Jeudi 23 mai 2013
Après avoir payé la nuit supplémentaire (au prix normal et non étranger) et saluer Véronique et Patrice, nous redescendons sur Fiambala ; là, office du tourisme et gendarmerie où la demoiselle se renseigne par radio : tous les cols sont fermés pour cause de neige, sauf Paso de Jama. Passage au cyber pour le courrier ; puis, on décide de rejoindre El Peňón par la piste 34.
(Photos Véronique et Patrice Sanson)
Nous déjeunons au pied du Cristo Redentor de Medanitos, haut de 21 mètres. Nous retrouvons Véronique et Patrice à la sortie de Punta del Agua et faisons équipe, c'est plus rassurant, au cas où !
Films Véronique & Patrice Sanson
Au départ, la piste est très caillouteuse, une bonne vingtaine de passages dans la rivière, voire même rouler dedans.
En fin d'après-midi, nous nous arrêtons le long du cours d'eau, Patrice ayant détecté une pierre ( grosse comme un pavé!) dans le jumelage, bien coincée, il faut desserrer la roue extérieure .
Un raid d'une vingtaine de 4X4, venant d'Antofagasta et allant à Fiambala (à plus de 100 kms), passe vers 17h ! Ils s'arrêtent tous pour demander si on a besoin d'aide ! Sympa ! Malgré les difficultés, nous avons tous apprécié ce parcours de plus de 70 kms ; nous serions à 6 kms du premier village. Apéro et visionnage des films que Patrice a faits grâce à sa caméra-hélicoptère fixée sur le capot, bluffant !
Vendredi 24 mai 2013
Nuit tranquille, chaude sous la couette, froide dehors (3°6) et nous ne sommes qu'à 2500m mais dans une vallée encaissée. On redémarre vers 9h ; effectivement, nous atteignons bientôt Las Papas, quelques maisons, où nous achetons un pain, dur comme de la pierre, et que nous ignorons comment le consommer !
Puis, nous traversons une fois encore la rivière et attaquons une montée assez raide, étroite et caillouteuse ;
(Photo Véronique et Patrice Sanson)
les paysages changent, sauvages et splendides. A nouveau, une pierre s'est prise dans le jumelage, en traversant la rivière, mais elle s'enlève assez facilement, sans démonter. Déjeuner sur le bord de la piste, à 3500m.
(Photo Véronique et Patrice Sanson)
A peine repartis, nous apercevons un vizcacha ( chinchilla).
La piste est toujours aussi moche et grimpe jusqu'à 4200m ; puis, on redescend et ça devient plutôt sableux ; nous perdons la piste et, voulant la récupérer, nous nous plantons en beauté !
Patrice est resté en haut de la descente et vient nous aider ; il faudra 1h et demie et 3 essais pour sortir de là ; la 1ère fois, le camion s'extirpe du sable mais se replante au pied de la montée ; la 3ème fois sera la bonne car nous avons dégonflé les pneus au maximum et placé des pierres là où devaient passer les roues, ouf !
Les galériens au travail !
A Barranca Larga, il y a une grande fête avec procession religieuse donc, beaucoup de circulation sur la piste. A Villa Vil, passage à l'Office du Tourisme, achat de pain et de beurre par la fenêtre d'une maison particulière transformée en boutique et déjeuner aux Thermes d'eaux chaudes (30°) ;
Rien à voir avec les thermes de Fiambala, 20 cms d'eau à 30°. elles sont gratuite !
tout le monde vient faire sa lessive, pas dans la piscine, bien sûr !
Reprenons la Ruta 40 et, à La Puerta de San José, nous bifurquons et nous arrêtons au Complejo Turistico Agua Clara, endroit sympathique et pas trop fréquenté en cette saison ; comme nous n'avons pas trop de provisions, nous commandons 2 plats à emporter : 25 pesos (2 euros) le repas complet par personne et 40 pesos (4 euros) l'emplacement par jour avec l'électricité. Nous sommes entourés de noyers et nous ramassons les noix ; nous sommes à présent à 1400 m et il fait chaud la journée.
