelques péruviens ; ils se disent policiers, ce qui est faux ; on n'a pas compris ce qu'ils voulaient ; on repart et on croise d'autres véhicules remplis d'hommes ; puis, nous croisons des véhicules de la police d'intervention, venue en force et gardant la route.
A Chavin de Huantar, visite du site datant de 1200 ans avant J-C (civilisation Chavin) ; quelques restes intéressants comme le Labyrinthe, les souterrains ; puis, enfin le dejeuner que nous prenons en compagnie de Noémie et Clara, de Nantes.
Nous terminons la visite par le musée où sont exposés tous les objets trouvés sur le site : jolis objets et pierres sculptées. Il est 16H30 quand nous reprenons le chemin du retour, calme et dégagé ; bientôt, il se met à pleuvoir et nous arrivons à Huaraz vers 19H, sous une pluie battante. La dame de l'agence nous ramène à l'hôtel en taxi.
Nous sommes contents de notre journée et, surtout, d'avoir laissé Helix au « garage » ; 220 kms aller-retour quand même !
Ce soir, nous pouvons avoir l'électricité.
Samedi 4 octobre 2014
Ce matin, ciel bleu et soleil ! La vue de la ville, avec les sommets plus ou moins enneigés, est splendide ! Nous descendons à pied jusqu'à la Plaza de Armas (encore une!) ; les monuments ne sont pas terribles car tout a été détruit au dernier tremblement de terre de 1970.
Nous faisons quelques courses au Mercado Central, changeons des euros, récupérons le linge et, bien chargés, rentrons à l'hôtel en taxi, pour moins d'un euro.
De notre fenêtre, nous assistons aux derniers instants d'une bonne dizaine de cochons d'Inde, égorgés et « égouttés » à même le petit parterre du trottoir ! Quelques couinements, puis, plus rien !
Nous profitons d'avoir le wifi pour mettre le courrier et le blog à jour, téléphoner avec Skype. Nous avons droit à un gros orage dans l'après-midi.
Demain, nous reprenons la route vers Caraz et Yungay.