Lundi 27 mai 2013
Ce matin, on fait la grasse matinée jusqu'à 8h ! Il fait -2° dehors mais chaud dedans. Nous sommes entourés d'une dizaine d'ânes qui viennent tondre la pelouse la nuit. Ils sont remis dans leur pâturage la journée. Journée lessive, à la main et à l'eau froide, pour moi ; vue la chaleur du soleil, tout sera sec en fin de matinée ; petites réparations et entretien du camion pour Dominique. Nous déjeunerons dehors, j'avais commandé des côtelettes/frites, repas copieux comme toujours en Argentine. Nous sommes envahis de coccinelles qui rentrent dans la cellule dont la porte est ouverte toute la journée.
Mardi 28 mai 2013
Nous reprenons la route ; à Bélen, diverses courses et passage à l'Office du Tourisme : la Paso San Francisco serait ouvert ! Le vent forcit et les montagnes sont dans la brume, à moins que ce soit à cause du sable qui vole en torches ? Au rond-point de la limite avec La Rioja, aucun contrôle policier qui aurait pu nous renseigner ; nous poursuivons jusqu'à Tinogasta où on nous confirme la fermeture du Col, trop de neige ; comme le camping est fermé, nous demandons l'autorisation à la station YPF ACA pour stationner chez lui, cette nuit ; il y a la Wifi et nous en profitons pour mettre le courrier à jour et le blog en ligne. Il fait très chaud, 27°5 à 20H30 et le vent souffle en rafales.
Mercredi 29 mai 2013
Ce matin, le vent est tombé, il fait encore 18° à 8h, à 1100 m ! Nous quittons Tinogasta et empruntons la piste qui coupe vers Chilecito ; nous passons bientôt dans la province de La Rioja et avons droit à un contrôle sanitaire pour les fruits (nous avions planqué les avocats mais oublié les noix ramassées dans le dernier camping), pas de soucis. Quelques kms plus loin, nous croisons un cyclotouriste danois, arrivé 4 mois auparavant à Ushuaia de Nouvelle-Zélande.
A Chilecito, achat de glaces Grido et déjeuner à la sortie de la ville. Nous restons sur la mythique Ruta 40, nous voulons refaire la Cuesta de Miranda ; Au début de la piste, nous sommes arrêtés par des travaux ;
ils élargissent la piste et provoquent des éboulements qu'ils déblaient ensuite, nous continuons et retrouvons la piste très étroite, frôlant souvent le précipice, mais quels paysages fantastiques, grandioses !
Au bout d'une quinzaine de kms, nous récupérons le goudron . Plus loin, nous rencontrons un couple de cyclotouristes argentins (décidément!). Puis, la route est toute droite, en vagues à cause des cassis successifs, et très montone. A Huaco, nous bifurquons en direction de San José de Jáchal, route de montagne étroite, sinueuse (usage du klaxon recommandé!) et splendide. Bivouac au mirador de Huaco.
Jeudi 30 mai 2013
La route continue à monter ; nous traversons la Cienaga, aire protégée pour les oiseaux.
Dans cette région, on réalise à quel point est forte l'érosion due au vent, à la fonte des neiges et aux pluies qui provoquent des crues importantes ;
la route est souvent dégradée côté précipice, encombrée côté paroi, parfois emportée. A Las Flores, nous poussons jusqu'à la douane, fermée depuis 4 jours et jusqu'en Novembre ! On rejoint Calingasta par la piste 412, au début très roulante puis, caillouteuse. L'après-midi, idem ; à Tocota, petit contrôle de gendarmerie, sans commentaire. Puis, des passages de sable sans conséquences. 25 kms avant le goudron, la piste est fermée, nous devons faire un détour de 230 kms !
Comme nous voyons des traces récentes de pneus sur la piste fermée, nous prenons le risque ; des passages très délicats car toutes les structures ont été emportées par des crues, plus de ponts, rien, il faut traverser le lit du rio ;
lentement mais sûrement, nous venons à bout de ces 25 kms, impossibles en véhicule non 4X4. En route pour Barreal ! Au passage, un petit crochet pour admirer le Cerro El Alcazar, site étrange mais super.
Ce matin, dernière tentative pour passer au Chili... et en revenir aussi vite ! La route vers Upsallata est excellente, que ce soit la partie goudronnée (récente) ou la piste ; nous voyons des suris (petits émeus) traverser en courant.
A Upsallata, nous apercevons un camping-car ; c'est l'un de ceux qui ont voyagé sur le même bateau que nous ! La famille Thebaut (2 adultes et 2 enfants) attendent depuis 3 jours que le Cristo Redentor ouvre !
Nous allons aux nouvelles au dernier poste de gendarmerie, à la sortie de la ville : au moins 200 camions en attente, plus des bus, plus des voitures !
Le col sera peut-être ouvert demain ; en attendant, on ne peut même pas aller jusqu'au Parc de l'Aconcagua, trop de neige ! Nous abandonnons l'idée de passer au Chili et prenons la direction de Mendoza par la piste que nous avions empruntée, il y a 2 ans et demi ; déjeuner au Panorama du Mont Tunduqueral, au pied de L'Aconcagua, le plus haut sommet d'Amérique du Sud avec ses 6959m.
L'Aconcagua
Sur la piste, nous revoyons nos premiers guanacos, plus grands que les vigognes et à la tête noire.
Au sommet, à Paramillos, nous reconnaissons le plus haut chemin de croix du monde, 2950m. Dans la descente, un vol de 5 condors ; l'un d'eux tournoie à notre hauteur, magnifique et puissant.
En bas, visite du Centre d'Interprétation de la Réserve de Villavicencio ; 2 renardeaux, nés là, nous observent ;
un cui (cochon d'Inde) détale au dernier moment ;
petite collection de cactées. A Mendoza, courses et camping (cher) ; nos voisins chiliens viennent bientôt frapper à la porte : leur radio mise à fond a eu raison de la batterie de leur voiture ; Dominique les dépanne avec le chargeur ; on papote un moment, ils attendent aussi l'ouverture du Cristo Redentor, lundi, c'est le boulot, à Santiago !
Dimanche 2 juin 2013
Nous nous préparons à partir ; nous entendons rugir les lions du zoo tout proche ! L'autoroute est toute droite et monotone ; nous ne la quitterons qu'à Villa Mercedes pour la Ruta 8, toute aussi droite, direction Rio Cuarto.
A la limite des provinces de Mendoza et San Luis, un premier contrôle phytosanitaire pour les fruits, dans le sens est-ouest, à Desaguardo, donc pas pour nous ; un peu plus loin, un deuxième contrôle phyto, toujours pour les fruits, toujours pas pour nous, ils déjeunaient !
Pas de contrôle entre les provinces de San Luis et Cordoba. Bivouaquons au péage de Sampacha.
Lundi 3 juin 2013
La route est toujours aussi droite mais, à partir d'Embalse, les paysages changent, c'est plus verdoyant et vallonné ; longeons le barrage et le lac Rio Tercero ; déjeunons dur une plate-forme panoramique.
Arrivée chez notre amie Paula vers 15h ;
les chiens et le chat nous reconnaissent, nous ne sommes pourtant pas venus depuis plus de 2 ans ! Paula a fait élaguer les arbres pour que nous puissions nous garer !
Mardi 4 et mercredi 5 juin 2013
Les journées s'écoulent tranquillement, au rythme des parties de cartes, des apéros et du papotage ; nous sommes tous les trois heureux d'être ensemble.
Jeudi 6 juin 2013
Ce matin, nous reprenons la route ; nous sommes un peu tristes de nous quitter. Nous longeons à nouveau le lac, mais de l'autre côté. La Ruta 271 qui était une piste est maintenant goudronnée ou pavée, bien au-delà de San Clemente ; nous avons du mal à reconnaître le paysage.
Puis, nous bifurquons sur la piste qui mène au Campo Alegre ; déjeuner au bord du rio.
Au Campo, Josepha nous accueille, nous donne des nouvelles ; bientôt, Walter arrive, surpris de nous voir ; le soir, nous prenons l'apéro chez lui, à la casita, il est invité le soir.
Vendredi 7 juin 2013
Après avoir salué Walter et Josepha, nous quittons le Campo. Passage à Alta Gracia pour la banque, sans succés. A présent, finies les montagnes ; nous empruntons l'autopista, droite et monotone. Bivouaquons au péage de Carcaraňa ; il est 19h et il fait nuit depuis une demi-heure, nous sommes très à l'est !
Samedi 8 juin 2013
Nous reprenons la route tôt, direction Rosario que nous contournons avant de traverser le Paraná par le Puente Nostra Seňora de Rosario, suivi de plusieurs autres ponts qui enjambent une large zone de marécages, peuplés d'oiseaux dont les cigognes, les hérons blancs ou gris, les ibis noirs...
A Victoria, bifurquons vers Gualaguay et longeons encore cette zone. Plein de gasoil avant de passer en Uruguay où les prix avoisinent ceux de France ! Le péage du Pont International est très élevé, environ 34 euros ! Les formalités douanières sont rapides mais le contrôle sanitaire est, pour la 1ère fois depuis que nous passons en Uruguay, draconien ! Ils nous sucrent nos yaourts, des saucisses industrielles et, oh sacrilège !, la glace !!! Mais, ils n'ont pas trouvé le reste !
A Fray Bentos, nous faisons quelques courses alimentaires, péniblement car le samedi après-midi, tout est fermé ! Nous allons stationner au camping Balneario Puerto Viejo, immense, 6 ha, le long du Rio Uruguay et gratuit. Demain, nous resterons là.
Deux arbres s'aimaient d'amour tendre........
Samedi 1er juin 2013
Ce matin, dernière tentative pour passer au Chili... et en revenir aussi vite ! La route vers Upsallata est excellente, que ce soit la partie goudronnée (récente) ou la piste ; nous voyons des suris (petits émeus) traverser en courant.
A Upsallata, nous apercevons un camping-car ; c'est l'un de ceux qui ont voyagé sur le même bateau que nous ! La famille Thebaut (2 adultes et 2 enfants) attendent depuis 3 jours que le Cristo Redentor ouvre !
Nous allons aux nouvelles au dernier poste de gendarmerie, à la sortie de la ville : au moins 200 camions en attente, plus des bus, plus des voitures !
Le col sera peut-être ouvert demain ; en attendant, on ne peut même pas aller jusqu'au Parc de l'Aconcagua, trop de neige ! Nous abandonnons l'idée de passer au Chili et prenons la direction de Mendoza par la piste que nous avions empruntée, il y a 2 ans et demi ; déjeuner au Panorama du Mont Tunduqueral, au pied de L'Aconcagua, le plus haut sommet d'Amérique du Sud avec ses 6959m.
L'Aconcagua
Sur la piste, nous revoyons nos premiers guanacos, plus grands que les vigognes et à la tête noire.
Au sommet, à Paramillos, nous reconnaissons le plus haut chemin de croix du monde, 2950m. Dans la descente, un vol de 5 condors ; l'un d'eux tournoie à notre hauteur, magnifique et puissant.
En bas, visite du Centre d'Interprétation de la Réserve de Villavicencio ; 2 renardeaux, nés là, nous observent ;
un cui (cochon d'Inde) détale au dernier moment ;
petite collection de cactées. A Mendoza, courses et camping (cher) ; nos voisins chiliens viennent bientôt frapper à la porte : leur radio mise à fond a eu raison de la batterie de leur voiture ; Dominique les dépanne avec le chargeur ; on papote un moment, ils attendent aussi l'ouverture du Cristo Redentor, lundi, c'est le boulot, à Santiago !
Dimanche 2 juin 2013
Nous nous préparons à partir ; nous entendons rugir les lions du zoo tout proche ! L'autoroute est toute droite et monotone ; nous ne la quitterons qu'à Villa Mercedes pour la Ruta 8, toute aussi droite, direction Rio Cuarto.
A la limite des provinces de Mendoza et San Luis, un premier contrôle phytosanitaire pour les fruits, dans le sens est-ouest, à Desaguardo, donc pas pour nous ; un peu plus loin, un deuxième contrôle phyto, toujours pour les fruits, toujours pas pour nous, ils déjeunaient !
Pas de contrôle entre les provinces de San Luis et Cordoba. Bivouaquons au péage de Sampacha.
Lundi 3 juin 2013
La route est toujours aussi droite mais, à partir d'Embalse, les paysages changent, c'est plus verdoyant et vallonné ; longeons le barrage et le lac Rio Tercero ; déjeunons dur une plate-forme panoramique.
Arrivée chez notre amie Paula vers 15h ;
les chiens et le chat nous reconnaissent, nous ne sommes pourtant pas venus depuis plus de 2 ans ! Paula a fait élaguer les arbres pour que nous puissions nous garer !
Mardi 4 et mercredi 5 juin 2013
Les journées s'écoulent tranquillement, au rythme des parties de cartes, des apéros et du papotage ; nous sommes tous les trois heureux d'être ensemble.
Jeudi 6 juin 2013
Ce matin, nous reprenons la route ; nous sommes un peu tristes de nous quitter. Nous longeons à nouveau le lac, mais de l'autre côté. La Ruta 271 qui était une piste est maintenant goudronnée ou pavée, bien au-delà de San Clemente ; nous avons du mal à reconnaître le paysage.
Puis, nous bifurquons sur la piste qui mène au Campo Alegre ; déjeuner au bord du rio.
Au Campo, Josepha nous accueille, nous donne des nouvelles ; bientôt, Walter arrive, surpris de nous voir ; le soir, nous prenons l'apéro chez lui, à la casita, il est invité le soir.
Vendredi 7 juin 2013
Après avoir salué Walter et Josepha, nous quittons le Campo. Passage à Alta Gracia pour la banque, sans succés. A présent, finies les montagnes ; nous empruntons l'autopista, droite et monotone. Bivouaquons au péage de Carcaraňa ; il est 19h et il fait nuit depuis une demi-heure, nous sommes très à l'est !
Samedi 8 juin 2013
Nous reprenons la route tôt, direction Rosario que nous contournons avant de traverser le Paraná par le Puente Nostra Seňora de Rosario, suivi de plusieurs autres ponts qui enjambent une large zone de marécages, peuplés d'oiseaux dont les cigognes, les hérons blancs ou gris, les ibis noirs...
A Victoria, bifurquons vers Gualaguay et longeons encore cette zone. Plein de gasoil avant de passer en Uruguay où les prix avoisinent ceux de France ! Le péage du Pont International est très élevé, environ 34 euros ! Les formalités douanières sont rapides mais le contrôle sanitaire est, pour la 1ère fois depuis que nous passons en Uruguay, draconien ! Ils nous sucrent nos yaourts, des saucisses industrielles et, oh sacrilège !, la glace !!! Mais, ils n'ont pas trouvé le reste !
A Fray Bentos, nous faisons quelques courses alimentaires, péniblement car le samedi après-midi, tout est fermé ! Nous allons stationner au camping Balneario Puerto Viejo, immense, 6 ha, le long du Rio Uruguay et gratuit. Demain, nous resterons là.
Deux arbres s'aimaient d'amour tendre........
(Video Véronique et Patrice Sanson)
Patrice fait le grand tour et nous rejoint sur une partie plus dure. Bientôt, nous atteignons le site « Campo Piedra Pómez, très étrange mais fantastique dans le soleil couchant ;
le vent se lève, la température chute rapidement, 3° à 2Oh; nous sommes à 3700m. Ce soir, pour nous remettre des émotions de la journée et pour fêter les anniversaires de Véronique et Odette, champagne et foie gras ! Superbe lever de (pleine) lune ! Nous nous félicitons tous les 4 de faire la route ensemble. Nous avons fait 64 kms aujourd'hui !
Samedi 25 mai 2013
Ce matin, 1° dans la cellule et – 4,5° dehors ! Beau clair de lune et lever de soleil. C'est au tour de Patrice d'être en panne : gasoil gelé dans les filtres ; les hommes démontent tout, dégèlent et remontent ;
nous partons en fin de matinée. Nous longeons le Campo Piedra Pómez, splendide et étrange, sur une vingtaine de kms ; comment ces pierres sont-elles arrivées là ?
Puis, la piste devient cassante et Dominique regonfle un peu les pneus arrière. Après le déjeuner, les cailloux laissent la place au sable à nouveau, un gros banc en bas d'une descente assez raide ;
enfin, nous contournons le Salar Carachi Pampa jusqu'au goudron ; là , nos routes se séparent : Véronique et Patrice vont vers le nord, Antofagasta de la Sierra, nous descend
A Barreal, office du tourisme ; le camping ne nous inspire pas ; nous allons jusqu'au Parc El Leoncito. Le soir, nous montons à l'observatoire CESCO mais trop de vent et de nuages, la séance est annulée.
Vendredi 31 mai 2013
Ce matin, le ciel est gris et menaçant ; nous allons stationner au parking de la cascade et faisons, à pied, le circuit de la cascade, suivi du parcours Paisajes del Agua, environ 1h ;
puis, nous montons à l' observatoire CAESLO, plus imposant ; visite très instructive.
Retour au parking des guardaparques et déjeuner ; l'après-midi, Dominique part seul faire le Sendero al Cerro El Leoncito, 8kms.
Le ciel se dégage, le vent se calme. Au retour de Dominique, au bout de 2H30, nous sommes allés visiter le Mirador del Cesco, puis l'observatoire du même nom, très différent du 1er.
Le soir, le temps permet de voir les étoiles dont le ciel est constellé ; voyons de « près » Cyrhus, Saturne avec son anneau et d'autres étoiles, mais pas aussi nettement qu'au Chili. Il fait froid, seulement 5°.
Samedi 1er juin 2013
Ce matin, dernière tentative pour passer au Chili... et en revenir aussi vite ! La route vers Upsallata est excellente, que ce soit la partie goudronnée (récente) ou la piste ; nous voyons des suris (petits émeus) traverser en courant.
A Upsallata, nous apercevons un camping-car ; c'est l'un de ceux qui ont voyagé sur le même bateau que nous ! La famille Thebaut (2 adultes et 2 enfants) attendent depuis 3 jours que le Cristo Redentor ouvre !
Nous allons aux nouvelles au dernier poste de gendarmerie, à la sortie de la ville : au moins 200 camions en attente, plus des bus, plus des voitures !
Le col sera peut-être ouvert demain ; en attendant, on ne peut même pas aller jusqu'au Parc de l'Aconcagua, trop de neige ! Nous abandonnons l'idée de passer au Chili et prenons la direction de Mendoza par la piste que nous avions empruntée, il y a 2 ans et demi ; déjeuner au Panorama du Mont Tunduqueral, au pied de L'Aconcagua, le plus haut sommet d'Amérique du Sud avec ses 6959m.
L'Aconcagua
Sur la piste, nous revoyons nos premiers guanacos, plus grands que les vigognes et à la tête noire.
Au sommet, à Paramillos, nous reconnaissons le plus haut chemin de croix du monde, 2950m. Dans la descente, un vol de 5 condors ; l'un d'eux tournoie à notre hauteur, magnifique et puissant.
En bas, visite du Centre d'Interprétation de la Réserve de Villavicencio ; 2 renardeaux, nés là, nous observent ;
un cui (cochon d'Inde) détale au dernier moment ;
petite collection de cactées. A Mendoza, courses et camping (cher) ; nos voisins chiliens viennent bientôt frapper à la porte : leur radio mise à fond a eu raison de la batterie de leur voiture ; Dominique les dépanne avec le chargeur ; on papote un moment, ils attendent aussi l'ouverture du Cristo Redentor, lundi, c'est le boulot, à Santiago !
Dimanche 2 juin 2013
Nous nous préparons à partir ; nous entendons rugir les lions du zoo tout proche ! L'autoroute est toute droite et monotone ; nous ne la quitterons qu'à Villa Mercedes pour la Ruta 8, toute aussi droite, direction Rio Cuarto.
A la limite des provinces de Mendoza et San Luis, un premier contrôle phytosanitaire pour les fruits, dans le sens est-ouest, à Desaguardo, donc pas pour nous ; un peu plus loin, un deuxième contrôle phyto, toujours pour les fruits, toujours pas pour nous, ils déjeunaient !
Pas de contrôle entre les provinces de San Luis et Cordoba. Bivouaquons au péage de Sampacha.
Lundi 3 juin 2013
La route est toujours aussi droite mais, à partir d'Embalse, les paysages changent, c'est plus verdoyant et vallonné ; longeons le barrage et le lac Rio Tercero ; déjeunons dur une plate-forme panoramique.
Arrivée chez notre amie Paula vers 15h ;
les chiens et le chat nous reconnaissent, nous ne sommes pourtant pas venus depuis plus de 2 ans ! Paula a fait élaguer les arbres pour que nous puissions nous garer !
Mardi 4 et mercredi 5 juin 2013
Les journées s'écoulent tranquillement, au rythme des parties de cartes, des apéros et du papotage ; nous sommes tous les trois heureux d'être ensemble.
Jeudi 6 juin 2013
Ce matin, nous reprenons la route ; nous sommes un peu tristes de nous quitter. Nous longeons à nouveau le lac, mais de l'autre côté. La Ruta 271 qui était une piste est maintenant goudronnée ou pavée, bien au-delà de San Clemente ; nous avons du mal à reconnaître le paysage.
Puis, nous bifurquons sur la piste qui mène au Campo Alegre ; déjeuner au bord du rio.
Au Campo, Josepha nous accueille, nous donne des nouvelles ; bientôt, Walter arrive, surpris de nous voir ; le soir, nous prenons l'apéro chez lui, à la casita, il est invité le soir.
Vendredi 7 juin 2013
Après avoir salué Walter et Josepha, nous quittons le Campo. Passage à Alta Gracia pour la banque, sans succés. A présent, finies les montagnes ; nous empruntons l'autopista, droite et monotone. Bivouaquons au péage de Carcaraňa ; il est 19h et il fait nuit depuis une demi-heure, nous sommes très à l'est !
Samedi 8 juin 2013
Nous reprenons la route tôt, direction Rosario que nous contournons avant de traverser le Paraná par le Puente Nostra Seňora de Rosario, suivi de plusieurs autres ponts qui enjambent une large zone de marécages, peuplés d'oiseaux dont les cigognes, les hérons blancs ou gris, les ibis noirs...
A Victoria, bifurquons vers Gualaguay et longeons encore cette zone. Plein de gasoil avant de passer en Uruguay où les prix avoisinent ceux de France ! Le péage du Pont International est très élevé, environ 34 euros ! Les formalités douanières sont rapides mais le contrôle sanitaire est, pour la 1ère fois depuis que nous passons en Uruguay, draconien ! Ils nous sucrent nos yaourts, des saucisses industrielles et, oh sacrilège !, la glace !!! Mais, ils n'ont pas trouvé le reste !
A Fray Bentos, nous faisons quelques courses alimentaires, péniblement car le samedi après-midi, tout est fermé ! Nous allons stationner au camping Balneario Puerto Viejo, immense, 6 ha, le long du Rio Uruguay et gratuit. Demain, nous resterons là.
Deux arbres s'aimaient d'amour tendre........
Lundi 10 juin 2013
On fait laver le camion dans une station, on donne ce que l'on veut !
Déjeuner à Balneario de La Agraciada, célèbre car c'est là qu'en 1825, ont débarqué les Treinta y Tres Orientales qui furent à l'origine de la fondation de la République Orientale d'Uruguay, jusqu'alors sous l'emprise brésilienne.
A Carmelo, visite de la Rambla et du Pont Giratoire qui tournait manuellement ;
puis, comme les campings étaient introuvables, nous allons stationner au port de Conchillas, sur un terrain aménagé (sanitaires et barbecues) le long de la plage.
Mardi 11 juin 2013
Après une balade le long du Rio, nous reprenons la route.
Détour pour le Parque Anchorena mais ce n'est pas le bon jour pour visiter ! Après le déjeuner sur place, direction Colonia :
Buquebus, courses et nous arrivons à Riachuelo où nous laisserons le camion pendant notre séjour en France. Pas mal de véhicules en gardiennage ; l'endroit est sûr et les propriétaires très sympathiques.
C'est fou comme il ressemble à Filou !
Du mercredi 12 au dimanche 16 juin 2013
Séjour à Arenas Granja : entretien du camion, lessives, rangements sont nos principales occupations ; le départ approche ! Mais, nous nous ménageons des pauses agréables, comme la promenade jusqu'au Rio Riachuelo et son petit port nautique, très chouette. Le temps est clément pour la saison, entre 15 et 20° la journée.
Les 2 derniers jours, nous déjeunons au restaurant de la Granja, parrilla à volonté (barbecue) ; nous en profitons au maximum !
Nous préparons les documents pour le gardiennage, demandés par Emilio, le patron de tout le site.
Le dimanche, après le déjeuner, nous garons Helix pour 3 mois et le taxi arrive pour nous emmener à Colonia où nous prenons le Buquebus (catamaran-ferry) qui nous amène à Buenos-Aires (en face) en une heure.
Là, un taxi nous transporte jusqu'à l'hôtel. Pour le dîner, nous allons à la célèbre pizzeria « los Inmortales » et dégustons notre pizza préférée, la 4 fromages.
Lundi 17 et mardi 18 juin 2013 : séjour à Buenos Aires
Lundi : Nous allons au bureau de la TAM pour réserver nos sièges ; nous devrons avoir un billet de retour quand nous reviendrons. Puis, nous allons jusqu'à Puerto Madero et rencontrons un couple de jeunes français avec leurs 2 enfants, sur le point de rentrer en France après une année sur le continent ; nous discutons longuement.
Le soir, nous dégustons un « matambre de cerdo », plat typique d'Argentine dont nous sommes très friands.
Mardi : après avoir libéré la chambre et laissé nos bagages à la réception, nous allons nous promener dans la Réserve de la Costanera ; à quelques mètres de l'hôtel, grosse manifestation devant la Maison du Gouvernement de la Ville, l'avenue est en partie fermée.
En longeant le fleuve, nous croisons un important rassemblement devant le Trois Mâts ; beaucoup d'uniformes, puis la fanfare arrive par le pont piétonnier.
De retour à l'hôtel, la manif est plus que jamais active ! Ouf ! Le taxi peut venir nous chercher pour nous conduire à l'aéroport Ezeiza ; là, enregistrement des bagages et contrôle douanier très succinct ; par contre, à la police, en plus des passeports, photo et prise de l'empreinte du pouce.
Escale à Sao Paulo où l'on repasse les bagages à main au scanner ; nous montons dans le second avion sans attente. Et commence la longue nuit pendant laquelle nous récupérons les 5 heures de décalage.
Mercredi 19 juin 2013
Atterrissage à Roissy avec un peu d'avance ; nous récupérons les bagages assez vite ; puis, navette jusqu'au Terminal 2 où se trouve la gare. Nous retirons nos billets à la borne et quittons Paris pour Lille où nous reprenons un train pour Phalempin ;
là, Michel nous attend et nous ramène chez nous. Il est 19H.